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Critique de lilibookncook
Des couleurs sombres, un titre accrocheur, et le nom de Franck Thilliez en couverture, comment résister à la tentation ? C'est avec un scénario amusant et original que cette bande dessinée un brin fantastique m'a charmé sans toutefois me convaincre complètement. Car entre l'aventure cauchemardesque de Tristan et Esteban, 14 ans, et leurs mystérieuses histoires personnelles, le souffle narratif reste pour moi un peu plat dans ce premier tome. N'empêche, c'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai tourné les pages de cette bande dessinée au graphisme plaisant et aux thèmes adolescents.
Recueilli par le professeur Angus et son fils Tristan depuis trois ans, Esteban ne se souvient plus de son passé. Désormais membre à part entière de cette famille, Esteban forme avec Tristan la "Brigade des cauchemars", brigade qui contribue à guérir des jeunes comme eux, de leurs terribles rêves.
Mis au point par le professeur Angus dans sa clinique du sommeil, ce dispositif expérimental consiste à se glisser dans un cauchemar pour en détruire l'origine. Et qui mieux que ces deux frères d'adoption pour mener à bien cette mission ? Justement, Sarah, 14 ans, dont les parents sont en instance de divorce souffre de cauchemars depuis des semaines. Les deux amis parviendront-t-ils à en trouver la source et le détruire ? Mais d'autres mystères se profilent...
Une atmosphère inquiétante, une méthode médicale atypique et des aventures risquées, voilà dans quelles sphères évoluent nos deux adolescents dont la vie semble sur le point de changer. En effet, tandis que Tristan et Esteban s'introduisent dans l'esprit de Sarah, cette dernière ne leur est peut-être pas si inconnue... Aussi, Albert Angus cache dans les entrailles de sa clinique un patient inconnu, enfermé et sous camisole. Qui est-il ? Pourquoi l'isoler ?
Au-delà de l'énigme personnelle des personnages, on comprend vite la dimension psychologique de la BD. Comment aborder la détresse adolescente ? C'est donc à travers le prisme des cauchemars que Franck Thilliez tisse la toile des maux de ces gamins. Solitude, abandon et transformation du corps, sont alors autant d'éléments à creuser et exposer à lumière crue des métaphores cauchemardesques.
Du trait de crayon qui n'est pas sans rappeler Joan Sfar, aux couleurs orageuses, le fil conducteur bien qu'intéressant m'a toutefois semblé un peu léger. Serait-ce dû aux seulement 56 pages ? Je pense que oui...
Un premier tome qui plante donc le décor et titille la curiosité malgré une légère déception. A suivre...
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
Recueilli par le professeur Angus et son fils Tristan depuis trois ans, Esteban ne se souvient plus de son passé. Désormais membre à part entière de cette famille, Esteban forme avec Tristan la "Brigade des cauchemars", brigade qui contribue à guérir des jeunes comme eux, de leurs terribles rêves.
Mis au point par le professeur Angus dans sa clinique du sommeil, ce dispositif expérimental consiste à se glisser dans un cauchemar pour en détruire l'origine. Et qui mieux que ces deux frères d'adoption pour mener à bien cette mission ? Justement, Sarah, 14 ans, dont les parents sont en instance de divorce souffre de cauchemars depuis des semaines. Les deux amis parviendront-t-ils à en trouver la source et le détruire ? Mais d'autres mystères se profilent...
Une atmosphère inquiétante, une méthode médicale atypique et des aventures risquées, voilà dans quelles sphères évoluent nos deux adolescents dont la vie semble sur le point de changer. En effet, tandis que Tristan et Esteban s'introduisent dans l'esprit de Sarah, cette dernière ne leur est peut-être pas si inconnue... Aussi, Albert Angus cache dans les entrailles de sa clinique un patient inconnu, enfermé et sous camisole. Qui est-il ? Pourquoi l'isoler ?
Au-delà de l'énigme personnelle des personnages, on comprend vite la dimension psychologique de la BD. Comment aborder la détresse adolescente ? C'est donc à travers le prisme des cauchemars que Franck Thilliez tisse la toile des maux de ces gamins. Solitude, abandon et transformation du corps, sont alors autant d'éléments à creuser et exposer à lumière crue des métaphores cauchemardesques.
Du trait de crayon qui n'est pas sans rappeler Joan Sfar, aux couleurs orageuses, le fil conducteur bien qu'intéressant m'a toutefois semblé un peu léger. Serait-ce dû aux seulement 56 pages ? Je pense que oui...
Un premier tome qui plante donc le décor et titille la curiosité malgré une légère déception. A suivre...
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
