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ETNOLOGIE ET/OU MUSEOGRAPHIE : ARTS PREMIERS
Liste créée par wellibus2 le 25/10/2015
45 livres. Thèmes et genres : arts premiers , arts primitifs , art africain , art , sculpture

Les arts premiers nous fascinent autant qu'ils nous intriguent. Du fond des âges, ils forcent le respect, provoquent l'admiration, nous ramènent aux racines des civilisations et de la terre, nous troublent et nous saisissent par l'émotion et l'émerveillement.

Dépositaires de sagesses ancestrales, magiques et surréalistes, massifs et « primitifs » dans le meilleurs sens du terme, « cultures autres » et passion de quelques-uns pour devenir leçon d'humanité pour tous, les arts premiers exercent aujourd'hui leur pouvoir sur le monde extérieur.

Objet scientifique d'un côté, objet esthétique de l'autre.

Un seul point commun semble rapprocher ces deux types d'identification : le caractère authentique de l'objet

Les ethnologues envisagent l'objet dans ses relations avec d'autres objets de même nature à l'intérieur d'une même société, son interprétation n'étant pas séparable de sa fonction symbolique et/ou de son usage pratique : en clair, le sens prime sur la forme.

A l'inverse, les amateurs d'art primitifs appréhendent d'emblée l'objet comme "oeuvre d'art", en raison de ses qualités plastiques, ce qui revient à en faire un spécimen d'un musée universel à l'égal de n'importe quel autre chef-d'oeuvre, quelle qu'en soit l'origine : la considération de la forme est libre de toute considération de sens.



1. Arts premiers : Le temps de la reconnaissance
Marie Mauzé
3.86★ (27)

" La qualité la plus frappante des arts primitifs, commune à tous, est leur intense vitalité. C'est quelque chose que les gens ont fait en réponse directe et immédiate à la vie-: ainsi s'exprimait le sculpteur Henry Moore en 1941, mais beaucoup d'autres artistes du XXe siècle ont contribué à faire évoluer le regard de leurs contemporains sur les productions des sociétés non occidentales. Une approche qui marque la fin d'un dogme: la suprématie de l'art des civilisations développées sur ce que l'on appelait des " curiosités exotiques ". Restait à donner à ces exceptionnels objets d'art d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques la possibilité de rencontrer leur public. C'est chose faite, avec leur présentation, au Louvre et au musée du quai Branly. Marine Degli et Marie Mauzé retracent ce long cheminement vers la reconnaissance des arts premiers.
2. Anthologie des arts premiers
Jean-Jacques Breton
3.00★ (8)

Les arts premiers nous fascinent autant qu'ils nous intriguent. Du fond des âges, ils forcent le respect, provoquent l'admiration, nous ramènent aux racines des civilisations et de la terre, nous troublent et nous saisissent par l'émotion et l'émerveillement. Dépositaires de sagesses ancestrales, magiques et surréalistes, massifs et « primitifs » dans le meilleurs sens du terme, « cultures autres » et passion de quelques-uns pour devenir leçon d'humanité pour tous, les arts premiers exercent aujourd'hui leur pouvoir sur le monde extérieur. Remarquablement illustrée, foisonnant de références, de rappels historiques, de commentaires éclairés sur les soixante et onze oeuvres emblématiques que l'auteur a sélectionnées, cette Anthologie des arts premiers est incontestablement l'un des témoignages les plus accomplis sur la découverte des arts lointains.
3. Les Arts d'Océanie (Australie, Mélanésie, Micronésie, Polynésie): Société-Rituels-Aires culturelles
Elisabeth Gnecchi-Ruscone
2.50★ (3)

La division de l'Océanie en quatre parties -l'Australie, la Mélanésie, la Polynésie et la Micronésie - est dues aux Européens. Les habitants du Pacifique se sont réapproprié ce découpage, qui contribue désormais à fonder leur identité. S'ils représentent une part minuscule de la population mondiale, lis emploient presque un quart des langues parlées sur la Terre.Certaines des implantations humaines sont parmi les plus anciennes au monde et d'autres parmi les plus récentes. Cet ouvrage présente les cultures de ce continent, dans leur multiplicité. Du peuplement de l'Océanie, initié à la préhistoire, aux explorations occidentales, à la colonisation et pour certains à l'accession à l'indépendance, l'histoire est retracée dans le premier chapitre. Les sociétés d'aujourd'hui ont maintenu leurs traditions en composant parfois avec des éléments occidentaux.dans certains pays comme l'Australie, les populations autochtones sont minoritaires sur leur territoire. De nouvelles migrations, vers les villes ou à l'étranger, ont donné naissance à une diaspora. Le deuxième chapitre "Société et pouvoir" souligne l'importance des relations sociales- échanges, big men, parenté - et de notions comme le mana et le tapu (tabou). Dans "Religion et rituels" le lecteur découvrira les divinités, les êtres ancestraux ou les lieux du sacré. "Art et performance" accorde une attention particulière à des expressions comme la danse ou la musique, qui donnent lieu à d'impressionnants festivals. Le quotidien est décliné en divers aspects tels que "Cultiver et pêcher, "Naviguer" ou encore "Préparer les repas" - on trouvera même quelques recettes. L'importance de la parure, des couvre-chef au tatouage, puis les caractéristiques de l'architecture referment ces pages richement illustrées, qui témoignent de la beauté des productions artistiques et d'un art de vivre. Une carte de l'Océanie, un inventaire des musées spécialisés, un glossaire et un index complètent cette documentation. (notes de l'Editeur)
4. Comprendre l'Art africain
Emmanuel Pierrat
4.00★ (6)

L'Art africain - qualifié tour à tour de primitif, tribal ou premier - intrigue et captive de plus en plus. Le succès du musée du Quai-Branly en témoigne. Paradoxalement, aucun ouvrage ne propose une approche à la fois ludique, érudite et forcément esthétique, des arts traditionnels d'Afrique noire. A partir de sa collection personnelle, Emmanuel Pierrat prend appui sur des pièces emblématiques pour que le plus large public puisse aisément saisir ce qui fascine ou repousse et comprenne les liens artistiques entre l'Occident et le continent noir L'auteur répond ainsi à toutes les questions que l'on peut se poser concernant l'authenticité d'une oeuvre, la multiplicité des ethnies et des styles, les matériaux, les fétiches vaudous, les objets du quotidien ou encore les symboles du pouvoir. Il déboulonne les idées reçues grâce à près de 150 coiffes, lances, statues ou ustensiles tous aussi splendides qu'inédits. Bienvenue au pays merveilleux de la magie noire et des masques blancs!.
5. Les Arts d'Afrique
Alain-Michel Boyer
3.50★ (17)

