>
Critique de NewHorizon
Issu d'une famille de soldats, Jacques Hogard est officier supérieur au Commandement des Opérations Spéciales lorsque se déclenchent les évènements de 1998 au Kosovo. Il prend le commandement du Groupement interarmées des forces spéciales qui sera sur le terrain suite à l'échec de la "négociation" de Rambouillet (échec savamment orchestré par l'OTAN afin de pouvoir déclencher les bombardements).
Une fois sur le terrain, Jacques Hogard y découvre les manipulations et les mensonges des médias occidentaux, qui tentent par tous les moyens de donner une mauvaise image de la Serbie tout en soutenant une organisation criminelle albanaise, l'UCK. Jacques Hogard, au courant des relations historiques qui lient la France à la Serbie, s'interroge sur l'action de l'armée française envers son alliée d'hier.
S'il n'a pu aller à l'encontre de sa fonction (il est avant tout militaire français), il a toutefois tenté de protéger des serbes livrés aux indépendantistes albanais. Alors que les troupes de l'UCK se livrent à des massacres sur des civils et détruisent des monastères orthodoxes avec l'appui des troupes de l'OTAN (notamment les unités anglaises), le commandant français fera tout son possible pour sauver le monastère de Devic, allant à l'encontre des consignes de ses alliés de l'OTAN. Son audace lui vaudra une décoration, l'Ordre royal de Saint Sava, la plus haute distinction de l'Eglise serbe orthodoxe.
Plus qu'un conflit balkanique, l'auteur nous montre ici le déclin et l'asservissement des nations européennes occidentales envers l'OTAN. L'Europe est morte à Pristina.
Une fois sur le terrain, Jacques Hogard y découvre les manipulations et les mensonges des médias occidentaux, qui tentent par tous les moyens de donner une mauvaise image de la Serbie tout en soutenant une organisation criminelle albanaise, l'UCK. Jacques Hogard, au courant des relations historiques qui lient la France à la Serbie, s'interroge sur l'action de l'armée française envers son alliée d'hier.
S'il n'a pu aller à l'encontre de sa fonction (il est avant tout militaire français), il a toutefois tenté de protéger des serbes livrés aux indépendantistes albanais. Alors que les troupes de l'UCK se livrent à des massacres sur des civils et détruisent des monastères orthodoxes avec l'appui des troupes de l'OTAN (notamment les unités anglaises), le commandant français fera tout son possible pour sauver le monastère de Devic, allant à l'encontre des consignes de ses alliés de l'OTAN. Son audace lui vaudra une décoration, l'Ordre royal de Saint Sava, la plus haute distinction de l'Eglise serbe orthodoxe.
Plus qu'un conflit balkanique, l'auteur nous montre ici le déclin et l'asservissement des nations européennes occidentales envers l'OTAN. L'Europe est morte à Pristina.
