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Critique de Natiora
Alitée à cause de la fièvre, une femme a subitement envie de relire la "Trilogie new-yorkaise" de Paul Auster. Un acte manqué semble-t-il, car la dédicace à l'intérieur du livre lui rappelle Johanna, une de ses plus belles histoires d'amour, qui était à son chevet lorsqu'elle était justement clouée au lit à cause du paludisme. Une pensée en amenant une autre, elle repense aux figures qui ont marqué sa vie, à travers quatre chapitres.
Le premier chapitre est consacré à Johanna. Puis il y aura Niki, Alejandro et Birgitte. Trois femmes et un homme mais l'apparence est trompeuse, derrière le chapitre sur Alejandro c'est surtout son amie Sally qui apparaît en surbrillance.
La narratrice suit le cours de ses pensées en restant dans le cadre temporel de chacun des personnages. Si elle est le pivot de ses réflexions, la lumière est totalement projetée sur les autres, qui sont des personnalités affirmées, flamboyantes, voire clivantes. Elle contraste avec ces autres femmes par sa tiédeur, son suivisme. En d'autres termes, la narratrice ne m'a pas intéressée du tout. J'aurais préféré suivre davantage les autres.
Soyons honnête, je reconnais la qualité littéraire de l'ouvrage. J'ai pris plaisir à lire certains passages à voix haute parce que pour le style, ça envoie. Mais la forme ne peut suffire et le fond n'a pas réussi à me captiver. J'ai lu, j'ai apprécié, sans être plus touchée que cela et pire que tout, j'ai oublié ce que j'avais lu sitôt la dernière page fermée. Comme une jolie phrase écrite dans la buée.
Il y a des titres qui ne sont pas pour nous, celui-ci n'était pas pour moi. Aussi simple que ça.
Lien : https://lejardindenatiora.wo..
Le premier chapitre est consacré à Johanna. Puis il y aura Niki, Alejandro et Birgitte. Trois femmes et un homme mais l'apparence est trompeuse, derrière le chapitre sur Alejandro c'est surtout son amie Sally qui apparaît en surbrillance.
La narratrice suit le cours de ses pensées en restant dans le cadre temporel de chacun des personnages. Si elle est le pivot de ses réflexions, la lumière est totalement projetée sur les autres, qui sont des personnalités affirmées, flamboyantes, voire clivantes. Elle contraste avec ces autres femmes par sa tiédeur, son suivisme. En d'autres termes, la narratrice ne m'a pas intéressée du tout. J'aurais préféré suivre davantage les autres.
Soyons honnête, je reconnais la qualité littéraire de l'ouvrage. J'ai pris plaisir à lire certains passages à voix haute parce que pour le style, ça envoie. Mais la forme ne peut suffire et le fond n'a pas réussi à me captiver. J'ai lu, j'ai apprécié, sans être plus touchée que cela et pire que tout, j'ai oublié ce que j'avais lu sitôt la dernière page fermée. Comme une jolie phrase écrite dans la buée.
Il y a des titres qui ne sont pas pour nous, celui-ci n'était pas pour moi. Aussi simple que ça.
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