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Critique de iris29


Dés le départ, on est prévenu, une partie des personnages sera victime d'un accident à la fin...
( Et l'on prie tout du long, pour que ce ne soit pas nos préférés ! )


On est en 1947 dans les Cornouailles, et la famille Siddal a transformé son manoir en hôtel de charme. de charme, parce que sa situation au pied d'une falaise dans une petite crique n'a rien de banal. On a là, Madame, qui travaille dur pour que ses fils puissent faire des études supérieures, et Monsieur qui n'en fiche pas une. On a une intendante acariatre et feigniasse, colporteuse de ragot et une jolie domestique, Nancibel qui ne peut pas la supporter. Arrive un couple qui est en deuil de leur fille unique, un autre à la tête d'une famille de quatre enfants turbulents, dont trois ont été adoptés, une veuve et ses trois filles tristounettes, un homme d'église qui fait vivre l'enfer à sa fille, et une écrivaine délurée accompagnée de son chauffeur-gigolo. Tout un panel de clients, qui au fil de la semaine vont intéragir, se transformer, transformer les autres, faire le bien , ou faire le mal. Agitez dans un chekker et tout est réuni pour une grosse crise ou Un Festin ..
Et à la fin, il n'en restera qu'une poignée...
"Plouf, plouf !."


C'est un roman qui a beaucoup de charme, on est dans l'après guerre et certains n'ont rien oublié des privations.
Autant de caractères différents a un effet cocotte-minute auquel vient se rajouter cette falaise qui va ensevelir l'hôtel, faisant un nombre certain de victimes, et donc, il y a comme une petite bombe en attente d'exploser durant notre lecture .
Le suspens cohabite avec un style que n'aurait pas renié une Barbara Pym. l'histoire se passe en 1947. ..
On a aussi un petit côté cynique, un petit côté jubilatoire car ce roman est une fable, comme un exercice de style, construit autour des sept péchés capitaux que sont : la colère , l'avarice , l'envie , l'orgueil, la gourmandise , la paresse la luxure, représentés chacun par un personnage, parfaitement identifiable et parfaitement détesté par le lecteur. Forcément , à la fin, on a envie que ce soit ceux-là qui meurent !

Le tout est malin, jubilatoire, sacrément bien écrit, et très agréable à lire.
Alors, un petit séjour d'une semaine à l'hôtel Pendizack, ça vous dit ?


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