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Critique de Curcumaandco


Je te vois partout est le genre de roman qui, sous ses airs innocents, laisse une marque assez profonde dans votre esprit.
Nous suivons Louise et Clem, deux soeurs complètement différentes l'une de l'autre. Alors qu'une est blonde comme les blés, l'autre a une chevelure d'un noir de jais. Quand l'un est discrète et appliquée, l'autre est extravertie et fonceuse. Une sorte de Yin et de Yang à la nord-américaine que nous suivons sur plusieurs décennies.

Dès le début du roman, nous sentons cette tension palpable entre les deux protagonistes que seulement quelques années séparent. Les coups sont silencieux mais néanmoins vifs et brusques. J'avançais dans cette lecture avec précaution, me demandant quand est-ce que l'une empoignerait l'autre par les cheveux.

Les pages se tournent, les années passent, la distance s'installe entre les deux soeurs qui vivent à des milliers de kilomètres l'une de l'autre. Mais, contre toute attente, si les liens invisibles ne se rompent pas, ils s'accroissent. Et c'est là que la magie de la plume de Julia Glass opère. Elle parvient à mettre en mots l'indicible, à retranscrire des émotions qui se cachent parfois au plus profond de nous. Elle nous montre à quel point les liens du sang peuvent être résistants et salvateurs et cela, même lorsque la mort sépare.
Les apparences sont trompeuses comme le dit l'adage, cet adage qui résonne fort dans ce roman et qui laisse coi le lecteur.

Un roman comme je les aime sur les liens extrêmement délicats, fragiles mais aussi forts et tenaces qui se nouent entre les humains.
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