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Critique de Nikouette


Merci à Netgalley et aux éditions Slalom pour m'avoir permis la découverte de ce chouette roman.
Comme dans le roman « De l'importance de savoir rebondir » l'héroïne de ce livre a changé brusquement à l'adolescence, elle a pris beaucoup de poitrine entre autres et ne se reconnaît plus. Elle a honte de son corps qui l'embarasse et qu'ellevoudrait voir disparaître. Alors soit elle le sculpte à coups de filtres dans les vidéos qu'elle réalise pour les réseaux, soit elle le cache dans sa chambre au point de ne pas retourner en cours les trois premiers jours de la rentrée de septembre. L'ultimatum du CPE et de ses parents va l'obliger à y retourner, mais cela ne se fera pas sans heurts.
Ses parents vont aussi lui faire passer un contrat, outre ne rater aucune heure de cours dorénavant elle va aussi devoir faire les vendanges tôt le matin et tous les week-ends. (D'où le titre qui désigne la pause repas dans les vignes alscaciennes.) Là-bas elle va faire la connaissance d'autres jeunes de son âge qui fréquentent son lycée, notamment le fils du vigneron qui a un parcours de vie déjà très chahuté pour son âge, et elle va donc devoir davantage socialiser.
Elle va aussi essayer de se rabibocher avec sa meilleure amie qui n'a pas compris son silence soudain pendant l'été, qui en a été blessée et a fini par lui tourner le dos face à son mutisme.
L'autrice a toujours un humour que j'apprécie et des thèmes qui sans sortir complètement des sentiers battus sont traités de façon assez originale, faisant de ce roman un vrai plaisir de lecture malgré quelques thèmes bien lourds (deuil et alcoolisme entre autres).
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