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Critique de Flaubauski


Ce troisième tome s'intéresse à une période relativement courte, d'avril à juin 1940, retraçant ainsi précisément la débâcle française et l'exode des habitants du Nord pour le Sud. Parmi eux, il y a Louise, qui a bien grandi depuis qu'elle a partagé quelques bribes d'existence avec Albert et Edouard, et qui va partir à la recherche du passé de sa mère ; il y a aussi Gabriel et Raoul, soldats affectés vers la ligne Maginot, qui vont assister et participer à la débandade avant de s'échapper, ou encore Fernand, garde mobile parisien qui va devoir transférer des prisonniers plus au Sud ; il y a enfin Désiré, fantasque jeune homme caméléon, qui traverse cette période trouble avec délectation, le chaos lui permettant de tirer au mieux parti de ses talents.

Tout comme dans Au revoir là-haut et dans Couleurs de l'incendie, la peinture proposée par Pierre Lemaitre d'une période historique donnée est toujours aussi réussie, nous plongeant rapidement dans le tohu-bohu absurde de la drôle de guerre, qui devient vite une tragédie pour la plupart des Français. Malgré tout, j'ai été beaucoup moins séduite par l'intrigue tournant autour de cette situation, un peu trop courue d'avance, baignant dans les coïncidences trop tirées par les cheveux, et par des personnages qui manquent à mon sens de nuance et de profondeur - ils sont plus nombreux à être vraiment sur le devant de la scène, ceci explique peut-être cela -.

Je conclus donc la trilogie des Enfants du Désastre sur une petite déception. J'espère ne pas retrouver ce que je n'ai pas apprécié ici dans la nouvelle trilogie : en effet, le Grand Monde m'attend chez mon libraire à sa publication...
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