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Critique de tiptop92


Pierre Boulle - La Planète des singes - 1963 : Ce petit livre sans prétention mais captivant allait être le cordon détonnant d'une saga qui deviendra une des plus célèbre de l'histoire du cinéma. Même avec beaucoup d'imagination il était difficile de voir dans ce texte pseudo scientifique les prémices des films spectaculaires qui allaient suivre. Pierre Boule imaginait une humanité bestiale et soumise tandis que les singes eux devenaient la race dominante. le voyage spatiale de trois terriens (deux scientifiques et un reporter) tournait mal quand ils atterrissaient sur la planète Bételgeuse ou ils se retrouvaient chassés comme de vulgaires renards par des gorilles et des orangs-outans portant habits humains. Pierre Boule était il un végan avant l'heure ? En substituant au gibier son voisin de palier il démontrait combien pour lui la chasse n'était qu'une vilaine tuerie qui devait autant révolter quand on massacrait comme dans ce livre des hommes et des femmes que dans la vie de tous les jours ou c'était des animaux qui étaient pourchassés et tués. Comble de l'horreur, des singes posaient devant des monceaux de cadavres fiers de leurs trophées morbides (les dénonçait on sur facebook comme on le fait maintenant pour ceux qui exposent leurs victimes à poils ou en fourrure ? ça l'auteur ne le dit pas). Fautes de cerfs, on pouvait supposer que la tête de quelques un de ces homo érectus victimes d'infidélité était accroché chez les chasseurs aux murs des habitations exposant ainsi aux yeux de tous les cornes ou les bois liées a leur cocufiage. Les voyageurs capturés se retrouvaient enfermés avec des humains craintifs et sauvages qui ne possédaient ni conscience ni langage. Bien que ravalé au rang de bête on en restait pas moins un homme et malgré l'angoisse lié à l'enfermement et à l'avenir la concupiscence prenait le dessus sur l'inquiétude devant les corps sculpturaux des jeunes sauvageonnes prises au piège avec eux. le journaliste qui semblait être un cas intéressant était amené dans un laboratoire pour être étudié. A la surprise des savants simiesques, cet humain était doué de parole ce qui remettait en cause beaucoup des croyances scientifiques de ce peuple et engendrait une peur qui mettait sa vie en danger. Si effectivement les singes découvraient que les hommes avait habité leur planète avant eux, aucune trace de la statue de la liberté ne venait corroborer comme dans les films qui suivront que l'action se passait sur terre. Quelques chimpanzés plus sensibles et amicaux que les autres aideront le dernier homme intelligent à s'enfuir dans la navette intergalactique échouée sur la planète avec la femme et l'enfant né de leur accouplement en captivité. Mais n'était ce pas déjà trop tard ? le présent, l'avenir, l'univers lui même n'étaient ils pas déjà colonisés par les singes ?... un doux rêve pour les species
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