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Critiques de Édith Chambon (88)
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Le bus 666 (BD)

Chloé n’aime pas ses lunettes et a décidé de ne pas les porter. Mauvaise idée ! Car elle vient de se tromper de bus et au lieu d’emprunter le 66 pour se rendre au collège, la voilà à bord du 666 en route pour l’enfer !

Mais qu’allait-elle faire dans cette galère ? Heureusement, grâce au sympathique chauffeur de bus et à sa propre débrouillardise, elle s’en sortira saine et sauve. Mais je ne vous raconte pas par où elle est passée ! Enfin si un peu, car moi aussi j’aurais bien aimé assister à un bal du comte Dracula mais surtout j’aurais adoré faire le fantôme dans un château écossais. Bon, allez, il faut que je me dépêche, je ne voudrais pas rater le bus !



Voilà un album sympathique pour se faire peur, un peu. Mais aussi pour inventorier monstres et sorcières en tous genres et en tous lieux. Un petit tour du monde pour découvrir sorts et sortilèges d’ici et d’ailleurs. Un monde parallèle que Chloé n’aurait pas dû croiser.



Un dessin original, fait de coups de crayon en noir et en couleurs. Un dessin qui rappelle ceux de nos enfants, simples et sans chichis, et des couleurs douces et joliment crayonnées. Bref, un album à mettre entre toutes les mains !



NB : cet album est la version bande dessinée du roman éponyme paru il y a quelques années.



Un grand merci à Babelio et aux editions Thierry Magnier pour cet envoi.
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273 amis

Excellente réflexion pour les plus jeunes (10-13 ans) autour de face-de-bouc. Les illustrations sont géniales et le ton très humoristique. Mon exemplaire est dédicacé ;)
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Ma famille imaginaire

Un très beau roman graphique, tant par la densité des couleurs, que pour la mise en page de ces illustrations très expressives et qui pourraient faire penser à des pages d'un journal intime, pour son côté foutraque qui correspond bien aux séismes qui traversent la vie de la narratrice.

Séismes au pluriel: la nuit même où Edith et son meilleur ami se mettent en tête de faire et élever un bébé ensemble, elle se réveille en sursaut, suffoquant, en proie à une crise d'angoisse après avoir rêvé d'une silhouette d'homme sortant de la pièce.

Ce rêve ou cette vision provoque en elle un état d'angoisse permanent qui ressemble fort à un traumatisme enfoui. Edith va enquêter auprès des siens, jusqu'à ce que ses parents lui révèlent, coup sur coup, deux secrets de famille qui la touchent de près.

Par ce récit, on entre dans le thème de la psychogénéalogie, une pratique que je trouve fascinante et qui concerne directement Edith Chambon dans ce récit autobiographique.

Connaître la vérité ne résoud pas tout: Edith doit maintenant apprendre à vivre avec et même, à terme, pourvoir en parler dans le cercle familial, au risque de tout bouleverser pour les différentes générations concernées.

Je n'en dis volontairement pas plus pour ne pas tout dévoiler car il est intéressant de suivre le cheminement de la narratrice tout au long de sa quête. Mais c'est un récit révoltant à bien des égards qui démontre bien à quel point les secrets de famille peuvent faire du mal, alors que dans certains cas on pensait au contraire limiter ainsi les dégâts.

Un beau récit sur la résilience aussi, la reconstruction de soi après un traumatisme.

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Le bus 666

Rassurons le jeune lecteur, impossible de trouver 666 morales ni même 66 à la lecture de ce petit ouvrage de moins de cent pages. Par contre, pour 6, pas de problème...



1. Si tu es myope, porte toujours tes lunettes. Si comme Chloé, l'héroïne de cette histoire, tu préfères les fourrer dans ta poche, tu pourrais monter par inadvertance dans le bus 666 à destination de l'autre côté du miroir au lieu du bon vieux 66 qui t'emmène bien pépère au collège.



2. On te l'a déjà dit et redit, n'accepte jamais de bonbons de la part d'inconnus, même si ceux-ci ont l'air vraiment inoffensif. Sinon, tu risquerais, comme notre héroïne, de tomber sous la coupe d'une sorcière bien décidée à te vendre au "Witch Market" contre des €scarboucles sonnantes et trébuchantes...



3. N'invoque jamais le diable, même de manière innocente. Evite donc impérativement les vieilles expressions du style : "Ce serait bien le diable si ..." ! Celui-ci rappliquerait à la seconde et te ferait signer je ne sais quoi comme contrat. A moins que tu ne puisses lui échapper en te montrant plus rusé(e) que lui !



