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Critique de CAMELIABLEU


Un second tome que j'attendais de lire avec impatience mais qui m'a déçue.

Pour respecter la promesse faite à sa belle-mère, Shiori doit se rendre dans le royaume des dragons afin d'identifier le propriétaire de la perle noire et la lui restituer. Mais le roi-dragon entend bien récupérer cette perle pour lui-même et Shiori, pour survivre, va devoir accepter d'épouser Seryu, un mariage auquel sa future belle-mère, la terrible Lady Solzaya, doit la préparer.

J'avais adoré le premier volume, qui reprenait la la trame du conte d'Andersen en retournant complètement sa signification par son final. J'attendais donc beaucoup de ce nouveau tome, qui promettait d'approfondir les relations avec Seryu et laissait entrevoir une rivalité entre ce dernier et Takkan. Mais au lieu d'une trame qui amènerait les personnages à se croiser et se confronter, on assiste ici à une succession d'épisodes, dont les personnages disparaissent au fur et à mesure. J'emploie à dessein le verbe assister, car j'ai vraiment eu l'impression d'être spectatrice au lieu de vivre ma lecture. Certes, Shiori revient du royaume des dragons avec le nom de Khramelan, mais globalement cet épisode semble greffé sur l'histoire, ne lui apportant pas grand chose. On s'attendait que Gen joue un rôle important ensuite dans l'histoire, mais il ne fera guère que de la figuration. J'ai aussi été frustrée qu'Elang, un personnage à l'ambiguïté très intéressante, n'intervienne pas davantage. La suite m'a davantage séduite même si j'ai trouvé que l'intrigue manquait parfois de cohérence. J'ai aimé l'histoire de Chanari, qui fait finalement de la belle-mère de Shiori le personnage le plus intéressant de cette histoire. Takkan et les frères de Shiori m'ont paru quant à eux inconsistants dans ce second tome. Takkan est trop parfait et les frères de Shiori ne semblent plus capables de réagir par eux-mêmes, se contentant de faire tout ce que demande leur soeur sans poser de question, comme s'ils avaient abdiqué toute personnalité.
Le monde imaginé par Elisabeth Lim, dominé par la légende d'Imurinya, reste cependant très inspirant en lui-même et je ne regrette pas de m'y être aventurée.
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