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Critique de gouelan


Monsieur Bennet a cinq filles et un domaine soumis à la clause de l' « entail ».
Il n'est malheureusement pas très économe et pas très investi dans l'éducation des plus jeunes de ses filles. Sa femme est frivole et d'une intelligence médiocre.
Le seul avenir possible de ces jeunes filles est de trouver un mari fortuné pour continuer à vivre parmi les aristocrates, dans le luxe et les privilèges. Les conventions de l'époque sont strictes, le moindre faux pas plonge la famille dans le déshonneur. La vie de cette famille est rythmée par les bals, les réceptions, les visites, les promenades.

C'est un portrait d'une famille aristocratique de l'Angleterre du XIXè siècle assez ironique. Leur univers tourne autour de l'argent, de l'orgueil et des préjugés. On y peint aussi la condition de la femme de l'époque, incapable d'indépendance financière, esclave du mariage. Certaines jeunes filles sont frivoles, capricieuses, et s'en accommode. Mais d'autres, d'une intelligence supérieure, ne sont pas prêtes à tous les sacrifices. le piano, le tricot, la peinture et toutes les occupations puériles de leur entourage, ne leur suffiront pas à accepter un mariage sans amour, avec un mari vaniteux et sans cervelle.

Monsieur Darcy, riche, arrogant et empli d'orgueil, devra se remettre en question, s'il veut conquérir le coeur de la jeune Elisabeth. J'ai beaucoup aimé la rencontre de ces deux personnages. Chacun d'eux devra aller au-delà de ses préjugés pour rejoindre l'autre. Les apparences sont trompeuses, mais M. Darcy et Elisabeth ont suffisamment de clairvoyance pour franchir les obstacles.

Roman très bien écrit, ironique et divertissant à souhait. Les personnages y sont tellement détaillés qu'on finit par se les imaginer et s'en amuser bien souvent. Un beau voyage dans le temps, dans un univers romantiquement désuet et charmant.



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