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Critique de marina53


Alors qu'elle rentre de son travail, Beyah, 19 ans, trouve sa mère allongée sur le canapé, le regard vide et rivé sur le portrait de mère Teresa, une aiguille dans le bras. Si plus d'une fois elle l'a retrouvée ainsi, inconsciente et amorphe, elle sait que cette fois-ci, cela semble définitif. Une fois les constatations faites, le corps emmené, l'aide gentille mais vaine du shérif, la jeune femme, sur conseil de ce dernier, décide malgré tout d'appeler son père. Un père qui n'en a que le nom, qui a appris son statut lorsque Beyah avait trois mois, mais qui, à défaut d'être présent, versait une pension alimentaire tous les mois. Si elle passait deux semaines par an chez lui, elle n'a plus de nouvelle depuis deux ans. Mais, sans argent et sans logement, elle n'a d'autre choix que de lui demander de l'héberger avant sa rentrée scolaire, dans une faculté de Pennsylvanie où elle a obtenu une bourse pour jouer dans l'équipe de volley-ball. Une demande que Brian accepte aussitôt sans savoir que sa mère est décédée. Aussi, avec ses maigres affaires, Beyah quitte le Kentucky et s'envole pour le Texas où l'attendent celui-ci, sa belle-mère, Alana, et sa demi-soeur, Sara, dans leur maison d'été, sur une presqu'île touristique. Accueillie chaleureusement par sa nouvelle famille, elle va également faire connaissance avec les amis de Sara, dont Samson, le voisin, un jeune homme qui l'intrigue aussitôt...

Beyah est une jeune femme forte, courageuse, qui a dû travailler en dehors de l'école pour ne serait-ce que remplir le frigo et qui n'a jamais baissé les bras. Aux côtés d'une mère droguée et guère maternelle, elle a su se relever sans l'aide de personne, face aux épreuves de la vie. Si la mort de cette dernière en est une, elle saura là encore rebondir et faire appel à son père. Et ce qu'elle découvre au Texas est bien loin de la vie qu'elle menait jusqu'alors. Une vraie famille dont chaque membre se soucie de l'autre. Dommage d'ailleurs que Colleen Hoover n'ait pas exploité plus en profondeur ces relations familiales. Même si elle dépeint celle liant Beyah à sa demi-soeur, il n'est finalement que peu question de celle avec son père. Elle accorde beaucoup plus d'importance à la relation qui unit Beyah et Samson, un jeune homme énigmatique, de prime abord froid et distant, qui s'occupe de la location des cinq maisons que possède son père. du moins, c'est ce qu'il affirme. Car, comme elle, il cache de nombreux secrets. Au fil des pages, l'on assiste, ainsi, à leur rapprochement. Si l'intrigue manque parfois de rythme et de rebondissements, la fin, quant à elle, offre son lot de surprises. Un roman empreint de pudeur, à la fois de force et de douceur et d'espoir...
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