Traitant de l'art africain à l'échelle du continent noir dans sa variété et ses spécificités, et selon l'esprit de la collection " Guide des arts ", cet ouvrage convie le lecteur à un voyage en quatre étapes. Dans une première partie, retraçant les grandes périodes des civilisations africaines, on découvre que ces arts remontent parfois à des millénaires. En raison de l'appétit des xylophages, les pièces en bois anciennes sont rares, mais des terres cuites exceptionnelles ont été mises au jour récemment. En deuxième lieu, il est possible de dégager certains principes formels, stylistiques, a partir d'?uvres phares : la statuette ou le masque. Ainsi, le masque n'est pas seulement facial : il devient heaume, lame, casque, cimier, amulette, s'adjoint plusieurs visages, des atours... Une troisième partie insiste sur ces arts dits " mineurs " qui ont été créé les conditions d'un art majeur. Des pièces utilitaires (des cuillères), ornementales (des bijoux) ont parfois une dimension rituelle et les créations les plus humbles sont souvent les plus fortes sur le plan esthétique. Enfin, il s'agira d'accomplir un immense périple géographique du Sahara à l'Afrique du Sud pour voir que la création africaine est immensément variée et que les solutions plastiques, innombrables, ont été chaque fois inattendues.
6. Arts d'Afrique
Raphaël Visocekas
3.00★ (1)

Afrique subsaharienne / 2000 Les grandes civilisations de l'Afrique subsaharienne sont abordées à travers les oeuvres d'une qualité plastique exceptionnelle. Les nombreuses contributions offrent une solide initiation aux arts africains, avec le langage des masques et la statuaire naturaliste ou fortement stylisée, langage qui se révèle universel pour parler de la place de l'homme dans le monde. Editions DAPPER
7. Bénin
Barbara Plankensteiner
3.17★ (5)

Ce livre constitue une introduction à l?histoire complexe et à la symbolique de l?art royal du Bénin, du XVe au XIXe siècle. Plusieurs raisons déterminent la place privilégiée du royaume du Bénin, situé en Afrique occidentale, dans l?art africain. L?abondance d??uvres remarquables est impressionnante, mais ce n?est pas seulement la quantité des pièces qui ont orné le site royal pendant des siècles qui suscite l?admiration: la qualité artistique et la dimension esthétique de ces objets exerce aussi une grande fascination. Le laiton et l?ivoire ainsi que le corail étaient privilégiés au Bénin car ils étaient considérés comme des matériaux royaux réservés aux souverains et, dans une moindre mesure, aux classes sociales supérieures. Les précieux objets en bronze et les sculptures en ivoire étaient utilisés pour les autels, les rituels et les représentations qui se déroulaient dans l?environnement palatial. Leur rayonnement hors d?Afrique commence en 1897 quand, butin de guerre coloniale, de nombreuses pièces arrivent en Europe et suscitent un vif intérêt auprès des scientifiques et des cercles d?amateurs. Ce nouveau titre de la série «Visions d?Afrique» présente aussi les différentes interprétations du style de ces ?uvres et constitue un document essentiel pour comprendre l?un des chapitres les plus fascinant de l?histoire de l?art africain. Barbara Plankensteiner commissaire des collections d?Afrique subsaharienne au Museum für Völkerkunde de Vienne. En 2008, elle a été commissaire, avec Kathleen Bickford Berzock, de l?exposition «Benin ? Kings and Rituals: Court Arts from Nigeria», à l?Art Institute de Chicago.
8. Catalogue de l'exposition Fang
Philippe Laburthe-Tolra
4.00★ (1)

Les sculptures fang, familières au regard de nombreux amateurs d'art, éveillent en nous bien des émois. La subtilité des rapports que l'art fang entretient avec notre modernité révèle, avec une dimension universelle, une esthétique des plus aboutie Le présent ouvrage et l'exposition Fang marquent donc, dans la vie du musée Dapper, une étape importante : l'occasion d'approcher au plus près l'une des pratiques artistiques les plus saisissantes de l'Afrique noire. La richesse et le nombre des études spécialisées sur les Fang ne permettaient guère d'envisager la publication d'une monographie de plus. Afin d'aborder l'art fang dans sa globalité, et de tenter un nouveau regard, il nous a semblé nécessaire de présenter une sélection d'oeuvres, masques, têtes et statues, représentative de la diversité et de la complexité d'un art dont les styles ne sont pas si aisés à localiser géographiquement. Ces oeuvres provenant essentiellement des Fang furent collectées au Gabon, au Cameroun, mais aussi en Guinée équatoriale et au Congo (préface)
9. Luba
François Neyt
République démocratique du Congo / 1993 Entre le XVI e et le XIXe siècle, l'empire luba développe des arts extrêmement raffinés. Depuis des siècles, les ateliers des maîtres-sculpteurs luba perpétuent des techniques de taille pour la réalisation de statuettes et d'objets qui sont des emblèmes de pouvoir : sceptres, lances, porte-flèches, sièges, etc. L'auteur a consacré vingt ans de sa vie à l'élaboration de cet ouvrage, qui présente plus de 150 sculptures , explorant le royaume luba, ses mythes, son histoire, ses peuples, ses artistes et ses arts. Editions DAPPER
10. Dogon
Hélène Leloup
4.25★ (9)

Mali, Burkina Faso / 1994, 1996, 2002, 2009 La statuaire dogon, extrêmement riche et inventive, témoigne d'un passé millénaire. Ce livre présente les ?uvres incontournables de grands musées et de collections privées. Il constitue une référence pour les spécialistes comme pour le grand public. Le pays, la culture et les arts y sont abordés sous de multiples aspects. Editions DAPPER
11. Benin, trésor royal
Armand Duchateau
5.00★ (5)

