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Critique de HORUSFONCK


Délivrance.
C'est vers 1985 que j'ai vu le film de John Boorman. À l'époque, les magnétoscopes étaient hors de prix et les cinémas de Paris repassaient régulièrement des films déjà relativement anciens.
Peu de temps après, j'avais acquis le bouquin en collection J'AI LU.... qui fut ma dernière lecture de 2019.
De nouveaux décors se sont créés derrière mes yeux, au fur et à mesure de cette randonnée en compagnie de Lewis, Bobby, Drew et Ed le narrateur … foutue randonnée, qui vire au cauchemar survivaliste : La rivière n'est pas franchement bonne à descendre en canoë et certains indigène des bois sont de rencontre dangereuse…
Les cartes , si minutieusement étudiées, ne disent pas tout.
Pourtant, un accord musical entre Drew et sa guitare et Lonnie l'albinos joueur de banjo offrait un beau prélude à la ballade des quatre citadins…
Délivrance, James Dickey nous en étire la durée entre épreuves, douleurs et morts. Cette rivière, qui va bientôt être engloutie par un barrage, apparaît comme une créature hargneuse et capricieuse : C'est elle qui porte et fracasse, rend tout retour en arrière impossible.
Ce cours d'eau, entre calmes et tumulte, va meurtrir et donner naissance à un être nouveau avant de disparaître lui-même. Certaines sépultures resteront cachées et inviolées.
Délivrance, oeuvre captative, m'a tenu en haleine… asséché comme le soleil et rincé comme la rivière. J'étais content, comme Ed, de quitter ces eaux inhospitalières pour n'y point revenir.
Mais quel livre !
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