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Critique de amuri59
Alice a trouvé son pays des merveilles dans ce village de montagne avec de la neige pour Noël, ce qu'elle n'a jamais connu jusque là. Dans cet endroit, elle a aussi réalisé son rêve avec la création d'une librairie/salon de thé dans un lieu cosy et plein de charme. Jusque là, on est bien dans les codes du livre guimauve de la période des fêtes, y compris avec une couverture rose bonbon ornée d'un cupcake dégoulinant de petits coeurs.
Le hic, c'est que le palpitant de la demoiselle a été malmené durant sa jeunesse et le début de sa vie d'adulte par une soeur souffrant d'un trouble de la personnalité qui se sent désemparée sans elle surtout au moment du jour du gros barbu. Pour pallier à cela, la libraire décide d'embaucher sa frangine pour la période du grand rush. Cette arrivée coïncide avec une succession de phénomènes étranges qui vont progressivement créer un sentiment de danger imminent qui malheureusement va se concrétiser avec l'aide involontaire d'une douceur.
Seconde tentative d'un roman de Noël pour ma part après un essai infructueux avec Anne Perry. Un démarrage digne d'un téléfilm de début d'après-midi de TF1 où même l'amour se trouve simplement après avoir piqué un fard devant un auteur à succès mais c'est mal connaître Angélina et son goût pour le suspense/thriller . Rapidement, elle intègre des éléments intrigants au travers notamment d'oeuvres littéraires existants dans le réel. On oscille ici entre le domestique et le psychologique avec un rythme sans cesse maintenu par l'ajout de nouveaux fragments qui, bien que faisant progresser le récit, ne vous apporteront pas forcément la conclusion surprenante de l'intrigue mais amène interrogations et surtout une montée de la peur pour le personnage principal. L'auteure glisse ainsi Alice dans un inconfort qu'elle entretient quasi à chaque chapitre avec l'avènement d'une aide sous la forme d'un ex journaliste froid et semblant n'éprouver aucune empathie ; un questionnement sur l'implication de sa soeur Romy ; une incertitude quant à son intégrité mentale face à des éléments qui paraissent anodins notamment pour la joviale Imae, son employée.
L'héroïne doit faire face à l'épineux problème de la confiance : à qui peut-elle l'accorder quand tout vacille surtout dans son entourage. Sans cesse en proie au doute, la trentenaire sombrera dans le gouffre des secrets familiaux, de la jalousie, des mensonges et butera sur le dilemme de ce qu'on est prêt à faire pour sauvegarder les apparences.
Dernier intérêt de ce livre, c'est qu'il se déroule du 17 au 26 décembre 2022 et qu'il était donc plaisant de le lire dans la même temporalité, même, et cela pour les futurs lecteurs, si l'année n'influence en aucune manière l'histoire. Angélina a su m'embarquer dans cette narration divertissante au démarrage acidulé mais à la fin tragique. Cela m'a remémoré des paroles de la chanson portant le même prénom du groupe français FFF : boîte à malice, ça commence à bien faire, tes folies passagères m'ont mises la tête à l'envers, tous tes caprices, des tornades meurtrières…
Le hic, c'est que le palpitant de la demoiselle a été malmené durant sa jeunesse et le début de sa vie d'adulte par une soeur souffrant d'un trouble de la personnalité qui se sent désemparée sans elle surtout au moment du jour du gros barbu. Pour pallier à cela, la libraire décide d'embaucher sa frangine pour la période du grand rush. Cette arrivée coïncide avec une succession de phénomènes étranges qui vont progressivement créer un sentiment de danger imminent qui malheureusement va se concrétiser avec l'aide involontaire d'une douceur.
Seconde tentative d'un roman de Noël pour ma part après un essai infructueux avec Anne Perry. Un démarrage digne d'un téléfilm de début d'après-midi de TF1 où même l'amour se trouve simplement après avoir piqué un fard devant un auteur à succès mais c'est mal connaître Angélina et son goût pour le suspense/thriller . Rapidement, elle intègre des éléments intrigants au travers notamment d'oeuvres littéraires existants dans le réel. On oscille ici entre le domestique et le psychologique avec un rythme sans cesse maintenu par l'ajout de nouveaux fragments qui, bien que faisant progresser le récit, ne vous apporteront pas forcément la conclusion surprenante de l'intrigue mais amène interrogations et surtout une montée de la peur pour le personnage principal. L'auteure glisse ainsi Alice dans un inconfort qu'elle entretient quasi à chaque chapitre avec l'avènement d'une aide sous la forme d'un ex journaliste froid et semblant n'éprouver aucune empathie ; un questionnement sur l'implication de sa soeur Romy ; une incertitude quant à son intégrité mentale face à des éléments qui paraissent anodins notamment pour la joviale Imae, son employée.
L'héroïne doit faire face à l'épineux problème de la confiance : à qui peut-elle l'accorder quand tout vacille surtout dans son entourage. Sans cesse en proie au doute, la trentenaire sombrera dans le gouffre des secrets familiaux, de la jalousie, des mensonges et butera sur le dilemme de ce qu'on est prêt à faire pour sauvegarder les apparences.
Dernier intérêt de ce livre, c'est qu'il se déroule du 17 au 26 décembre 2022 et qu'il était donc plaisant de le lire dans la même temporalité, même, et cela pour les futurs lecteurs, si l'année n'influence en aucune manière l'histoire. Angélina a su m'embarquer dans cette narration divertissante au démarrage acidulé mais à la fin tragique. Cela m'a remémoré des paroles de la chanson portant le même prénom du groupe français FFF : boîte à malice, ça commence à bien faire, tes folies passagères m'ont mises la tête à l'envers, tous tes caprices, des tornades meurtrières…
