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Critique de foufourche
Je ne serai pas objective sur cette critique car ce témoignage c'est l'histoire mon milieu : social et religieux. Aussi dès que ce livre est sorti je l'ai commandé, dès que le je l'ai reçu, je l'ai lu.
Ce n'est pas une oeuvre aussi brillante que Triste tigre ; mais c'est une oeuvre vraie. J'y ai retrouvé le profil d'anciennes amies que j'ai perdu de vue - de femmes de ma famille, qui baissent la tête quand le mâle parle. Oui encore ainsi, en 2024.
Cette confession (mais elle n'a rien à confesser, car elle n'a rien fait) d'Alice Davril parle d'emprise, de mise sous coupe, de folie, de fuite, de rédemption. de parents impuissants, d'enfants brisés ; du mal qu'une seule personne peut commettre autour d'elle. C'est un ouvrage documentaire très vrai sur le scoutisme, le catholicisme intégriste, et la subornation progressive d'une personnalité qu'on avait bâti pour briller. La voie pour s'en sortir est si douloureuse, si étroite et pénible. Je souhaite beaucoup de joie à cette femme et à ces enfants, sur ce nouveau chemin réparateur.
Ce n'est pas une oeuvre aussi brillante que Triste tigre ; mais c'est une oeuvre vraie. J'y ai retrouvé le profil d'anciennes amies que j'ai perdu de vue - de femmes de ma famille, qui baissent la tête quand le mâle parle. Oui encore ainsi, en 2024.
Cette confession (mais elle n'a rien à confesser, car elle n'a rien fait) d'Alice Davril parle d'emprise, de mise sous coupe, de folie, de fuite, de rédemption. de parents impuissants, d'enfants brisés ; du mal qu'une seule personne peut commettre autour d'elle. C'est un ouvrage documentaire très vrai sur le scoutisme, le catholicisme intégriste, et la subornation progressive d'une personnalité qu'on avait bâti pour briller. La voie pour s'en sortir est si douloureuse, si étroite et pénible. Je souhaite beaucoup de joie à cette femme et à ces enfants, sur ce nouveau chemin réparateur.
