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Critique de Deslivresalire


L'un des petits boulots de Cari Mora c'est d'entretenir et surveiller une des maisons anciennement occupée par Pablo Escobar en Floride, dans la baie de Byscane.

Lorsque Hans-Peter Schneider, psychopathe sanguinaire, et ses hommes louent les lieux, elle sait bien que ce n'est pas pour les occuper en villégiature, ni pour tourner un film comme ils le prétendent.

En réalité, ils cherchent le coffre dans lequel "el Chapo" a conservé entre vingt-cinq et trente millions de dollars en lingots d'or.

La difficulté, c'est que le coffre est piégé et que Schneider doit se faire aider par un ancien associé d'Escobar, sous la coupe d'un autre tueur tout aussi avide de trouver le coffre et de s'accaparer son contenu : Don Ernesto, le protecteur de Cari.

Entre coups fourrés et petits arrangements immoraux, l'un d'entre eux finira bien par ouvrir ce coffre... ou par exploser avec lui. Mais quoi qu'il en soit, les deux malfrats sont prêts à tout pour y parvenir.

A mon avis :
Il existait effectivement dans la maison d'Escobar sur Miami, deux coffres ayant appartenu au patron du Cartel de Medellín. Ils ont été découverts lors de la destruction de la maison par son nouveau propriétaire (un français). Malheureusement, le premier fut dérobé avant même que le nouveau maître des lieux ne le récupère, le second ayant été directement confié à sa banque sans que l'on en connaisse le contenu...

Partant de cette information, Thomas Harris nous brode ici un scénario dans lequel les mafieux et autres psychopathes sont prêts à tout pour récupérer le contenu d'un coffre enterré sous la maison et qui contiendrait plusieurs dizaines de millions de dollars en valeur.

Si cette histoire promettait de nous tenir en haleine par son originalité et son réalisme, elle ne propose finalement qu'un plat roman policier, qu'on a peine à nommer thriller et que l'auteur a voulu pimenter avec la sauce qui a fait son succès dans ses romans précédents : la brutalité et la cruauté de ses personnages (Cf. le silence des agneaux, etc.). C'est trop peu.

Ici, Hans-Peter Schneider joue le rôle du malade prenant plaisir à dissoudre à l'acide ses victimes, forcément innocentes, ou à les mutiler horriblement.

On est malheureusement soit dans la caricature, soit dans du réchauffé. On y croit peu car le scénario est survolé, rarement et seulement approfondi pour évoquer le passé de l'héroïne.
L'histoire et les personnages sont caricaturaux, les moments forts bâclés et improbables, l'intrigue prévisible, jusqu'à la fin.

Certains protagonistes font une apparition furtive, sans qu'on en comprenne le sens et brouillant ainsi le fil du récit.

Au final, ce roman qui partait avec du potentiel se referme avec l'impression d'avoir lu un roman de gare, vite torché, sans grande inventivité. Dommage...


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