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3,09

sur 536 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  

"De nombreux allemands avaient la certitude que l'univers mythologique nordique constituait le patrimoine naturel de l'Allemagne et recherchaient leur parenté avec les nations scandinaves.
     Ainsi :  deux personnages : un vieil universitaire spécialisé dans la littérature médiévale islandaise, alcoolique et colérique , accompagné d'un stagiaire : Valdemar, premier de la classe, nonchalant, plus intéressé par la paleographie que par la vie réelle,évoluent au fil des pages à la recherche d'un fragment de texte disparu. Et c'est ainsi, que nous, lecteurs, bénéficions , ou subissons, leurs déambulations , de pages en feuillets disparus, en livres recopiés les siècles précédants , de bibliotheques en cours de  déménagement, en auberges d'archivages(si, si : gite, repas et vieux papiers)
Les indices, permettant à l'intrigue d'évoluer, nous sont fournis par l'un des 2 protagonistes, comme un lapin sort du chapeau du prestidigitateur.
   Les 2 héros sont comme extraits d'une B. D. belge, schématiques et bien détourés, sautant et rebondissant de planches en pages.
Peut-on reprocher aux  noms des personnages ou des lieux  cités, d'avoir des consonnances qui ne facilitent décidément pas cette lecture peu fluide? La traduction parait même aggraver le probleme. La plume, elle même n'est pas" de haute volée ".
Certainement très documenté concernant la littérature islandaise, ce polar devient étouffant de par l'érudition affichée de son auteur.
     D'Arnaldur Indridason, j'ai prélevé ce livre car je  cherchais "le roi et l'horloger"...le mot roi...
Dans ce cas : erreur à éviter.
Je ne retrouve pas l'atmosphère du "jardin des jarres" ou de  " la dame en vert". Mais bien sûr, je voulais lire un polar , pas une "quête initiatique".L 'action dure, débute apres la p. 106 : 2 cadavres se superposent (idem dans "la dame en vert" ) , suivis successivement par 2 autres. le manuscrit aurait-il des pouvoirs maléfiques ?
Donc, de cet auteur, j'ai préféré les écrits avec le commissaire Erlendur
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Indridason est selon moi un très bon auteur avec les livres policiers qui mettent en scène le commissaire Erlendur. le reste de ses romans me paraissent moins riches et moins intéressants. Et quand Indridason sort du genre policier ; j'apprécie encore moins. Ce qui est le cas pour le livre du roi, roman d'aventures par excellence : les personnages sont en quête d'un livre rare, un trésor de la littérature. Lecture sympathique mais pas passionnante. Pourtant le prologue était de bon augure. Dans les années 50, Valdemar, un jeune étudiant qui a tout à apprendre, va poursuivre ses études à Copenhague avec un professeur alcoolique, plutôt rustre. Leur relation initiale est compliquée mais très vite le professeur va entraîner l'étudiant dans sa folle quête : la quête de sa vie : retrouver le livre du roi, ce monument de la littérature islandaise. On oublie la crédibilité et on suit les aventures rocambolesque de ces 2 hommes à travers toute l'Europe.

