AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Morphil


Evelyne Heyer reprend dans cet ouvrage la plupart des fondamentaux développés dans "l'odyssée des gènes".
Où est l'intérêt alors ? Si on a lu le livre précédemment cité la question semble légitime. Je ne peux que proposer mes réponses.
Une des grandes qualités de ce livre est ça simplicité. Rendre compréhensible une science particulièrement complexe n'est pas chose aisée. Et bien ici, tout est limpide, même les nombres pour ceux que les mathématiques rebutent. Je n'irai pas jusqu'à affirmer qu'on pourrait lire cette ouvrage à des enfants de maternelle mais ... Avec un peu de mise en scène, du papier et des crayons de couleurs, pourquoi pas ?
Comment parvenir à vulgariser à ce niveau ?
L'ouvrage, qui suit une chronologie, celle de l'évolution, est fait de chapitres très courts, assez spécialisés même si, parfois, des notions se croisent et se recoupent. Illustré par des exemples simples puisés dans notre quotidien où dans la vie de l'autrice, la génétique devient presqu'un jeu d'enfant. On pourrait facilement imaginer des cours dont la base serait un chapitre de cet opus.
J'ai eu la chance d'assister à une des conférences données par Evelyne Heyer il y a quelques jours (c'est à l'entrée que j'ai acheté ce livre). On retrouve ici, un peu plus détaillé, l'ensemble de cette conférence. et les réponses aux questions qui ont été posées. L'ouvrage comme l'exposé est lumineux.
C'est une fois encore la démonstration que, l'ostracisation, l'eugénisme, la fermeture et le replis sur soi sont, non seulement des impasses mais des non-sens, des contre-vérités, n'en déplaise aux tenants du suprémacisme.
D'où qu'on soit, nos gènes sont identiques à 99,9%.
Puis, l'homme est, par essence même, un migrant, un peuple qui migrera encore pour continuer à vivre.
Nous sommes tous cousins. C'est ce que ce livre et la science démontrent. Il est temps de l'accepter.
A lire en famille, à picorer en fin de repas plutôt que s'avachir sur des fauteuils pour s'abrutir devant des programmes débiles. Pour faire travailler les langues et secouer nos neurones, tous ensemble, de tous âges. Nous sommes une espèce animal sociale, ne l'oublions pas.
Loin des positions partisanes, des affirmations infondées, des théories complotistes et des délires fantaisistes, le propos et sa conclusion sont indéniables.
Allez, je vous garanti que c'est facile.
Commenter  J’apprécie          3728



Ont apprécié cette critique (37)voir plus




{* *}