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Critique de CatherineLavaud


Au premier coup d'oeil, la cover, à couper le souffle, promet des montagnes de mystère et de magie. Ce mélange de couleurs et de formes invite joyeusement à tourner la page afin de découvrir ce monde fantastique. Je m'attendais donc à une immersion totale dans un bain bouillonnant d'aventure et de surprises. Mais, j'avoue avoir été un peu déçue par le dérouler de l'histoire.

Pourtant, la palette de couleurs choisie pour ces pages est juste ravissante. On se laisse aisément bercer par ces teintes qui savent si bien mettre en valeur le monde surnaturel du Royaume d'Après. Une harmonie visuelle qui est le point fort de cette bande dessinée. Et cette couverture !... Un véritable appât pour les yeux, difficile de ne pas se laisser tenter par un tel visuel.

Cependant, en plongeant dans l'histoire, je me suis un peu retrouvée comme Christopher : déphasée et perdue, mais pas pour les mêmes raisons. le rythme effréné avec lequel l'histoire est menée ne m'a pas laissé le temps de m'attacher aux personnages ou de m'immerger pleinement dans leurs péripéties. Tout va trop vite, comme un sprint où l'on essaie désespérément de reprendre son souffle. Cela rend l'expérience un brin superficielle, car on effleure à peine la surface de ce monde et de ses habitants.

Les dessins, bien que colorés, ne m'ont pas totalement conquis non plus. Je les ai trouvés un peu simplistes, manquant parfois de clarté, ce qui n'aidait pas à suivre l'histoire avec aisance. Certes, il y a une certaine esthétique dans cette simplicité, mais elle ne suffit pas toujours à transmettre la complexité des émotions ou des situations décrites.

En conclusion, "Le Royaume d'Après" est une oeuvre qui, malgré ses promesses visuelles, peine à captiver entièrement, emportée par un rythme trop précipité et des graphismes qui ne rendent pas toujours justice à la richesse potentielle de son univers. C'est un rendez-vous manqué, mais pas une catastrophe pour autant. Il y a du potentiel, et je garde l'espoir que les prochains tomes sauront le réaliser pleinement. Pour l'instant, je reste un peu sur ma faim et c'est dommage. Mais nul doute que, à l'instar du bon vin, le prochain cru s'améliorera à l'aune des chroniques reçues, car, ne l'oublions pas, cette BD est toute jeunette dans le monde de l'édition.

Je remercie Masse Critique de Babelio ainsi que les Editions Lombard de m'avoir permis de découvrir ce petit livre

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