4. N'accepte jamais, au grand jamais les invitations au bal de vampires trop empressés même si (et surtout si) ceux-ci te font miroiter que "Chez le comte Bracula, le buffet, c'est toujours une tuerie !"



5. Ne tape jamais le carton avec les zombies de Louisiane (ou d'ailleurs... d'ailleurs), tu perdrais immanquablement et comme, tu ne disposes certainement pas d'un million de dollars ou de cent mille €scarboucles, tu devrais travailler pour eux plusieurs milliers d'années !



6. Enfin, ne tourne jamais le dos à un lac d'Ecosse... si tu ne désires pas rencontrer un monstre de légende...



Vous l'aurez compris, le parcours du bus 666 est loin d'être tranquille. Chloé y rencontre une multitude de créatures issues de la littérature fantastique... Le bus en lui-même fait furieusement penser au Magicobus du monde "potterien" et son conducteur à un certain Skully Fourbery...



"- Mais... Je suis où, exactement ?

- De l'autre côté du miroir, comme on dit souvent. Dans un univers parallèle.

J'ai fondu en larmes.

- Pleure pas Chloé, c'est pas si grave !

- Si ! Les parallèles ne se rejoignent jamais ! C'était dans ma leçon de maths.

Zorgo a toussoté :

- Faut pas croire tout ce que disent les maths, petite..."



Ce récit ne manquera pas de plaire aux plus jeunes lecteurs (9 à 12 ans selon l'éditeur) qui y trouveront une entrée en matière originale et humoristique dans le monde fantastique. Amour et amitié s'ajoutent au cocktail et on obtient ainsi un texte qui se lit avec bonheur et facilité. Idéal pour les réfractaires à la lecture !!!! D'ailleurs, qui pourrait résister à cette couverture colorée ?



Toutefois, pour ma part, je regrette que cet univers ne soit qu'ébauché et que les aventures soient aussi vite et aussi facilement pliées. Si le texte se lit sans faim, je suis restée un peu sur ma faim... Un récit plus dense m'aurait permis de m'attacher davantage aux personnages prometteurs de cette histoire... Mais, c'est indéniable, j'ai bien plus que 9 voire 12 ans !
Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
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Graines de Charlie

Quelle déception ! J’ai trouvé cet ouvrage dans une bibliothèque et, étant donné le sujet et les actualités, je l’ai emprunté sans hésiter. J’étais assez curieuse de voir ce que l’on proposait pour les ados sur les Attentats ou sur Charlie Hebdo… Hélas, le contenu ne m’a pas du tout plu et, si j’ai mis cette note, c’est uniquement parce que j’ai aimé les illustrations d’Édith Chambon ! C’est joli, coloré, expressif et avec un effet papier cartonné. L’ensemble est très agréable à regarder. D’ailleurs, j’espère mettre un jour la main sur d’autres ouvrages de la collection « Graines D’Ados », car il semblerait qu’elle en a illustré plusieurs…



Le texte met en scène la jeune Sonia et ses camarades au moment des attentats terroristes à Paris en 2015. On va découvrir différentes réactions chez ce groupe d’amis. Les auteurs ont dû vouloir représenter tout le monde, mais je dois avouer que cela fait assez stéréotypé pour le coup ! Il y a Salomé, le petit-ami de Sonia, un beau black, mais qui ne répond pas à ses SMS et la laisse se faire insulter, puis rejeter par ses copains de sa cité… (Elle lui pardonne facilement, il a de la chance !) Il y a aussi Cassiopée l’intello gaffeuse, Antonio le cancre gitan qui n’écoute aucun enseignant, Zohra la musulmane qui pratique un peu sa religion mais n’ose pas trop s’affirmer, etc. Je pense que cela part d’une bonne attention et d’une belle idée de diversité physique et culturelle, mais malheureusement, cette palette de personnages n’a pas eu l’effet espéré sur moi… Cet ouvrage prône la tolérance et les différences, toutefois on est en plein dans les clichés… C’est dommage ! D’ailleurs, j’ai remarqué qu’il y a une absence masculine parmi les protagonistes : l’héroïne n’a pas de père ou de grand-père et on ne voit pas d’enseignants hommes (on ne voit qu’une prof d’arts plastiques et une autre de français)… Il n’y a qu’une poignée de personnages masculins en fond, comme s’ils faisaient partie du décor. Certes, vous me direz qu’il y a le beau Salomé… Mais il apparaît comme un jeune qui ne sait pas ce qu’il veut : il est absent, snobe sa chérie et traîne avec la racaille. Comme image masculine, on a vu mieux !



