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Critique de karen_univers
Après avoir découvert la plume de Farah Anah à travers Ton Parfum, il était évident que j'allais continuer dans ma lancée et allais découvrir un autre de ses romans dont j'ai beaucoup entendu parler. Faire les éloges de Loving Doll est loin d'être évident parce qu'encore une fois, l'autrice a réussi à me charmer par ses personnages à la psychologie déviante (toujours !) et à me captiver par les secrets les plus inavouables de la famille von Gail. Sa plume poétique est envoûtante et m'a entraînée à travers les pages de cette Dark Romance qui a su me toucher au coeur et aux tripes, et me retourner le cerveau dans tous les sens.
A travers les yeux de Kai et Wolf, j'ai plongé dans les sombres secrets familiaux des von Gail, mais aussi dans le lien profond et puissant qui uni nos deux personnages principaux. Offerte à Wolfgang à l'âge de onze ans pour remplacer sa petite soeur, une fillette sortie de nulle part, va devoir jouer un rôle : celui de Katharina von Gail, décédée un an plus tôt, avec qui sa ressemblance est frappante. Prendre son identité, s'habiller comme elle, satisfaire les moindres caprices de son nouveau grand-frère, tout est mis en place pour ramener le jeune homme détruit dans le droit chemin qu'il a quitté depuis ce funeste jour. Elle n'a pas le choix. Malgré cela, dès les premières pages, on se rend bien compte que Kai a un passé mystérieux. Retrouvée vivante près des ruines d'un monastère ravagé par un incendie, on ne sait rien d'elle.
Distant et froid avec les membres de sa famille, électron complètement libre et indomptable, Wolf est un jeune homme brisé par le décès de sa petite soeur. Et lorsqu'on lui présente celle qui remplacera Katharina, c'est le choc. Comme si un clone pouvait la remplacer. Comme si les machinations de sa famille en vue de l'aider à faire son deuil étaient acceptables – réduire une fillette à être quelqu'un d'autre qu'elle-même… Pourtant, à travers les années, Wolf et sa poupée tissent un lien puissant et indissociable. La fascination et l'obsession qu'ils se vouent prennent des tournants différents au fur et à mesure que Kai grandit. Il est bien obligé de se rendre compte qu'elle n'est plus une petite fille, mais bien une femme. Et que si elle a adopté l'identité de Katharina, elle est aussi quelqu'un avec ses propres aspirations. Elle réveille ainsi ses plus bas instincts en même temps qu'il lui permet de s'ouvrir au monde et de quitter son enveloppe d'obéissance. le nouvel aspect de leur relation est intense et puissant. L'alchimie est à la fois belle et malsaine, et je l'ai adoré. Leur possessivité respective est lourde et sombre comme l'ambiance qui règne au manoir des von Gail. Leur désir l'un pour l'autre est impossible à combattre. Tout ceci a de lourde conséquence, et a fait palpiter mon coeur à plus d'une reprise, poussé par une montée d'adrénaline au fil des pages, et au fil des rebondissements.
Farah Anah nous maintient dans le mystère, elle étire ses révélations dans le temps afin de garder son lectorat en haleine. J'ai deviné certaines petites choses parce qu'elles m'ont semblé évidente, d'autres ont été des surprises de taille. J'adore la manière dont cette autrice fait carburer mon cerveau avec les mystères et les déviances psychologiques de ses personnages. Les scènes sont aussi puissantes qu'incroyables, c'est une véritable immersion dans un univers assez « huis clos » étant donné que la plupart de l'histoire se déroule au manoir. C'est une magnifique composition musicale où les premières notes sont discrètes et hésitantes pour finalement éclater dans un maelstrom de sentiments où se mêle l'amour, la colère et la peur ; avec quelques lignes d'apaisement qui permettent aussi de reprendre son souffle et où le soleil tente une percée dans l'atmosphère qui s'assombrie de plus en plus.
Loving Doll est une histoire qui ne laisse personne insensible, et qui m'a fait succomber pour deux personnages fascinants qui s'aiment d'une façon indescriptible et qui se place bien au-delà de l'Amour. Elle sort des sentiers battus, offre quelque chose d'inédit, d'original, de puissant, loin de tout ce qu'on peut lire en temps normal. Elle nous plonge dans les confins de la psychologie humaine, aussi bien dans sa beauté que dans sa noirceur. le loup n'est pas forcément celui qui en revêt le masque. A nouveau, je ne ressors pas indemne d'une histoire de Farah Anah. Elle m'a laissé vidée. le retour à la réalité a été un choc, il m'a fallu un moment pour quitter le manoir von Gail et ses deux âmes soeurs prêtes à tout l'une pour l'autre, au point de repousser les limites de l'acceptable. Je ne peux que conseiller cette lecture à celles et ceux qui sont capables de moduler leur esprit pour vivre à 100% cette histoire à fond et se laisser transporter par sa mélodie.