Collection du Museum für Völkerkunde de Vienne 1990 L'ancien royaume du Bénin (Nigeria) Dans l'ancien royaume du Bénin s'est développé un art de cour qui a donné naissance à un nombre considérable d'?uvres : têtes commémoratives de souverains, défenses et insignes décorés de personnages de la suite royale, bas-reliefs représentant la vie et les rites de la cour et destinés à orner les palais. Ils ont été réalisés par des maîtres de la technique de la fonte à cire perdue. Editions DAPPER
12. Angola figures de pouvoir
Christiane Falgayrettes-Leveau
4.25★ (3)

Afrique subsaharienne, 2010 Cet ouvrage, dont l'iconographie s'appuie sur les oeuvres et sur des photographies de terrain, offre un parcours culturel et artistique complet et permet à un vaste lectorat de découvrir des richesses qui méritent d'être mieux connues. Après une introduction générale de Christiane Falgayrettes-Leveau, directeur du musée Dapper, les meilleurs spécialistes résument l'essentiel de leurs connaissances. Manuel Gutierrez, anthropologue, fournit une synthèse des perspectives actuelles sur la préhistoire et l'archéologie, tandis que l'histoire ancienne avec les structures étatiques, la traite négrière et la colonisation portugaise est évoquée par Maria Alexandra Miranda Aparício, directeur des Archives nationales d'Angola, qui aborde également la période contemporaine. Comme le montre Boris Wastiau, historien de l?art et directeur du musée d'Ethnographie de Genève, pouvoirs politique et religieux sont intimement liés. En témoignent les statuettes de culte et les insignes de dignité des Chokwe, Lwena, Ovimbundu, Lwimbi et Songo. Parmi les réalisations les plus puissantes figurent les masques de bois sculpté ou réalisés à partir de matériaux éphémères. Révélateurs d'une riche cosmogonie, ils sont, comme l'indique l'historien de l'art Manuel Jordán, les piliers de la mukanda, processus d?éducation des jeunes garçons. Les rites liés à l'initiation, la divination et la guérison se sont répandus dans le nord-est de l'Angola et le sud-ouest de la République démocratique du Congo. Viviane Baeke, conservateur adjoint au musée royal de l'Afrique centrale de Tervuren, présente la faculté de transformation des objets utilisés par des groupes tels les Nkanu, Suku, Yaka et Zombo. Bárbaro Martinez-Ruiz, historien de l'art, pose quant à lui un regard nouveau sur l'esthétique et la fonction des arts kongo, tout particulièrement sur le nkisi, élément «incontournable» des pratiques religieuses. Dans le sud-ouest de l'Angola, des figures de fertilité accompagnent les jeunes filles et empruntent des formes très stylisées. Leur fabrication et leur usage sont évoqués par Maria do Rosário Martins et Maria Arminda Miranda, conservateurs au musée de l?Université de Coimbra. La dernière section de l'ouvrage est consacrée à un artiste contemporain. Le critique d?art Adriano Mixinge révèle comment António Ole, l?un des plasticiens angolais les plus considérés, renouvelle son oeuvre. Editions DAPPER
13. Gabon : Présence des esprits
Christiane Falgayrettes-Leveau
4.50★ (4)

À travers des oeuvres d'une qualité plastique exceptionnelle, l?ouvrage Gabon, présence des esprits donne une vision d?ensemble de modes d'expression témoins de savoirs ancestraux et de pratiques comptant parmi les plus aboutis des arts africains. Au coeur des relations qui unissent les vivants et les morts, le culte des ancêtres s?appuie sur un objet essentiel, le reliquaire surmonté d?une figure de gardien. Les Fang et les Kota en ont été les sculpteurs les plus inspirés. Les masques occupent également une place centrale chez la plupart des peuples du bassin de l'Ogooué, punu, lumbu, njabi, vuvi, fang, kota? Utilisés lors de cérémonies cultuelles ou au quotidien, d?autres types d?objets, instruments de musique, cuillères, couteaux, parures, traduisent la créativité des peuples du Gabon et la richesse de leur patrimoine culturel ancien. Par ailleurs, cet ouvrage fait découvrir le travail de Myriam Mihindou, plasticienne d'origine gabonaise. Editions DAPPER
14. Le Geste Kôngo
Robert Farris Thompson
5.00★ (2)

République démocratique du Congo, Congo, Angola, Cuba, Haïti / 2002 Cet ouvrage aborde à travers la sculpture le langage du corps d'un groupe important de l'Afrique subsaharienne, les Kôngo. Ils vivent principalement au Congo, avec une extension au Gabon et en Angola. Les attitudes, de même que les positions empruntées par les statues, couvrent un champ très large où chaque partie du corps, y compris les yeux et la bouche, participe d'une gestuelle des plus élaborées, qui dit le monde terrestre et cosmique. Editions DAPPER
15. Ghana hier et aujourd'hui
Christiane Falgayrettes-Leveau
2.00★ (2)

Les richesses artistiques et culturelles du Ghana sont présentées par un collectif d'auteurs et soutenues par une abondante iconographie. À travers l'histoire du pays, les contributions déclinent les arts du métal, les effigies funéraires en terre cuite des Akan, ainsi que les relations de la littérature orale avec les objets. Une attention particulière est portée à l'art contemporain avec notamment le travail de Owusu-Ankomah et de Almighty God. Editions DAPPER
16. Afrique secrète
Christiane Falgayrettes-Leveau
3.50★ (3)

Que protègent ces figures de reliquaire façonnées dans le bois ou dans le métal ? Pourquoi seuls quelques initiés peuvent-ils comprendre le langage des masques ? Quelle est l?origine des grands mythes qui ont soutenu tant de pratiques artistiques en Afrique de l?Ouest ? Ce sont autant de secrets que conservent jalousement les ?uvres, mais qu?elles révèlent à ceux qui cherchent à les comprendre. Cet ouvrage s?articule autour de deux thèmes clés : les rites dus aux défunts en Afrique équatoriale et l?univers initiatique en Afrique de l?Ouest. Editions DAPPER
17. Magies
Musée Dapper - Paris
4.50★ (5)

Afrique subsaharienne / 1996 Revêtu de matières minérales ou végétales, de substances organiques prélevées sur les animaux ou sur les hommes, le corps des statuettes réanime les forces vitales perturbées par la maladie ou par le malheur. Les objets actifs, mémoires de douleur, de guérison et d'espoir, de vie et de mort, sont oeuvres d'art, taillés d'abord par les sculpteurs, puis animés par les officiants des cultes, prêtres, devins et guérisseurs. Editions DAPPER
18. Objets de Pouvoirs
Claude Savary
4.00★ (1)

