On vibre au diapason des derniers mots, de tous les derniers mots, des derniers mots de celui qui nous entraîne tout près de lui le temps de ses mots lus et pesés et pensés, lui qui en Gladiateur du Silence apprivoisa la mort et la rendit accueillante et souriante. Il a vu ce passage non comme un affre mais comme un silence où la mort n'était pas autre chose que retrouver sa femme. N'était pas autre chose que l'invitée de la mort, sa femme. N'était pas autre chose que les bras de sa femme.
Vive émotion à la lecture, un voyage qui nous apprend beaucoup de l'écriture qui peut transporter non dans l'au-delà, mais au-delà de l'au-delà, dans la pensée de l'au-delà, dans sa pensée matérialisée par les mots.
Pour moi c'est un grand livre, jusqu'au bout du livre.
Commenter  J’apprécie         140