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Critique de TeachAndRead


Attention : livre a contenu pornographique, le contenu est ADULTE et AVERTI. C'est noté en 4e de couverture, il y a des TW dans le roman, mais autant le savoir ! le langage est cru et volontairement vulgaire.

Voici l'avis du coeur : j'ai a-d-o-r-é. Pourtant ce n'est PAS DU TOUT mon genre de lecture, loin de là. Mais alors franchement… j'ai kiffé comme une ado. C'était ultra prenant et addictif. C'est barré, faut le lire au moins au deuxième degré, mais c'est que du bonheur avec ce léger recul.

Voici l'avis argumenté : il y a autant de défauts que de qualités. Je vais commencer par le négatif, comme ça c'est fait et on en parle plus… et c'est simple: la traduction est parfois vraiment approximative et floue. Il y a des expressions que je n'ai pas comprises même pendant les scènes spicy. Or, non, en toute logique, c'est pas vraiment le moment où je suis censée ne pas comprendre. L'exemple le plus parlant : « Tu m'envoyais avec tes doigts » (en réponse à la question « qu'est-ce que je te faisais dans ton rêve? »). Je ne saisis pas très bien à quel moment on a pu penser que c'était une bonne traduction. J'imagine que c'était pour éviter le verbe peu élégant très évident… mais ça n'en demeure pas moins incorrect. Et malheureusement, il y avait pas mal de phrases et tournures inadéquates. Cela a rendu certains passages assez obscurs, donnant presque l'impression de passer du coq à l'âne. Dommage…

Notons aussi qu'il y a quelques coquilles voire carrément des fautes qui piquent les yeux. Nouvel exemple très parlant : (…) je le bousculais ou l'envoyer promener (au lieu de « l'envoyais », donc)… et j'avoue que ca pique sévèrement les yeux surtout dans une édition collector à 28,10€ en Belgique.

Évidemment, si je note ce roman à 3 étoiles, c'est quand même que j'ai réussi à lui trouver d'excellentes qualités et que ces défauts, bien que facilement remarquables, ne m'ont pas non plus handicapée dans ma lecture au point de la gâcher.

Déjà parce que l'héroïne est ultra drôle. Elle se fait des films toute seule dans sa tête, elle a des réflexions bien lourdes, par exemple « on se bouge les ovaires » qui me correspondent à 100%, elle est forte et indépendante et ne se laisse pas marcher sur les pieds par La bête (son ravisseur, donc) ni personne. Même quand elle a peur, elle fait face et c'était bien chouette de lire une héroïne un peu badass mais pas trop. Je l'ai trouvée très crédible, très moderne. Évidemment, vu le contexte, il ne fallait pas s'attendre à ce qu'elle soit prude et j'ai aimé la façon dont elle réagissait à tous ces éléments très sexualisés qui l'entouraient sans totalement les banaliser. Bref, Finley, je t'aime.

Pas autant que Nyfain, par contre, aka La bête, le Prince, « l'empêcheur de baiser en rond » comme très drôlement qualifié par notre héroïne. Il est couvert de cicatrices, tatoué, c'est vraiment le mâle alpha basique protecteur et dominateur… mais ça fonctionne grâce à l'univers construit. Je l'ai trouvé sexy à mourir alors même que n'importe quel autre livre m'aurait fait lever les yeux au ciel voire grimacer. le roman m'a été vanté, après achat, comme une dark romance… mais j'avoue ne pas être tout à fait d'accord. Nyfain n'est pas un foutu psychopathe qui n'a aucune notion de consentement ni de respect. Il est acariâtre, renfermé, il a l'impression que tout lui est dû… oui, bien sûr. Il n'empêche qu'il est protecteur et qu'il met un point d'honneur à respecter les choix de Finley (malgré leurs bêtes à tous les deux qui n'attendent que de pondre une marmailles de petits) et a la faire réfléchir. Bref, je veux bien être sa prisonnière, une fois n'est pas coutume. Juste on laisse de côté l'univers rempli de démons tarés aux kinks chelous. Nyfain et moi dans un beau jardin, c'est bien plus alléchant !

Les persos secondaires offrent un paysage cocasse. Ils gagneraient a être davantage développés… mais c'est une romance paranormale, pas une urban fantasy compliquée alors ça ne me dérange pas outre mesure non plus. Tant qu'ils font des coucous de temps en temps et me donnent le sourire, ça me va !

Team slowburn et enemies-to-lovers seront contents : le roman n'entame pas directement l'histoire avec La Bête et, perso, j'ai adoré ça. le roman est réputé spicy, mais là encore, nos protagonistes mettent du temps avant de passer à la casserole, ils se mettent bien sur la trogne avant tout. Il y a une dualité entre eux et leurs animaux intérieurs qui marche très bien, amenant ce qu'il faut de piment et ce qu'il faut de crédibilité dans le changement de relation.

Bref, mon pavé César se termine pour vous dire : foncez avec mille degrés, vous allez rire et kiffer !
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