Dans la série des ouvrages sur les collections du Musée d'ethnographie de Genève, il nous a semblé utile de consacrer ce volume aux objets magiques qui se trouvent dans les collections africaines du Musée, principalement aux objets issus du monde Bantou en Afrique centrale et investis jadis de certains pouvoirs. Comme on le sait,le Musée d'ethnographie de Genève ne dispose pas de locaux suffisants pour montrer la richesse de ces collections. En effet, sur plus de 20000 objets que possède le département africain du Musée, à peine 800 sont exposés de façon permanente. Le reste dort dans les réserves du Musée, parfois dans de mauvaises conditions, ou alors se trouve confiné dans des dépôts extérieurs. Ainsi, par la publication est-il enfin possible de montrer nos collections. Il est aussi nécessaire de les faire connaître à un public élargi, souvent trop éloigné pour être en mesure de visiter nos musées. On pense ici principalement aux descendants de ceux qui ont créé et utilisé ces objets, c'est-à-dire aux peuples africains actuels qui ne disposent pas toujours des moyens pour conserver leur patrimoine leur patrimoine culturel. Il faut ajouter aussi que la quasi-totalité des objets reproduits dans cet ouvrage n'existent plus sur place depuis longtemps et qu'essayer de reconstituer des collections similaires relèverait de l'utopie. par conséquent, une institution comme le Musée d'ethnographie de Genève se devait d'apporter sa modeste contribution à cet édifice de la connaissance humaine en Afrique, auquel doivent naturellement avoir accès les peuples africains en premier lieu. Le sujet a été choisi en fonction bien entendu des collections du Musée qui sont riches d'objets magiques, mais aussi à partir d'un thème de réflexion, la magie africaine, qui sera au centre de l'exposition temporaire du Musée en 1992. Il s'agit d'abord d'essayer de comprendre les différentes façons que les peuples africains ont jadis imaginées pour répondre à des problèmes aussi importants que celui de la maladie, de l'échec, de la mort, ou tout simplement du "mal-être" ou du "mal-vivre". En réalité, la magie africaine ne s'inscrit pas dans un discours exotique ou folklorique. Elle prend tout son sens dans la vie quotidienne, les problèmes économiques sans doute, et plus encore à travers les difficultés sociales ou familiales. Mais ne faudrait-il pas préciser tout d'abord ce que représente justement la magie en Afrique?
19. Chasseurs et Guerriers
Musée Dapper - Paris
4.00★ (1)

Afrique subsaharienne / 1998 Nsondé, Alain Ricard Les royaumes africains, comme partout ailleurs, se sont édifiés par la force des armes. Les ?uvres dans cet ouvrage, figures équestres en terre cuite réalisées dès le XIIe siècle, couteaux et épées dont les formes sont empruntées au corps humain, boucliers en cuir ou en vannerie, témoignent tout autant du désir de puissance des hommes que de leurs traditions culturelles et du savoir-faire des sculpteurs et des forgerons africains. Editions DAPPER
20. L'Art d'être un homme : Afrique, Océanie
Christiane Falgayrettes-Leveau
1.00★ (2)

Afrique subsaharienne, Océanie, Martinique / 2009 Cet ouvrage constitue une exploration originale des identités masculines en Afrique et en Océanie à travers des objets portés, bijoux, vêtements, accessoires et emblèmes. De même les signes peints sur la peau ou les scarifications et les tatouages inscrits dans la chair et les déformations révèlent les expériences vécues. L?iconographie très riche s?appuie tant sur des ?uvres exceptionnelles appartenant à de grands musées ou à des collections privées que sur des documents, gravures, dessins et photographies évoquant les contextes dans lesquels les arts de la parure se sont développés. Les contributions des auteurs, ethnologues, historiens de l?art et écrivains, se complètent pour faire émerger des réflexions stimulantes sur la place qu?occupe l?ornementation du corps des hommes dans les relations sociales. Editions DAPPER
21. Femmes dans les arts d'Afrique
Christiane Falgayrettes-Leveau
2.50★ (3)

Afrique subsaharienne, Égypte / 2008 Réservés aux cultes ou utilisés au quotidien, les objets sont réalisés, en général, par les hommes et pour des pratiques dont ils ont la responsabilité. Les ?uvres suggèrent autant l?idée de sensualité que de fécondité. Seules ou portant un enfant, les figures évoquent les rôles d?épouse, de génitrice ou de mère, la maternité constituant un thème majeur que l?on retrouve dans presque toutes les cultures. Parfois, les sujets renvoient au pouvoir exercé par certaines femmes, ancêtres, reines mères, officiantes? S?appuyant sur des textes de sociologues, d?ethnologues, d?historiens d?art, et sur une riche iconographie (?uvres de collections prestigieuses, publiques et privées, documents de terrain), cet ouvrage s?attache à évoquer la multiplicité des représentations féminines et à questionner les statuts des femmes. Les pièces produites dans les sociétés de l?Afrique subsaharienne, de même que celles de l?Égypte ancienne, ou encore le travail photographique de l?artiste contemporaine Angèle Etoundi Essamba, nous confrontent à des univers marqués par l?ambiguïté des relations entre les hommes et les femmes. Editions DAPPER
22. Afrique : l'art des formes
Marc Ginzberg
4.00★ (4)

Si la sculpture et l'architecture africaines ont trouvé leur place au sein de l'histoire de l'art de l'humanité, l'artisanat, avec ses objets utilitaires et ses objets de culte, reste encore à découvrir. Apprendre à contempler ces objets et à en connaître les sources d'inspiration revient à la fois à accroître notre sensibilité et à mieux comprendre l'Afrique. Marc Ginzberg ne propose pas ici un essai d'esthétique comparée de l'artisanat africain, ni un ouvrage savant. Il n'a pas vocation à réaliser une encyclopédie, mais souhaite tout simplement mettre en valeur des objets culturels ou domestiques issus de toutes les parties du continent africain, pays de la rive méditerranéenne exceptés. Mobilier, contenants, instruments de musique, armes, parures, textiles et objets de dévotion ont été choisis pour la richesse de leurs matériaux de base, de leurs dessins, de leurs couleurs et de leur exécution. Pour chaque objet, l'auteur précise les tailles et les dimensions, le lieu d'origine et la fonction. Un art des formes qui ne cesse décidément de surprendre l'oeil. --Sandrine Fillipetti
23. Animal
Christiane Falgayrettes-Leveau
1.00★ (5)

