Les premières pages du roman de
Yannick Haenel retracent l'instant où
Jan Karski témoigna devant la caméra de
Claude Lanzmann pour son film
Shoah. L'auteur dit d'ailleurs que c'est en voyant le film qu'il a eu l'idée du livre. Face à la caméra, un homme tente difficilement de briser le silence qu'il s'impose depuis des années, incapable de parler de ce qu'il a vu. de transmettre de nouveau le message qu'il a en vain tenté de faire passer au monde en 1942.
Dans la seconde partie du livre, Haenel livre le résumé du livre que
Jan Karski écrivit à la fin de la guerre, espérant peut-être que l'écriture parviendrait à faire passer ce que la parole n'était pas parvenue à faire entendre. Ainsi le lecteur découvre « Mon témoignage devant le monde », un témoignage sobre, pudique malgré l'horreur qu'il décrit. Ce qui le rend d'autant plus fort et terrifiant.
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