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Critique de brigittelascombe


Un cri de haine pour l'homme qui domine,ordonne,humilie,frappe,souille,viole; le cri d'Ateba Lèocadie Camérounaise; qui après s'être insurgée une première fois face aux violences faites à sa mère dans ce QG, "caveau" fangeux,où "la mort est délivrance", où la femme n'est rien qu'un sexe et un ventre à remplir; se retire parfois dans sa tête loin des stations "ragotar" et "cancan";lit des romans photos en espérant devenir écrivain, écrit aux femmes; cherche son père inconnu dans des pères impossibles;provoque ceux "qui sont tout ce qu'elle vomit"; "épouse les étoiles" jusqu'au point de non retour.
Un livre dur qui dénonce l'indicible. Une plainte désespérée.
Calixte Belaya, née au Cameroun, après des études en Afrique et en Europe s'est installée à Paris.
Elle a écrit de nombreux romans qui s'engagent pour l'Afrique et traquent les abus.
Maman a un amant (1993) :grand prix littéraire de l'Afrique;
Les honneurs perdus: grand prix de l'Académie française (1996) et La petite fille du réverbère :grand prix de l'Unicef.
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