Afrique subsaharienne / 2007 Les relations étroites, directes ou symboliques, qui unissent bêtes et hommes constituent une source d?inspiration inépuisable pour les sculpteurs, les fondeurs et les ivoiriers. Si les statues, figurines, insignes de dignité, objets usuels, intègrent des formes animales, ce sont surtout les masques qui offrent la plus grande diversité. De la figuration naturaliste aux compositions complexes et stylisées, la représentation animalière dans les arts africains bouscule souvent les repères et ébranle les certitudes. Anthropologues, ethnologues, historiens d?art, préhistorien et écrivain, auteurs connus, chercheurs émérites, se penchent sur les comportements, interrogent les systèmes de pensée, fouillent les imaginaires. Cet ouvrage de référence, qui couvre de grandes aires culturelles, s?adresse à un large public. Les spécialistes de même que les amateurs peuvent y trouver des éléments de réflexion et de découverte sur des univers où les frontières entre les animaux et les hommes s'abolissent. Editions DAPPER
24. Parures de tête
Musée Dapper - Paris
Égypte, Afrique subsaharienne / Bilingue français et anglais / 2003 En Afrique, l'art d'arranger la chevelure indique le statut ou la fonction des hommes et des femmes. Statuettes, masques et divers objets reproduisent des coiffures très élaborées. L'ouvrage regroupe des textes de spécialistes qui abordent le thème de la chevelure en Égypte et en Afrique subsaharienne tout en évoquant également des figures charismatiques du monde moderne comme celle d'Angela Davis et de Bob Marley Editions DAPPER.
25. Réceptacles
Musée Dapper - Paris
4.00★ (1)

Afrique subsaharienne / 1997 Aurélien Cornet, Youssouf Tata Cissé, Michael Gibson, François Neyt, Jean-Paul Notué, Florence Vassallo Les objets-réceptacles sont omniprésents dans la vie, les mythes ou les rites des communautés africaines. Ils renferment non seulement des produits destinés à la santé et à la beauté, à la nourriture des hommes, au prestige des rois, mais encore les offrandes pour les dieux. Les matériaux, les formes et les symboles de ces réceptacles se caractérisent par une diversité étonnante. Edition DAPPER
26. Corps sublimes
Christiane Falgayrettes-Leveau
4.00★ (3)

Afrique subsaharienne / 1994 Ornements et bijoux antiques du Nigeria, orfèvrerie des Akan, parures et amulettes, statuettes décorées, scarifiées disent l'importance du corps paré en Afrique. Editions DAPPER
27. Formes et Couleurs
Musée Dapper - Paris
Afrique subsaharienne / 1993 La couleur exprime le sacré. Les textes interrogent la mémoire des peuples de même que la tradition orale. Examinant règles et codes, ils montrent que la couleur est dépositaire de la dimension spirituelle de l'objet sculpté, de sa valeur et de son prestige. Editions DAPPER
28. L'art royal africain
Suzanne Preston
4.00★ (4)

Le pouvoir royal qui s'est développé en Afrique noire, principalement durant l'époque moderne (XVe-XIXe siècle), a associé à ses pratiques de gouvernement, à ses croyances politiques et à ses conceptions du sacré des créations artistiques d'une richesse exceptionnelle et d'une grande diversité. La sculpture des trônes royaux, la confection architecturale même des capitales de ces grands royaumes constituent un ensemble homogène d'activités créatrices qui ne peuvent être détachées de leur contexte social. C'est cette constante imbrication que Suzanne Preston Blier expose en s'attachant particulièrement aux plus importantes royautés ou chefferies africaines (Kuba, Yoruba, Danhomè, Bénin ou Ashanti). Elle présente et explique l'organisation politique et culturelle de ces cours qui utilisaient l'art comme un moyen privilégié pour ordonner la vie sociale, accompagner et aider le gouvernement d'un souverain, voire pour communiquer avec les forces surnaturelles et invisibles peuplant le territoire. L'analyse d'un objet - masque de nez béninois, bâton de messager, coiffure de perles -, telle que nous la propose l'auteur, nous permet de saisir la force esthétique de ces créations tout en comprenant leur rôle symbolique, politique et magique.. (quatrième de couverture)
29. Le Scandale des arts premiers : La véritable histoire du musée du quai Branly
Bernard Dupaigne
4.00★ (3)

Jacques Chirac rencontre en 1992, à l'île Maurice , le marchand et "expert en arts primitifs" Jacques Kerchache. le destin de plusieurs grands musées nationaux allait en être bouleversé. A la suite des grands travaux lancés par François Mitterand, Jacques Chirac, une fois élu président de la République en 1995, souhaite lui aussi laisser sa marque dans le paris muséal du nouveau millénaire : il décide de créer un musée qui sera consacré à ces arts dits "premiers", à ces "chefs-d'oeuvre de l'Humanité" qui n'avaient pas eu droit à une représentation dans le grand Louvre. Onze ans plus tard, voici que se dresse au bord de la Seine, en zone inondable, un palais dessiné par Jean Nouvel. Dans une débauche de luxe, entourés d'image et de "dispositifs interactifs", 4000 objets sont exposés à l'admiration et à la "jouissance esthétique" des futurs et nombreux visiteurs.Indéniablement, ils sont mis en valeur : pour chaque pièce présentée, 100 000 euros auront été dépensés,auxquels il convient d'ajouter 12 500 euros de fonctionnement annuel. Le nouveau musée est superbe. Mais fallait-il dépenser autant d'argent, et surtout tiendra-t-il se promesses ? Qui se rappellera dans quelles circonstances il a été pensé et construit ? Que, dénué de toute équipe scientifique, il est avant tout un établissement public "à caractère administratif". Qu'il a été édifié sur les patrimoines de deux musées mis à mort, le musée national des Arts africains et océanien et le musée de l'homme, que leurs collections fabuleuses (plus de 300 000 objets), qui constituent un pan de l'histoire de l'ethnologie et de l'anthropologie françaises, ont été mises en caisse et ne sont plus accessibles ni aux chercheurs ni au public. Au prétexte d'en finir avec un supposé "mépris des autres civilisations" qu'auraient manifesté les musées nationaux depuis des décennies, c'est la connaissance des arts et civilisations africains et océaniens -principalement- qui a été sacrifiée. il se pourrait que certaines considérations post-coloniales et politiques, que des luttes de pouvoir et d'influence entre administrations aient conduit à la réalisation d'une grande et coîuteuse aberration. (quatrième de couverture)
30. Chefs-d'oeuvre : Dans les collections du musée du quai Branly
Musée du Quai Branly
5.00★ (18)

