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Critique de Apikrus


« Marie Hélène Coulange, dite Marilène, est née le 18 juillet 1964 à Pouzauges. »
Ainsi débute ce court roman (165 pages), après un préambule d'une quinzaine de pages sur la pauvreté.

Pouzauges est une commune du bocage vendéen, située à une trentaine de kilomètres au sud de Cholet (Maine-et-Loire) et à une cinquantaine de kilomètres de la Roche-sur-Yon (Vendée).
Y vivent actuellement environ 5 500 personnes, soit un millier de plus qu'au milieu des années 1960.
Marilène a grandi dans une campagne considérée comme arriérée (à l'époque de cette histoire). Ce retard, et la pauvreté de ses parents agriculteurs, imprègnent sa personnalité et pèsent sur sa vie. Nous la suivons sur plusieurs décennies.

Le ton de ce roman, écrit à la troisième personne, est très impersonnel. C'est probablement volontaire de la part de l'auteure. Stéphanie Chaillou souligne ainsi que Marilène ne maîtrise pas son destin.

Cela m'a aidé à comprendre cette femme mais empêché d'éprouver de l'empathie à son égard, et donc d'entrer dans le livre.
La brièveté des phrases - si l'on peut appeler ainsi quelques mots entre deux points, souvent sans verbe - n'arrange rien. J'ai aussi été déçu par la fin.
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