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Critique de jeunejane


Solène, 40 ans, avocate au barreau de Paris voit un de ses clients se suicider à la sortie du tribunal suite à une sentence très sévère.
Elle se retrouve à l'hôpital.
Le psychiatre diagnostique un burn-out.
Elle a consacré toute sa vie personnelle, tous ses loisirs à son métier, à son envie de réussir.
Son médecin lui conseille de se tourner vers le bénévolat.
Elle trouve d'abord cette proposition absurde puis tombe sur quelques lignes qui proposent de devenir écrivain public.
Elle se retrouve au Palais des femmes qui abrite des femmes écorchées par la vie.
La scène où elle débarque avec son ordinateur portable dernier cri, son sac de luxe est décalée à souhait.
Petit à petit, elle va s'adapter, les femmes vont venir vers elle.
Elle va devenir une femme parmi les femmes et abandonner ses anciennes valeurs pour en découvrir d'autres.
Parallèlement, on recule au début du siècle au moment où Blanche Peyron, commissaire très engagée à l'armée du salut et son mari, fondent le palais des femmes, un ancien hôtel de 273 chambres, qui abritera les femmes seules.
Un roman qui semble dédié à la condition des femmes actuelles françaises battues, aux Africaines en fuite pour éviter l'excision,aux réfugiées, à l'enfance malmenée et ses conséquences,à la difficulté d'être transgenre masculin vers féminin.
Et aussi, revenons au sujet du début qui peut aussi bien convenir à un homme qu'à une femme qui s'impose un rythme de travail tellement inhumain qu'ils s'éloignent tout à fait de leur personne.
C'était le cas de Solène.
Un petit bémol, j'ai souhaité pendant ma lecture que Solène, l'avocate soit moins noyée dans tous les cas du Palais des femmes.
Le roman devient un plaidoyer pour défendre le droit féminin.
C'est bien nécessaire mais le pitch du livre ne m'y préparait pas sauf ma libraire qui m'avait dit que comme dans "La tresse" de la même auteure, on défendait la condition de la femme.
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