Plus souvent employé pour désigner les icônes de l'art occidental, le terme de chef-d'oeuvre s'applique de la même façon aux sculptures d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques. En publiant l'album de quatre-vingts des plus grands chefs-d'oeuvre de ses collections, le musée du quai Branly a souhaité rendre hommage à la démarche adoptée par Jacques Kernache lors de la conception du pavillon des Sessions. Il s'agit, à nouveau de présenter au public, regroupées par aires géographiques, les pièces "phare" de ses collections. A dessin, l'encyclopédisme a été écarté au profit de l'identité singulière des oeuvres et, à travers elle, du geste inventif des artistes.Le choix des pièces ainsi opéré est incontestable sur la plan plastique. diversifiée dans ses formes et renonçant à la comparaison, pourtant évocatrice ou éclairante, avec d'autres objets, cette sélection tient sa cohérence de son exigence de qualité. Avant-propos
31. Kanak : L'art est une parole
Emmanuel Kasarhérou
3.00★ (6)

Catalogue de l'exposition "Kanak, L'Art est une parole", au musée du quai Branly du 15 octobre 2013 au 26 janvier 2014. Cette exposition rassemblera plus de 300 oeuvres exceptionnelles : chambranles sculptés des Grandes maisons, haches ostensoirs de jade, sculptures faitières, statuettes et ornements d'une large diversité. Le catalogue s'organise autour de deux grands principes : les Kanak parlent d'eux-mêmes ; Kanak et Européens échangent leur regard.
32. Le monde oceanien
Anne d'Alleva
3.00★ (2)

Divisé par commodité en trois grandes aires culturelles - la Mélanésie, la Polynésie, la Micronésie-, le monde océanien est constitué d'une infinité d'îles et d'archipels, d'atolls et de terres volcaniques, d'où la diversité des populations et des pratiques artistiques. La culture Lapita, la plus ancienne, datant de 2000 ans avant notre ère, aurait essaimé dans presque tout le Pacifique, pour ensuite s'effacer derrière une multiplicité de traditions locales. Malgré cette émiettement, l'unité culturelle sur de longues distances laisse supposer des relations complexes, dues en particulier à la pratique de la navigation au long cours. L'étude de l'art océanien ne peut se limiter à une analyse esthétique : art, pouvoir temporel et spirituel, intimement liés, se résument dans le concept de mana, commun à toutes les zones du Pacifique.Le mana,c'est cette force active,associée aux ancêtres et d'essence divine, indispensable à toute activité humaine et qui imprègne êtres et choses. L'objet d'art est ainsi un vecteur de cette force à laquelle participent le choix des matériaux et l'iconographie. Dés lors, qu'il s'agisse d'architecture, de tissage, de tatouage ou de sculpture, toute oeuvre obéit à une fonction sociale et religieuse : c'est le but de cet ouvrage de décoder - à partir d'une proue de pirogue sculptée, d'un masque peint, d'une cape de plumes, d'une maison des cérémonies - la signification spirituelle d'un motif ou d'une couleur et le pouvoir dont il est porteur. Ainsi se dessinent les structures, strictement hiérarchisées ou égalitaires des populations océaniennes, le fonctionnement des communautés de village ou de clans, les rituels d'initiation, les danses et les fêtes, les échanges ou la chasse aux têtes, traditions qui furent progressivement détruites par la colonisation et l'émigration. reste, cependant, un ébluoissant ensemble d'oeuvres d'art, qui ont fasciné l'Occident depuis le XVIIIè siècle. (quatrième de couverture)
33. Ombres de Nouvelle-Guinée : Arts de la grande île d'Océanie dans les collections Barbier-Mueller
Philippe Peltier
2.67★ (6)

Catalogue de l'exposition de la fondation Mona Bismarck (Automne 2006). Environ 200 pièces de Nouvelle-Guinée appartenant à la collection Barbier-Mueller Une publication révélant le talent extraordinaire des sculpteurs de Nouvelle-Guinée, tour à tour empreint d'une férocité inouïe, puis d'une délicatesse surprenante. Les rituels des natifs de la grande île incluaient parfois la " chasse aux têtes ", perçue comme la nécessité de s'approprier la force vitale de l'ennemi pour augmenter la sienne propre. Une mythologie complexe, qui a donné naissance à de nombreuses sculptures sacrées ou magiques, les plus anciennes étant réalisées avec des outils de pierre, de coquilles tranchantes et les finitions, avec les dents pointues de petits animaux. Le musée Barbier-Mueller présente près de 200 pièces de Nouvelle-Guinée appartenant à ses collections, dont une partie inédite, documentées par de splendides photographies.
34. L'art des Aborigènes d'Australie
Wally Caruana
3.88★ (16)

" L'art des Aborigènes d'Australie est le dernier à prendre sa place au panthéon des grandes traditions artistiques mondialement reconnues " - ainsi l'auteur de cet ouvrage définit-il son but : offrir une synthèse claire et complète d'un art qui, vieux de cinquante mille ans, a récemment acquis une grande valeur commerciale sans perdre sa signification spirituelle aux yeux des Aborigènes meurtris par l'histoire. Evitant le danger de l'approche ethnologique trop scientifique, Wally Caruana déchiffre les " rêves " ancestraux et les grands mythes inscrits dans le sol australien, des escarpements sauvages de la Terre d'Arnhem aux immensités du grand désert central, sans oublier les banlieues de Sydney ou de Melbourne. De l'art pariétal à la photographie, il trace pour la première fois une carte artistique couvrant toutes les provinces du continent, qu'il peuple méthodiquement de sites, de héros, de motifs et de symboles - tout un répertoire dans lequel puisent les artistes aborigènes d'aujourd'hui, en quête à la fois d'une identité et d'une place dans le monde artistique contemporain
35. Nouvelle-Irlande : Arts du Pacifique Sud
Michael Gunn
3.00★ (4)

