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Critique de gyselinck_dominique


Le 2 décembre 1940, le colonel Philippe Leclerc prend le commandement de Fort-Lamy au Tchad après avoir acquis le Gabon à la cause du général De Gaulle.

Les troupes présentes sur place sont également restées fidèles au général, tandis que la fissure franco-française s'est exportée jusqu'au beau milieu de l'Afrique, les troupes présentes au Niger voisin étant en effet fidèles à Pétain et au régime de Vichy.

Force est de constater que le matériel à disposition est bien faible et pas spécialement adapté au terrain, sans parler des moyens humains assez limités. Les troupes françaises ont, selon leurs homologues britanniques, une guerre de retard et un équipement d'un autre âge.

Mais penser que le colonel baisserait les bras à la lecture de cet inventaire famélique serait bien mal le connaître et tant pis pour ceux qui pensaient se trouver à l'abri des combats dans cette région reculée et sans le moindre intérêt stratégique.

Le plan du colonel Leclerc est simple : avec ce dont il dispose, il est clair qu'il ne fait peur à personne.
Il décide donc d'attaquer, de prendre Koufra, un fort italien en Libye, situé à plus de 1,500 km de sa position, dont une grande partie de la distance ne dispose même pas de route praticable, que du contraire, du sable, de la roche, et un seul point d'eau, dont on ne connaît pas l'état, vu qu'il est situé en zone occupée par l'ennemi.
Et puis une fois sur place, il faudra faire face à un ennemi équipé, organisé, reposé et supérieur en nombre, tout un programme.

Bref, un seul mot pour qualifier cette mission : Impossible.

Mais impossible n'est pas Leclerc, et ordre est donné de commencer les préparatifs pour que la famélique colonne puisse se mettre en route pour son rendez-vous avec L Histoire.

Pour Leclerc, l'aventure ne s'arrêtera que lorsque le drapeau français flottera à nouveau sur la cathédrale de Strasbourg, alors autant ne pas traîner dans ce coin de désert africain et se mettre en ordre de marche au plus vite.


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