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Critique de JosephAlexianHeartfire
• « Bot-9 : histoire complète » de Derek Laufman, publié chez Aventuriers d'Ailleurs.
• Cette bande dessinée m'a été proposée à l'occasion du programme Masse Critique d'Avril 2024 : Cap vers les belles pages. Je profite donc de l'occasion pour remercier une énième fois Babelio pour ce programme, mais également Aventuriers d'Ailleurs pour le don, en échange d'une critique, de cette bande dessinée.
[𝐋𝐞 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞]
• Qui dit Avril, dit « Mois de la bande dessinée », que chaque année, je m'empresse de démarrer sans attendre ! Et je suis très heureux d'avoir reçu Bot-9, car celui-ci est non seulement une bande dessinée sympathique, mais elle sera aussi un outil idéal lors de mes animations auprès des enfants. Tout comme la série des Linette ou du Petit Poilu, on est en face d'un album jeunesse d'un style bien particulier : Celui de la bande dessinée qui n'utilise aucune bulle (hé hé hé..) de dialogue ! Un style que j'ai assez peu vu, mais qui lorsqu'il est bien fait apporte une lecture aux souvenirs mémorables. Et mon verdict est sans appel, c'est parfaitement réussi de mon côté.
• Si l'on oublie la description Babelio du livre qui révèle la fin de l'histoire, ce qui est vraiment dommage pour ceux qui auraient aimé se faire surprendre, cette aventure nous emmène dans une traversée dont la finalité reste vraiment obscure jusqu'à la toute fin du récit. J'ai vraiment été surpris par cette fin et me suis demandé tout au long du récit ce qu'il allait bien pouvoir advenir de ce pauvre poisson trimballé contre son gré, du but qu'avait bien pu se fixer cet inventeur perché sur son rocher au milieu de l'océan. Justement, cette fin laisse à réfléchir, et sans vous spolier, sachez que la destinée notre ami aquatique vous rappellera sans doute quelque chose.
• On regrettera peut-être que cette aventure n'ait pas creusé encore plus loin l'exploration de ce monde si intrigant et si proche du notre d'une certaine façon, et on ne pourra s'empêcher de se demander où sont passés les autres BOT qui ont précédés notre jeune poisson prénommé Spero , son nom étant annoncé dans les pages consacrées à la création de l'histoire par l'auteur en fin d'album. On ressent une légère frustration par rapport à ces éléments et c'est ce qui fera que cette bande dessinée ne pourra pas être qualifiée de parfaite, malgré ses qualités.
• L'inspiration miyazakienne m'a directement traversée l'esprit lors de ma lecture, avec ses personnages, l'aspect poétique et gentiment moralisateur de l'histoire, la patte graphique.. La chose est d'ailleurs directement confirmée par l'auteur dans les dernières pages du livre, celui-ci ayant comme moi découvert le maître sur le tard. le dessin est très beau, dans un style qui rappelle beaucoup des films d'animation bien connus, hors Miyazaki. C'est coloré, avec des décors tantôt enchanteurs, tantôt triste. le dessin se prête parfaitement à l'ambiance de cette aventure particulière. Les fonds marins sont superbement illustrés, preuve en est la couverture de cet album qui donne terriblement envie de s'y plonger !
• Les pages traitant du processus créatif de l'auteur sont très intéressantes et apportes un regard différent sur l'oeuvre, l'auteur ayant fait quelques parallèles à sa vie personnelle et professionnelle.
• Les thématiques traitées ne sont pas nouvelles, à savoir : l'écologie et l'écosystème fragile, la société de consommation, la maltraitance animale, la surpêche.. Des sujets qui nous touches et nous concernent tous par bien des aspects. L'histoire est triste, terriblement triste, et j'avoue que je me suis senti un peu mal en appréciant ce voyage avant de découvrir les dernières cases.
[𝐋𝐚 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐞 𝐯𝐨𝐢𝐱 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐟𝐢𝐧]
• Un album qui ne marquera peut-être pas la prospérité, mais qui à sa manière apportera son soutien aux causes mentionnées plus haut. L'histoire reste sympathique à suivre et est idéal pour un large public. Je m'en servirais en animation auprès des enfants, car c'est un excellent outil pour parler de faune marine et du rapport à la nature et à l'animal.
