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Critique de autempsdeslivres


Lire le grand magasin des rêves fut une expérience assez étrange. La couverture magnifique, sa quatrième de couverture et puis les retours élogieux m'avaient attirés mais sans que cela fut une déception, je ressors mitigée de cette lecture.

En premier lieu, j'ai eu du mal à accrocher au première pages de l'histoire. On comprend sans nous l'expliquer et par déduction que nous sommes dans un monde « parallèle » mais sans vraiment en comprendre le fonctionnement.
Un monde où les rêves que nous, humains faisons, ne sont en réalité que des créations réalisés par des auteurs dans cet autre monde et que nous achetons puis consommons dans notre sommeil. C'est notamment cet aspect de commercialisation des rêves qui m'a le plus gêné car bien que les rêveurs ne donnions pas d'argent physique à proprement parlé la rétribution se fait par le biais des émotions que nous avons ressentis au sortir de ces rêves. C'est donc transformer les rêves et les émotions en monnaie qui m'a assez chagriné.

J'ai également trouvé que l'histoire et les personnages n'étaient pas assez travaillé en profondeur. Certains éléments via des évènements apparaissent mais sans qu'il y ait de suite donnée à cela, on ne voit pas vraiment les personnages évoluer. le roman n'évoque qu'une partie, un passage dans la vie des personnages, on ne les suit que sur un laps de temps très courts. J'ai été assez gênée par rapport à un personnage, Nicolas. Alors, je me remets dans le contexte qu'il s'agit d'un roman coréen, écrit par une coréenne et donc qui ne possède pas la même histoire et traditions que nous mais malgré tout utiliser cette image, ce personnage dans ce roman et de cette manière est assez déplacé.


Si de manière générale, je reste perplexe quant à cette lecture, j'ai malgré tout apprécié certains passages qui sont pleins de bienveillance et d'humanité envers les dormeurs comme c'est le cas du chanteur où sans rêves d'inspiration mais seulement par la force de sa persévérance et de son travail il parvient à atteindre son but ; j'ai trouvé l'idée des rêves avec les défunts originale et sensible enfin certains personnages notamment parmi les créateurs avec Maxim et Animora Bancho où bien que les rêves soient leurs travails il semble poindre une réelle affection et une volonté d'aider les destinataires de ces rêves.



L'histoire le grand magasin des rêves de Lee Mi-ye balance entre deux éléments contradictoires avec d'un côté l'aspect commercialisation des rêves et une mise en scène de la fabrication et de la compétition entre créateurs de rêves qui donnent un sentiment de malaise et de l'autre des personnages, des discours parfois « trop » pleins de bons sentiments qui créent un déséquilibre et donnent l'impression que l'on ne voit pas trop où veut en venir l'autrice avec son roman. Ainsi, je n'ai pas compris le fait de commercialiser les rêves je pense que l'autrice aurait pu trouver une autre manière de raconter son histoire.
J'aurais apprécié qu'il y ait un développement plus important de certains personnages, que d'autres ne soient pas présents ou du moins sous cette forme et surtout que l'on enlève l'aspect commercial des rêves.

Le grand magasin des rêves est une lecture qui se lit très bien et assez vite malgré le fait que le début avec l'arrivée de Penny et la mise en place de l'histoire est un peu longue, on rentre ensuite facilement même si certains passages m'ont gênés.
Je ressors assez indécise sur le fait de savoir s'il m'a plu ou pas, à vous de découvrir en le lisant.
Lien : https://autempsdeslivres.wor..
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