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Les légendes du grand nord, récits épiques se situant à mi chemin entre la mythologie grecque et les textes sacrés (Bible, Thora) sont la passion de cet étudiant islandais qui va poursuivre ses études à Copenhague, sous la houlette d'un vieux professeur épris de boisson et, lui aussi, en quête du graal d'une nation qui a du mal à se trouver une identité.
Au gré de lettres manuscrites indéchiffrables, ils remontent des pistes jusqu'à l'occupation nazie (l'action se situe en 1955). Les nazis vouaient une adoration totale pour toute cette mythologie nordique, mettant en valeur la volonté et le courage et empreints d'une certaine pureté raciale.
Sans parler de tous ces noms aux consonances boréales qui sonnent à nos oreilles latines comme autant de cris métalliques, spécialement les patronymes islandais, où les consonnent se moquent allégrement des rares voyelles qu'ils ne martyrisent pas, force est de reconnaitre qu'on s'y perd un peu durant une bonne centaine de pages.
L'intrigue n'avance pas.
Et puis, d'un coup, sans crier gare, nous voilà propulsés dans l'Allemagne communiste (je rappelle que l'action se déroule au lendemain du traité de Varsovie) et, alors, tout s'accélère.
Ce qui me gêne en réalité dans ce faux polar, c'est le manque de style. Est-ce dû à un côté trop scolaire de l'auteur (on a l'impression de lire une thèse, un mémoire) ou à une traduction trop sage, quoi qu'il en soit cela sonne un peu comme une suite d'actions et de descriptions sans profondeur, sans signature, sans âme.
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Livre destiné aux amateurs de la culture nordique J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman. L'intrigue est très alambiquée et il y a de nombreux noms islandais difficiles à retenir. Malgré mes efforts et ma motivation, j'ai abandonné à la page 80...
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Indridason a voulu sans doute s'offrir une petite récréation. Pas de polar cette fois, encore qu'il y ait de nombreux points communs avec ce genre particulier. Pas de commissaire à la recherche de coupables, mais un vieux professeur sympa bien qu'alcoolique obstiné par « le livre du roi », ce manuscrit ancien, oeuvre culte de la civilisation islandaise, qu'il a perdu et qu'il veut absolument récupérer.
La lecture de ce roman m' a fait passer par des sentiments fort différents. Au début l'auteur plante le décor et nous présente Valdemar, un jeune étudiant islandais qui rejoint le professeur à Copenhague pour y suivre des études sur la littérature ancienne de son pays. Cela m' a semblé ennuyeux, les noms islandais foisonnent, impossible de les retenir bien sûr mais ce n'est heureusement pas important.
Petit à petit je suis devenu plus indulgent car Indridason est toujours un maître du suspense et j'ai considéré cette lecture comme une récréation, mais pour moi cette fois. le professeur entraîne son élève (presque malgré lui) dans un périple sans fin pour retrouver son trésor, que de méchants ex-nazis (nous sommes en 1955) convoitent également. Cela permet d'apprendre un peu de l'histoire islandaise, libérée totalement du Danemark en 1944, et aussi des théories scabreuses du régime nazi.
Puis tout dérape ! Il y a des morts et des blessés, nos deux héros ont un révolver sur la tempe, on se croirait dans un album de Tintin, comme le dit très justement une autre lecteur Babelio, mais cela ne choque pas dans une BD vieille de quatre-vingts ans. Ce qui choque ici, ce sont les énormités que le lecteur doit accepter. Accusés de meurtres en Allemagne, le professeur et Valdémar sont recherchés par les polices internationales mais n'en poursuivent pas moins leur chasse au trésor comme si tout allait bien. Rattrapé par ses ennemis après un épisode digne d'un mauvais James Bond, le professeur dit préférer mourir que de ne pas ramener le « livre du roi », et exige que son jeune disciple fasse de même.
Pour savoir qui a été sauvé, et ce qui a été sauvé, il faut avoir la patience d'arriver aux toutes dernières pages. Bon courage !
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Parfois la lecture d'un 4e de couverture réussi vous fait acheté un livre. C'est ce qui m'est arrivé avec le "Livre du roi". Après lecture, un petit polar islandais, une série B. L'histoire d'un vieux professeur et de son élève courant après un manuscrit volé, imité par d'anciens et méchants nazis. Les personnages sont fades et cette soi-disant quête effrénée également. Je n'ai pas vraiment vibré. Une copie ratée d'Indiana Jones.
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Arnaldur Indridason ne m'a jamais déçue par le passé...j'ai lu énormément de ses livres...peut être et surement tous.... Alors quand j'ai commencé "Le livre du roi", je n'avais aucun doute. Je pensais, qu'une fois encore, comme d'habitude, j'allais être embarquée dans l'histoire et les énigmes successives...Mais ça n'a pas été le cas pour "Le livre du roi" ! Une première pour moi avec cet auteur ! J'ai eu beaucoup de mal à finir le livre, mais je l'ai fait quand même. Il n'empêche, je ne laisserai pas Arnaldur Indridason de côté à l'avenir, et serai toujours curieuse de découvrir d'autre écrits de lui !
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Me voilà perplexe après la lecture de ce roman. J'ai eu beaucoup de mal à retrouver le style d'Arnaldur Indridason dans cette histoire à l'écriture narrative assez pauvre ponctuée de répétitions régulières. L'impression de lire un premier roman pas très bon sur lequel l'auteur n'aurait pas pris la peine de relire et corriger à perdurer tout au long de la lecture. le démarrage est long, voire un peu ennuyeux. À l'image de son récit le narrateur Valdemar est un personnage lisse, sans caractère. Il faut attendre un bon quart du livre avant qu'il ne se passe réellement quelque chose d'intéressant au niveau de l'intrigue et même là, j'ai eu peine à y trouver de l'intérêt. Parfois quelques soubresauts dans l'histoire donnent un peu de relief à la lecture mais ne suffisent pas, malheureusement, à en faire un bon roman.


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Pour moi , Arnaldur Indridason est un très grand romancier . J'ai lu la plupart de ses ouvrages avec plaisir et j'ai ainsi découvert la profondeur de son approche psychologique de ses personnages , même si la noirceur est souvent au rendez -vous.

Mais pour ce "livre du roi " , Indridason rate son coup. La trame est lente ; elle peut être passionnante pour des érudits islandais mais pour les autres. . ? Il faut attendre la moitié du livre pour que se mette en route l'action .
Un conseil : relisez "Étranges rivages " plutôt que de vous lancer dans " le Livre du Roi"
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Quand on a l'habitude de lire les enquêtes du commissaire Erlendur, on ne peut s'empêcher d'être un peu déçu par "Le livre du roi"...

J'étais intriguée par le sujet de départ, un peu dans la veine de Da Vinci Code : un manuscrit perdu depuis des siècles, une quête historique, avec en toile de fond un pays et une culture qui m'attire beaucoup, à savoir, l'Islande.
Malheureusement les personnages principaux sont un peu caricaturaux : le jeune étudiant qui a tout à apprendre, un peu fragile et naïf et le professeur plus âgé avec un lourd secret qu'il tente d'oublier dans la boisson.
Je me suis un peu perdue dans toute l'histoire de ce manuscrit d'une valeur inestimable pour le peuple islandais avec tout ces noms en "-son" qui ne sont pas communs par chez nous et toutes ces péripéties entourant leur histoire. Mais ce n'est pas ce qui m'a le plus gênée.

Ce qui m'a vraiment déplu ce sont les situations assez rocambolesques qui entourent cette quête et l'incroyable chance des personnages principaux ! La scène qui m'a le plus interloquée : la fuite de Berlin Ouest vers l'Allemagne de l'Est alors qu'ils sont tous les deux recherchés par la police. C'est bien connu les frontières en temps de Guerre Froide n'étaient pas du tout surveillées !
Quand on connait la finesse des enquêtes d'Erlendur, c'est à se demander s'il s'agit du même auteur !

On sent que l'auteur a voulu rendre hommage à son pays et ses trésors patrimoniaux, mais à mon sens c'est un peu raté ...

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