Dans le sud-ouest du Pacifique, à l'est de la Nouvelle-Guinée, les peuples de Nouvelle-Irlande ont créé à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle plus de 25000 ?uvres utilisées dans un contexte rituel. Réalisés avec un prodigieux souci esthétique, ces objets d'une extraordinaire originalité constituent autant d'?uvres d'art stupéfiantes. Afin de mieux comprendre les processus de création qui ont conduit à cette étonnante floraison d'objets, conservateurs et auteurs ont voyagé en Nouvelle-Irlande pour rencontrer ces peuples et mieux appréhender leur créativité et leur esthétique. Ce catalogue permet de faire un point sur les derniers travaux de recherche. Richement illustré, il reproduit tous les objets présentés dans l'exposition, mais aussi de nombreux documents de terrain., anciens ou récents. Les meilleurs spécialistes y ont apporté leur contribution. Ouvrage de référence, il retrace l'histoire de la région au temps de la colonisation allemande et de l'installation des missions, et synthétise les informations qu'ont livrées les grandes collections internationales d'objets néo-irlandais.
36. La peinture des aborigènes d'Australie
Françoise Dussart
4.00★ (2)

Dans cette peinture j'évoque le mythe que j'ai hérité de mon père, du père de mon père, de mes tantes paternelles. Ma peinture c'est le "Temps du Rêve". (Judy Granites, Nampijinpa, aborigène) L'art aborigène est un art sacré. Il faut savoir lire au-delà des cercles, demi-cercles ou formes figuratives comme le kangourou ou les crocodiles. Rien n'est anodin, tout est histoire. D'êtres mythiques comme les soeurs Wawilak, filles de Djanggawul, esprit créateur qui peupla le monde ; de Murayana, génie du groupe Gubabuingu ou encore des Mimi, peuples d'esprit du Temps du Rêve. Histoires de rêves aussi. Comme ceux de "la carotte sauvage" ou de la "liane-serpent". La frontière est quasiment anodine entre les mythes sacrés et les rêves, sacrés eux aussi. L'initié pourra voir entre les lignes et les courbes. Le néophyte pourra admirer le trait et les couleurs. Ocres, rouges, jaunes, noir pour mettre en avant un mythe, les aborigènes utilisent le support dans son intégralité. Jeu avec l'écorce et sa teinte brune, avec le corps, pour ne faire qu'un avec le rêve, avec les arbres pour être en lien avec l'éternelle nature. Peinture sur acrylique, faite pour rester immortelle. Voyage dans un monde plein de merveilles, La Peinture des aborigènes d'Australie est un hommage à un peuple et à un homme, Karel Kupka. Explorateur, ethnologue, frère de Dawidi, chef des Liagalawimir, il réalisa la première exposition d'Art aborigène en 1958, à Bâle. Oeuvres représentées et commentées dans ce livre. Selon lui : "L'art n'a pas à être jugé d'un point de vue esthétique (...) il n'est qu'expression et tentative de communication." --Nathalie Robert
37. Rao Polynésies
Sylviane Jacquemin
2.88★ (6)

Même si cette sélection d'objets polynésiens s'est faîte avant tout sur des critères tenant à, leur intérêt historique, elle rejoint avec évidence leurs somptueuses qualités esthétiques. ils comptent parmi les plus grandes oeuvres d'art que les Polynésiens ont donné à l'art universel. On verra ici, grâce à l'important travail de recherche sur l'origine de ces collections mené depuis plusieurs années, que tous ces objets ont figuré dans les cabinets de curiosités les plus connus, comme celui de vivant-Denon, un des premiers directeurs du musée du Louvre, et dans les collections royales, comme celle de Charles X et de Louis-Philippe. S'ils parlent des voyages des grands navigateurs des XVIIIe et XIXe siècles, ils racontent surtout la Polynésie te les Polynésiens. La Polynésie constituait avant tout, pour les navigateurs de l'époque, une réalité géographique : la multitude des îles dispersées depuis la Mélanésie jusqu'aux confins orientaux de l'océan avec l'île de Pâques, la Nouvelle-Zélande et les îles Hawwaï. Cook écrivait depuis la baie de Kealakekua en 1779 : "Comment expliquer que cette race se soit répandue sur tant d'îles séparées les unes des autres dans toutes les parties de l'océan Pacifique. Nous ignorons jusqu'où, dans l'une te l'autre direction ce peuple a pu porter ses colonies ; mais ce que nous ont appris ce voyage et le précédent, c'est que, s'il n'est pas le plus nombreux de la terre, c'est certainement de loin celui qui s'est répandu sur la plus grande surface". Catalogue édité à l'occasion de l'exposition Rao Polynésies au Musée des arts d'Afrique et d'Océanie, Paris, octobre 1992-mars 1993
38. Bois sculptés de l'île de Pâques
Catherine Orliac
4.00★ (2)

Lorsque Jacob Roggeveen accoste sur cette minuscule ile du Pacifique le jour de Päques 1722, il ne retient d'abord que l'image imposante de cette "ïle étrange peuplée de gigantesques statues énigmatiques" ces MOAI alignés à flanc de volcan. Pourtant à côté de cette statuaire en pierre, les Pascuans avaient cultivé un art discret et infiniment plus varié, conservé loin des regards. De nombreux bois sculptés - statuettes anthropomorphes masculines et féminines, êtres hybrides mi-homme, mi-oiseau, hommes lézards, poissons, pectoraux, bâtons UA... - témoignent de la complexité de la mythologie pascuane. Autant d'objets qui ne cesseront de fasciner les voyageurs collectant ce qui, désormais, permet de lire l'authenticité de l'histoire pascuane et d'apprécier le génie de ce peuple de sculpteurs. (quatrième de couverture)
39. Le bambou gravé Kanak
Roger Boulay
4.50★ (3)

