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Critique de tourne_la_page
Et voilà mon deuxième livre lu en anglais, on va croire que je suis devenue bilingue ! :) Plus sérieusement, j'ai été très contente et soulagée de voir que j'ai pris beaucoup moins de temps à le lire que The summer I turned pretty (qui est le premier livre que j'ai lu en anglais), et que c'était bien plus facile. Comme quoi, lire en dans une autre langue c'est rien de bien sorcier : il faut se lancer, les premiers livres vont être compliqués mais après, ça coulera tout seul et il faut dire que c'est très gratifiant de voir qu'on s'améliore petit à petit !
Mais bref, j'avais pas mal entendu parler de ce livre car Colleen Hoover est quand même une madame assez connue dans son milieu, et j'avais envie de le lire depuis pas mal de temps. le truc c'est que j'avais très peur de ne pas arriver à rentrer dans l'univers et de ne pas autant l'aimer que s'il était en français, donc je ne faisais que repousser la lecture, et c'est comme ça que je me suis retrouvée à lire ce livre qui est une romance d'été en fin octobre..
Bon, niveau timing et concordance du climat c'était pas trop ça, donc je n'étais pas non plus à fond dedans, mais ça m'a fait plaisir de retrouver un peu de soleil !
Ensuite, la grande impression qui se dégage de ce roman c'est cette grosse romance bien mignonne et un peu clichée (un peu beaucoup même).
Bien sûr, il y a d'autres aspects de l'histoire un peu plus complexes dont je parlerai après, mais il faut bien dire que les trois premiers quarts sont uniquement de la romance. C'est évidemment adorable : un petit coup de foudre, de l'attirance réprimée, des attentions mignonnes à chaque chapitre, mais même pour moi qui aime beaucoup la romance, ça commençait à faire un chouïa trop.
Et puis on sent le plot twist venir gros comme une maison, même si je ne pourrais pas dire si c'est facilement devinable ou pas parce que je me suis fait spoiler (sur Pinterest en plus, la honte TT), mais ça permet de rajouter un peu d'action.
C'est juste dommage que ce soit un peu lent le reste du temps même s'il y a des sujets sous-latents comme la pauvreté et l'addiction, mais je ne les ai pas trouvé particulièrement bien traités. Cette barrière infranchissable que l'autrice dresse entre les riches et les pauvres, et le fait qu'elle les caricature un peu : les gens aisés en les faisant passer pour des égoïstes avec des oeillères devant les yeux ne pensant qu'à eux-même, et les moins aisés comme bloqués dans ce statut qui leur est imposé, tout ça ne m'a pas beaucoup plu.
Donc ce n'est pas ça qui va rajouter de la profondeur au roman non plus.
Les personnages auraient pu être géniaux et remonter un peu la note, et franchement ils sont sympathiques et on s'attache à eux. Beyah est assez complexe et très bien comme personnage principal, on peut s'identifier un peu à elle par moments, sans oublier Samson avec ses couchés de soleil qui est adorable (et le chien s'il vous plaît !!).
Mais après, ils ne sont pas non plus incroyables ou mémorables.
Néanmoins, j'ai eu la gorge nouée vers la fin du livre en lisant certains passages, ce qui prouve que je me suis bien attachée aux personnages et à la romance malgré moi. La plume est simple mais j'avais choisi ce livre en partie pour ça et elle est quand même plus développée et immersive que celle de The summer I turner pretty.
Donc, dans l'ensemble, c'était sympa et plaisant à lire, pas fantastique ou particulièrement frappant, mais j'ai passé un bon moment et c'était très abordable en anglais.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Mais bref, j'avais pas mal entendu parler de ce livre car Colleen Hoover est quand même une madame assez connue dans son milieu, et j'avais envie de le lire depuis pas mal de temps. le truc c'est que j'avais très peur de ne pas arriver à rentrer dans l'univers et de ne pas autant l'aimer que s'il était en français, donc je ne faisais que repousser la lecture, et c'est comme ça que je me suis retrouvée à lire ce livre qui est une romance d'été en fin octobre..
Bon, niveau timing et concordance du climat c'était pas trop ça, donc je n'étais pas non plus à fond dedans, mais ça m'a fait plaisir de retrouver un peu de soleil !
Ensuite, la grande impression qui se dégage de ce roman c'est cette grosse romance bien mignonne et un peu clichée (un peu beaucoup même).
Bien sûr, il y a d'autres aspects de l'histoire un peu plus complexes dont je parlerai après, mais il faut bien dire que les trois premiers quarts sont uniquement de la romance. C'est évidemment adorable : un petit coup de foudre, de l'attirance réprimée, des attentions mignonnes à chaque chapitre, mais même pour moi qui aime beaucoup la romance, ça commençait à faire un chouïa trop.
Et puis on sent le plot twist venir gros comme une maison, même si je ne pourrais pas dire si c'est facilement devinable ou pas parce que je me suis fait spoiler (sur Pinterest en plus, la honte TT), mais ça permet de rajouter un peu d'action.
C'est juste dommage que ce soit un peu lent le reste du temps même s'il y a des sujets sous-latents comme la pauvreté et l'addiction, mais je ne les ai pas trouvé particulièrement bien traités. Cette barrière infranchissable que l'autrice dresse entre les riches et les pauvres, et le fait qu'elle les caricature un peu : les gens aisés en les faisant passer pour des égoïstes avec des oeillères devant les yeux ne pensant qu'à eux-même, et les moins aisés comme bloqués dans ce statut qui leur est imposé, tout ça ne m'a pas beaucoup plu.
Donc ce n'est pas ça qui va rajouter de la profondeur au roman non plus.
Les personnages auraient pu être géniaux et remonter un peu la note, et franchement ils sont sympathiques et on s'attache à eux. Beyah est assez complexe et très bien comme personnage principal, on peut s'identifier un peu à elle par moments, sans oublier Samson avec ses couchés de soleil qui est adorable (et le chien s'il vous plaît !!).
Mais après, ils ne sont pas non plus incroyables ou mémorables.
Néanmoins, j'ai eu la gorge nouée vers la fin du livre en lisant certains passages, ce qui prouve que je me suis bien attachée aux personnages et à la romance malgré moi. La plume est simple mais j'avais choisi ce livre en partie pour ça et elle est quand même plus développée et immersive que celle de The summer I turner pretty.
Donc, dans l'ensemble, c'était sympa et plaisant à lire, pas fantastique ou particulièrement frappant, mais j'ai passé un bon moment et c'était très abordable en anglais.
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