Nan sérieux, j'aurais vraiment aimé savoir où ont terminés les autres BOT.. Curiosité malsaine sans doute.
• Cette bande dessinée m'a été proposée à l'occasion du programme Masse Critique d'Avril 2024 : Cap vers les belles pages. Je profite donc de l'occasion pour remercier une énième fois Babelio pour ce programme, mais également Aventuriers d'Ailleurs pour le don, en échange d'une critique, de cette bande dessinée.
[𝐋𝐞 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞]
• Qui dit Avril, dit « Mois de la bande dessinée », que chaque année, je m'empresse de démarrer sans attendre ! Et je suis très heureux d'avoir reçu Bot-9, car celui-ci est non seulement une bande dessinée sympathique, mais elle sera aussi un outil idéal lors de mes animations auprès des enfants. Tout comme la série des Linette ou du Petit Poilu, on est en face d'un album jeunesse d'un style bien particulier : Celui de la bande dessinée qui n'utilise aucune bulle (hé hé hé..) de dialogue ! Un style que j'ai assez peu vu, mais qui lorsqu'il est bien fait apporte une lecture aux souvenirs mémorables. Et mon verdict est sans appel, c'est parfaitement réussi de mon côté.
• Si l'on oublie la description Babelio du livre qui révèle la fin de l'histoire, ce qui est vraiment dommage pour ceux qui auraient aimé se faire surprendre, cette aventure nous emmène dans une traversée dont la finalité reste vraiment obscure jusqu'à la toute fin du récit. J'ai vraiment été surpris par cette fin et me suis demandé tout au long du récit ce qu'il allait bien pouvoir advenir de ce pauvre poisson trimballé contre son gré, du but qu'avait bien pu se fixer cet inventeur perché sur son rocher au milieu de l'océan. Justement, cette fin laisse à réfléchir, et sans vous spolier, sachez que la destinée notre ami aquatique vous rappellera sans doute quelque chose.
• On regrettera peut-être que cette aventure n'ait pas creusé encore plus loin l'exploration de ce monde si intrigant et si proche du notre d'une certaine façon, et on ne pourra s'empêcher de se demander où sont passés les autres BOT qui ont précédés notre jeune poisson prénommé Spero , son nom étant annoncé dans les pages consacrées à la création de l'histoire par l'auteur en fin d'album. On ressent une légère frustration par rapport à ces éléments et c'est ce qui fera que cette bande dessinée ne pourra pas être qualifiée de parfaite, malgré ses qualités.
• L'inspiration miyazakienne m'a directement traversée l'esprit lors de ma lecture, avec ses personnages, l'aspect poétique et gentiment moralisateur de l'histoire, la patte graphique.. La chose est d'ailleurs directement confirmée par l'auteur dans les dernières pages du livre, celui-ci ayant comme moi découvert le maître sur le tard. le dessin est très beau, dans un style qui rappelle beaucoup des films d'animation bien connus, hors Miyazaki. C'est coloré, avec des décors tantôt enchanteurs, tantôt triste. le dessin se prête parfaitement à l'ambiance de cette aventure particulière. Les fonds marins sont superbement illustrés, preuve en est la couverture de cet album qui donne terriblement envie de s'y plonger !
• Les pages traitant du processus créatif de l'auteur sont très intéressantes et apportes un regard différent sur l'oeuvre, l'auteur ayant fait quelques parallèles à sa vie personnelle et professionnelle.
• Les thématiques traitées ne sont pas nouvelles, à savoir : l'écologie et l'écosystème fragile, la société de consommation, la maltraitance animale, la surpêche.. Des sujets qui nous touches et nous concernent tous par bien des aspects. L'histoire est triste, terriblement triste, et j'avoue que je me suis senti un peu mal en appréciant ce voyage avant de découvrir les dernières cases.
[𝐋𝐚 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐞 𝐯𝐨𝐢𝐱 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐟𝐢𝐧]
• Un album qui ne marquera peut-être pas la prospérité, mais qui à sa manière apportera son soutien aux causes mentionnées plus haut. L'histoire reste sympathique à suivre et est idéal pour un large public. Je m'en servirais en animation auprès des enfants, car c'est un excellent outil pour parler de faune marine et du rapport à la nature et à l'animal.
Nan sérieux, j'aurais vraiment aimé savoir où ont terminés les autres BOT.. Curiosité malsaine sans doute.
