La lecture, ou en l'occurrence la relecture d'un roman de
Graham Masterton a pour moi tout du petit plaisir coupable, voire régressif (comme quand on tombe sur un paquet de bonbons Haribo* sans défense et qu'on lui fait un sort !)
Dans
Démences,
Masterton revisite, en fin de compte assez habilement, le thème de la maison maudite, ici un ancien asile d'aliénés, dont les occupants ont mystérieusement disparu...
Quand j'évoquais plus haut, le plaisir coupable, je pensais aux séries B horrifiques des années quatre-vingt, avec des monstres plus ou moins convaincants, et des starlettes plus ou moins dévêtues...
Avec
Masterton, surtout à ses débuts, nous sommes dans cette veine de récits, mêlant surnaturel, horreur et érotisme, tout à fait le combo pour une série B "campy".
Et tant-pis si le scénario est parfois un peu bancal (Ouah ! un asile de fous maudit, dépêchons-nous de l'acheter !), si tout n'est pas très cohérent et si les protagonistes agissent bizarrement (vite ; allons visiter la cave, j'ai entendu des bruits bizarres !)
Nous avons notre dose de mystère de gore et de nichons, c'était la recette du sieur
Masterton à cette époque !
Allez, tout cela n'est certes pas de la grande littérature, ni même le meilleur du genre, mais Graham vous nous en avez donné pour notre argent (et le coup des lignes de Ley, ce n'était pas si mal trouvé !)
*Publicité totalement gratuite ; je n'espère même pas recevoir un paquet de fraises Tagada pour avoir cité cette marque !