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Critique de umezzu


umezzu
09 décembre 2018
Marie-Hélène Coulange naît en troisième position dans une famille paysanne pauvre. L'exploitation familiale fait faillite, son père embauche à l'abattoir, et le quotidien de la jeune fille ne s'améliore pas trop. Mais elle réussit à l'école et s'ouvre les portes des classes préparatoires.
Ce récit commence bien, avec un style sec et sans fioriture adapté au contexte triste et limité. le thème de l'enfant qui tente de dépasser sa condition par l'étude a déjà été moult fois abordé. Ici l'auteure choisit de le faire de l'intérieur : qu'est ce qui peut pousser à avancer quand l'environnement n'est ni ouvert, ni admiratif des résultats obtenus ?
Et puis, le récit (autobiographique ?) part dans le décor. Condisciples plus brillants (sur tous les points), mariage dans la simplicité, travail non motivant ; Marie-Hélène va tour à tour détruire tout ce qu'elle avait construit. En imputant ces échecs à cette enfance pauvre, à un sentiment d'infériorité, dont elle n'aurait jamais su se débarrasser. Explication un peu facile, qui ravira les amateurs d'analyse psychologique et autres adeptes des sciences sociales.
Pour ma part, l'auto-satisfaction de Marie-Hélène face à sa déconstruction – reconstruction comme écrivain m'a laissé indifférent. Je reconnais les qualités d'écriture de ce petit roman, mais la thématique développée n'est pas ma tasse de thé.
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