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Critique de michemuche


Il y a plus d'une semaine que j'ai fini mon premier roman de Philippe Claudel " L'arbre du pays Toraja ", et je n'arrivais pas à trouver mes mots, mes idées.
Pas facile de faire un billet sur un sujet comme le temps qui passe, la vieillesse et la mort.
Des Philosophes en ont parlé, des écrivains l'ont écrit bien mieux que moi.
" m'ont toujours hanté les mots de Montaigne sur le fait que philosopher c'est apprendre à mourir".
Il existe en Indonésie, au pays Toraja un peuple qui inhume les enfants en bas-âges d'une façon étrange pour nous occidentaux. ils creusent une niche dans le tronc d'un arbre, et avec le temps l'écorce se referme sur la dépouille.
De retour à Paris le narrateur découvre sur son répondeur un message de son ami Eugene lui annonçant son cancer.
De page en page on suit le cheminement du narrateur face à la maladie de son ami.
" Nous autres vivants sommes emplis par les rumeurs de nos fantômes".
" L'arbre du pays Toraja " est comme un album de souvenir, on tourne les pages, des images ressurgissent. Pendant ce temps la vie continue, notre corps suit le mouvement. le narrateur va se jeter dans les bras d'Elena pensant que la jeunesse de son amoureuse pouvait arrêter le temps.
La mort fait peur et pourtant.
" La mort, qu'est-elle ? un épouvantail. Retourne-le et tu verras; regarde, il ne mord pas".
Epictète
J'ai découvert un écrivain qui a su me parler avec sa belle écriture, merci monsieur Claudel.
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