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Critique de Laplumedeclementine
Être à sa place : Habiter sa vie, habiter son corps, un essai de philosophie passionnant !
De forme éclatée, truffé de références littéraires et philosophiques, il aborde la place sous divers angles : le lien avec la construction de l'identité, le rapport aux lieux, à la famille, la fuite loin d'une place intenable, le danger de prédéfinir des places et de ranger les gens dans des cases, les transfuges de classe, le handicap et l'effacement de certains individus par la société, le sentiment de décalage, le déplacement, le déchirement… Mais aussi le fait de trouver sa place dans des endroits inattendus, parfois dans des univers fictifs, dans la création, parfois par inadvertance là où l'on ne s'y attendait pas…
L'autrice s'adonne à une réflexion sur la place dans le monde, la société, mais aussi dans sa propre vie intérieure et son propre corps, interrogeant « l'espace du dedans », invoquant des voyages symboliques autant que géographiques. Après tout, l'on peut trouver sa place dans une vie intérieure pleine de richesse, dans les bras de l'être aimé ou en se réappropriant son corps et sa voix pour exister pleinement. Et se réinventer constamment. Peut-être faudrait-il accepter de ne pas avoir de place définitive, non pas comme une malédiction, mais comme une richesse.
De forme éclatée, truffé de références littéraires et philosophiques, il aborde la place sous divers angles : le lien avec la construction de l'identité, le rapport aux lieux, à la famille, la fuite loin d'une place intenable, le danger de prédéfinir des places et de ranger les gens dans des cases, les transfuges de classe, le handicap et l'effacement de certains individus par la société, le sentiment de décalage, le déplacement, le déchirement… Mais aussi le fait de trouver sa place dans des endroits inattendus, parfois dans des univers fictifs, dans la création, parfois par inadvertance là où l'on ne s'y attendait pas…
L'autrice s'adonne à une réflexion sur la place dans le monde, la société, mais aussi dans sa propre vie intérieure et son propre corps, interrogeant « l'espace du dedans », invoquant des voyages symboliques autant que géographiques. Après tout, l'on peut trouver sa place dans une vie intérieure pleine de richesse, dans les bras de l'être aimé ou en se réappropriant son corps et sa voix pour exister pleinement. Et se réinventer constamment. Peut-être faudrait-il accepter de ne pas avoir de place définitive, non pas comme une malédiction, mais comme une richesse.
