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Critique de Roggy


La culpabilité du survivant est un thème assez récurrent dans la littérature, surtout dans les récits des drames de la Seconde Guerre mondiale. Toutefois l'approche de Franz-Olivier Giesbert est assez novatrice car ce qui pourrait être retranscrit comme une suite de jérémiades et d'apitoiement, devient étrangement tragi-comique.

L'horreur et la fatalité cheminent main dans la main semant le chaos et notre héroïne va devoir affronter son destin d'une manière inéluctable et funeste... jusqu'à sa mort.

Les premières pages nous font vaguement évoquer l'écriture tarabiscotée d'Arto Paasilinna, et on se demande où l'auteur nous amène, avec un démarrage tambour battant et d'associations d'idées surprenantes.
A la fois drôle, politiquement incorrect et souvent cru, ce récit devient au fil des pages plus touchant et profond qu'on ne le croit.

L'odeur de la mort est présente partout.
La vie roule dessus les personnages, les renversant, faisant marche-arrière et les écrasant à nouveau dans un étrange ballet de sauvagerie.

Franz-Olivier Giesbert nous dit la lumière qu'apporte l'espoir mais aussi les heures sombres de l'Histoire. Beaucoup d'heures sombres.
Il nous dit la puissance des mots et des idées. Il nous raconte aussi la force de l'amour, les sacrifices endurés, la quête de liberté et ce qui reste après la lutte.

Nietzsche a dit: «  Il faut porter du chaos en soi pour accoucher d'une étoile qui danse »

Franz-Olivier Giesbert nous susurre « qu'il faut continuer à croire en l'homme malgré les hommes »

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