"Ils ont un autre mode de transmettre à la postérité locale certains faits : ils choisissent et préparent de gros bambous coupés à hauteur d'homme environ. Sur les parois extérieures, ils gravent diverses figures hiéroglyphiques qui représentent diverses scènes de guerre, de naufrage, de pêche, de grandes réunions. Les vieux portent le bambou gravé en guise de bâton, et redisent, en les expliquant les hauts faits ou les malheurs des ancêtres. Difficilement aujourd'hui on se procure de vieux bambous retraçant les scènes antiques. Ceux qu'on trouve avec des figures de fusils, de sabres, de chevaux sont de date toute moderne ; ils sont du reste plus souvent faits sans soin et n'ont aucune valeur hiéroglyphique." Ce témoignage du R.P Lambert en 1860 explicite cet objet très singulier propre à la Nouvelle Calédonie : le bambou gravé. Dans une culture Kanak aux trente six langues recensées mais sans écriture, le bambou est à la fois mémoire et mode de transmission. Ces gravures expertes racontent et la civilisation traditionnelle et sa rencontre avec celle qui vint d'Europe sur des pirogues aux voiles gigantesques.
40. Le masque kanak
Emmanuel Kasarhérou
4.00★ (2)

Visage de bois, coiffure de cheveux humains et manteau de plumes, les masques kanak de Nouvelle-Calédonie s'offrent aux regards comme des objets obscurs au sourire grimaçant à l'attirance ambiguë. Collectés tout d'abord au titre de curiosités ethnographiques puis d'oeuvres d'art, les masques sont parmi les objets kanak les mieux représentés dans les collections européennes. Coupés de leur contexte culturel, ils sont souvent réduits à n'être que des objets énigmatiques, interpellant le visiteur de leur rictus figé. Par l'exploitation d'une connaissance ethnographique accumulée depuis plus de cent ans, enrichie des résultats d'enquêtes récentes, cette monographie restitue les masques dans leur contexte originel. En dépassant l'apparente uniformité dans laquelle on les a trop souvent enfermés, il est possible de mettre en évidence une grande variété régionale de formes et de fonctions. On retrouve ainsi sans doute l'une des données fondamentales de la culture kanak qui se présente volontier comme une multiplicité de faits sociaux ou linguistiques et se plaît à décliner chaque objet en autant de sens nouveaux qui l'enrichissent.
42. Bois sculptés des mers du Sud
René Fuerst
4.00★ (1)

A la différence de nombreux ouvrages qui, depuis cinquante ans, s'attachent à l'art dit primitif de l'Océanie, à l'aspect, la forme et la couleur de certaines pièces toujours les mêmes, BOIS SCULPTES DES MERS DU SUD s'intéresse davantage à leur matière première, à sa transformation et à son utilisation par les insulaires. En l'absence de tout métal dans cette partie du monde, le bois l'emportait naturellement sur les autres matériaux. Autant dire que la plupart des objets dont se servaient les insulaires avant leur découverte par les Européens étaient en bois plus ou moins sculpté. Faut-il rappeler que, sous forme de pirogues à balancier et à pagaie, ce fut encore cette matière noble entre toutes qui leur a permis de se rendre dans les iles lointaines, de peupler l'Océanie, de s'y maintenir et de s'y déplacer? Tout comme la pierre ou la coquille pour le travailler, le bois leur était indispensable! C'est pour cette raison que dans l'ancienne société tahitienne les arbres étaient considérés comme des êtres d'essence divine, " des êtres vivants dont l'âme, à l'instant de la mort, retourne auprès des dieux auxquels ils s'incorporent". Et c'est pourquoi les insulaires, avant d'abattre un arbre, rendaient hommage à ces dieux en leur offrant rituellement un premier morceau enlevé à celui-ci (Orliac, 1990)... A mon avis , ce sont là des raisons suffisantes pour consacrer à ces pièces océaniennes à jamais inutilisées un ouvrage à caractère plus ethnographique qu'artistique, qui honore les sculpteurs plus que leurs sculptures, les artistes plus que leurs oeuvres, lesquelles sont destinées à des fins moins esthétiques qu'utilitaires. Aucun des objets reproduits dans cette ouvrage n'a été sculpté dans un but artistique à proprement parler : si telle est notre impression, c'est parce que nous ignorons la réalité océanienne qui ne considérait pas l'art comme un but en soi, mais comme un agrément de la vie, fût-il matériel ou spirituel, quotidien ou festif. "Derrière les objet, il y a des hommes" Christiane Falgayrettes-Leveau crétrice et directrice du musée Dapper à Paris
43. Vision d'Océanie
Vincent Bounoure
2.50★ (2)

Océanie / 1992 Le nom d'Océanie regroupe une multitude d'îles réparties à travers l'océan Pacifique : Fidji, Tahiti, Hawaï, Nouvelle-Guinée ou îles Carolines, etc. L'iconographie de cet ouvrage présente plus de 160 objets, appuie-nuque, chasse-mouches, pilons, étriers d'échasses, manches d'éventail, mais aussi crânes sculptés, masques et statues. Ces objets sont les derniers témoins de cultures à jamais disparues. Editions DAPPER
44. La voie des masques
Claude Lévi-Strauss
4.40★ (17)

Claude Lévi-Strauss raconte son émerveillement devant l'étrangeté et la force plastique des masques indiens, particulièrement ceux des peuplades du Pacifique Nord. Partant d'une description de ces masques puissamment colorés, aux formes tourmentées, il analyse leur code esthétique tout en les mettant en parallèle avec les m?urs et les mythes des peuples qui les fabriquent. Il montre comment ces masques constituent un langage complexe. Il conduit donc, à la fois, une étude sur des peuples originaux et une réflexion générale sur la notion de " style ". La voie des masques, jalon important dans l'?uvre ethnologique de Claude Lévi-Strauss, est aussi une méditation sur l'esthétique des arts plastiques.
45. Les peuples premiers : Des mémoires en danger
Jérôme Bimbenet
3.00★ (8)

Un peuple peut-il s'éteindre comme une espèce végétale ou animale ? Les peuples autochtones furent souvent les victimes de la rencontre avec la civilisation occidentale. Sioux, Yanomamis, Massaïs, Aborigènes : ceux qui ont survécu protègent aujourd'hui tant bien que mal leur culture dans un monde hostile, victimes de la dégradation de leur cadre de vie. Or, les peuples premiers sont les dépositaires de nos traditions ancestrales avec leur disparition, c'est une part de l'héritage collectif de l'humanité qui s'efface à jamais. Comment ces peuples luttent-ils pour retarder l'inéluctable ? Comment doit intervenir la communauté internationale ? Voici quelques questions auxquelles répond cet ouvrage, pour une prise de conscience de chacun.
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