A travers les yeux de Kai et Wolf, j'ai plongé dans les sombres secrets familiaux des von Gail, mais aussi dans le lien profond et puissant qui uni nos deux personnages principaux. Offerte à Wolfgang à l'âge de onze ans pour remplacer sa petite soeur, une fillette sortie de nulle part, va devoir jouer un rôle : celui de Katharina von Gail, décédée un an plus tôt, avec qui sa ressemblance est frappante. Prendre son identité, s'habiller comme elle, satisfaire les moindres caprices de son nouveau grand-frère, tout est mis en place pour ramener le jeune homme détruit dans le droit chemin qu'il a quitté depuis ce funeste jour. Elle n'a pas le choix. Malgré cela, dès les premières pages, on se rend bien compte que Kai a un passé mystérieux. Retrouvée vivante près des ruines d'un monastère ravagé par un incendie, on ne sait rien d'elle.
Distant et froid avec les membres de sa famille, électron complètement libre et indomptable, Wolf est un jeune homme brisé par le décès de sa petite soeur. Et lorsqu'on lui présente celle qui remplacera Katharina, c'est le choc. Comme si un clone pouvait la remplacer. Comme si les machinations de sa famille en vue de l'aider à faire son deuil étaient acceptables – réduire une fillette à être quelqu'un d'autre qu'elle-même… Pourtant, à travers les années, Wolf et sa poupée tissent un lien puissant et indissociable. La fascination et l'obsession qu'ils se vouent prennent des tournants différents au fur et à mesure que Kai grandit. Il est bien obligé de se rendre compte qu'elle n'est plus une petite fille, mais bien une femme. Et que si elle a adopté l'identité de Katharina, elle est aussi quelqu'un avec ses propres aspirations. Elle réveille ainsi ses plus bas instincts en même temps qu'il lui permet de s'ouvrir au monde et de quitter son enveloppe d'obéissance. le nouvel aspect de leur relation est intense et puissant. L'alchimie est à la fois belle et malsaine, et je l'ai adoré. Leur possessivité respective est lourde et sombre comme l'ambiance qui règne au manoir des von Gail. Leur désir l'un pour l'autre est impossible à combattre. Tout ceci a de lourde conséquence, et a fait palpiter mon coeur à plus d'une reprise, poussé par une montée d'adrénaline au fil des pages, et au fil des rebondissements.
Farah Anah nous maintient dans le mystère, elle étire ses révélations dans le temps afin de garder son lectorat en haleine. J'ai deviné certaines petites choses parce qu'elles m'ont semblé évidente, d'autres ont été des surprises de taille. J'adore la manière dont cette autrice fait carburer mon cerveau avec les mystères et les déviances psychologiques de ses personnages. Les scènes sont aussi puissantes qu'incroyables, c'est une véritable immersion dans un univers assez « huis clos » étant donné que la plupart de l'histoire se déroule au manoir. C'est une magnifique composition musicale où les premières notes sont discrètes et hésitantes pour finalement éclater dans un maelstrom de sentiments où se mêle l'amour, la colère et la peur ; avec quelques lignes d'apaisement qui permettent aussi de reprendre son souffle et où le soleil tente une percée dans l'atmosphère qui s'assombrie de plus en plus.
Loving Doll est une histoire qui ne laisse personne insensible, et qui m'a fait succomber pour deux personnages fascinants qui s'aiment d'une façon indescriptible et qui se place bien au-delà de l'Amour. Elle sort des sentiers battus, offre quelque chose d'inédit, d'original, de puissant, loin de tout ce qu'on peut lire en temps normal. Elle nous plonge dans les confins de la psychologie humaine, aussi bien dans sa beauté que dans sa noirceur. le loup n'est pas forcément celui qui en revêt le masque. A nouveau, je ne ressors pas indemne d'une histoire de Farah Anah. Elle m'a laissé vidée. le retour à la réalité a été un choc, il m'a fallu un moment pour quitter le manoir von Gail et ses deux âmes soeurs prêtes à tout l'une pour l'autre, au point de repousser les limites de l'acceptable. Je ne peux que conseiller cette lecture à celles et ceux qui sont capables de moduler leur esprit pour vivre à 100% cette histoire à fond et se laisser transporter par sa mélodie.
