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Critique de _BNFA
Grâce à son métier d'éditrice, Annie François a pu allier sa passion inconditionnelle pour les livres à une nécessité professionnelle. Elle dévoile ici son rapport aux livres et à lecture, passant en revue ses habitudes de lectrice compulsive. Evoquant sa passion des livres avec un enthousiasme communicatif et un humour qui ne se dément pas au fil des très courts chapitres qui s'enchaînent, Annie François entraîne son lecteur dans l'intimité de sa bibliothèque personnelle. le sous-titre du livre (« autobibliographie ») en témoigne : il s'agit bien d'un témoignage personnel, mais dans lequel nombre de lecteurs se retrouveront.
Toujours légère et jamais moralisatrice, Annie François revient sur les petites manies des férus de livres : du rangement en piles instables qui menacent de s'écrouler au déchirement de devoir prêter un livre sans être certain de le récupérer, en passant par l'épineuse question des annotations, dessins et autres marques apposées sur le livre.
Ces anecdotes personnelles constituent autant de réflexions sur son rapport au livre et à lecture : bien plus qu'un simple objet, c'est un prolongement d'elle-même. Elle entretient un rapport quasi charnel avec les livres, s'attardant sur la poussière qui les recouvre, l'odeur de colle entre les pages, le murmure des pages que l'on tourne, la jaquette qui embarrasse ou encore le marque-page qui encombre.
Au fil des pages, elle parsème son témoignage de références littéraires. Voilà de quoi fournir aux lecteurs d'Annie François l'occasion d'enrichir leur propre bibliothèque et de faire de jolies découvertes.
Toujours légère et jamais moralisatrice, Annie François revient sur les petites manies des férus de livres : du rangement en piles instables qui menacent de s'écrouler au déchirement de devoir prêter un livre sans être certain de le récupérer, en passant par l'épineuse question des annotations, dessins et autres marques apposées sur le livre.
Ces anecdotes personnelles constituent autant de réflexions sur son rapport au livre et à lecture : bien plus qu'un simple objet, c'est un prolongement d'elle-même. Elle entretient un rapport quasi charnel avec les livres, s'attardant sur la poussière qui les recouvre, l'odeur de colle entre les pages, le murmure des pages que l'on tourne, la jaquette qui embarrasse ou encore le marque-page qui encombre.
Au fil des pages, elle parsème son témoignage de références littéraires. Voilà de quoi fournir aux lecteurs d'Annie François l'occasion d'enrichir leur propre bibliothèque et de faire de jolies découvertes.