Je suis désolée de me montrer aussi dure néanmoins, j’avais placé beaucoup d’espoirs dans cet ouvrage mélangeant roman jeunesse/ado et bande dessinée. Hélas, j’ai trouvé l’histoire trop vite expédiée, très simple et dégoulinante de bons sentiments. Certes, il en faut, mais là, c’est trop ! Il aurait fallu développer davantage certains passages ou ajouter d’autres réflexions. L’idée et les messages (liberté d’expression, religion, tolérance, identité, etc.) sont bons. Les ados se sont sans doute posé ce genre de questions et ont senti les différences ou les rivalités que les Attentats engendraient dans certains esprits… Cependant, cela m’a laissé le sentiment de quelque chose de survolé.


Lien : https://lespagesquitournent...
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La maison de l'architecte polonais et de sa..

A l'image de son titre "La maison de l'architecte polonais et de sa femme algérienne restée au pays", la BD écrite à quatre mains par Jacques Bablon et Edith Chambon est un peu décousue et brasse tout un tas de thèmes sans les approfondir, avec une légèreté de ton et des ellipses temporelles qui en rendent la lecture parfois compliquée. Mais on retient la chaleur communicative de cette famille dont les frères et soeurs ne se ressemblent pas tous, fruits de l'union d'un architecte polonais et d'une femme algérienne. Le premier est mort brutalement et son épouse a dû revenir dans son pays natal. Alors, les 6 enfants se débrouillent tant bien que mal avec une obsession : continuer à vivre dans la maison construite par leur père malgré les coupures d'électricité et le racisme rampant du voisinage BCBG qui accepte mal la promiscuité. Davantage que par les péripéties du récit, c'est l'ambiance générale qui séduit dans le livre, un côté libre, frondeur et solidaire qui permet d'affronter le regard pas toujours compatissant des autres et leur difficulté à comprendre que les différences font justement toute la différence et sont l'essence du vivre ensemble. Dans cette BD un tantinet foutraque, l'éloge du métissage et du non conformisme est lui particulièrement clair. Et cela fait du bien par les temps qui courent.



Merci à la Masse critique de Babelio et aux Editions Actes Sud BD pour le cadeau de ce livre.
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273 amis

Sonia, 11 ans, commence le collège et a rencontré le beau Salomé, qui prépare un concours de danse hip-hop. Elle passe aussi de plus en plus de temps sur son ordinateur, en particulier sur facebook, sans forcément réfléchir aux conséquences de ses publications...

Une petite BD simple, au style graphique sympa, pour aborder avec de jeunes pré-ados, ados (10-12 ans je dirais) la notion de droit à l'image, de respect de la vie privée et les enjeux (enfin certains) liés à l'utilisation des réseaux sociaux.

Le sujet n'est pas très approfondi, plutôt survolé, mais s'il peut toucher certains et les amener à s'interroger un peu sur leurs propres pratiques, cela peut faire un bon début de sensibilisation.
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273 amis

Quatrième de couverture : La petite Sonia croit que plus on a d'amis sur Facebook plus on grandit vite .273 amis c'est cool ! Jusqu'au jour ou Sonia s'aperçoit qu'il vaut mieux tourner deux fois sa souris sur sa main que de tagger une photo sur les réseaux sociaux ...

Ce livre m'a beaucoup plus car il est très drôle !!!
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273 amis

Un album dans lequel on retrouve l'héroïne de "La vie sans le portable". Sonia a 11 ans, elle est collégienne. Sur son ordinateur portable, à la maison, elle s'est créé un compte Facebook qui lui permet, entre autres, de communiquer avec son amoureux, Salomé, qui fréquente un autre collège que le sien.

Sonia, un jour, décide d'aller rendre visite à son copain chez lui et rencontre ainsi sa famille. Elle le prend en photo, à son insu, en train de s'occuper de sa petite soeur, et comme elle le trouve mignon ainsi, elle publie la photo sur son mur...

C'est le début des ennuis car les amis de Salomé se moquent de lui.

Cette histoire simple permet d'aborder la question de la vie privée sur les réseaux sociaux.
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Le bus 666 (BD)

Chloé n'y voit rien sans ses lunettes mais elle préfère ne rien voir que de les porter. Pas de bol pour elle, ça n'aide pas à prendre le bon bus. Et la voilà embarquée dans le 666 : le bus qui conduit dans le monde parallèle des êtres morts, ou tout comme. La petite fille devra affronter sorcières, vampires et autres zombies pas toujours bien intentionnés.



J'ai trouvé l'histoire bien rythmée et parfaite pour ce mois d'octobre. On y rencontre une panoplie de créatures fantastiques dans des petites aventures horrifiques amusantes. Notons d'ailleurs que la petite Chloé a de la ressource pour se dégager de situations pas toujours commodes, même si c'est souvent son manque de jugeote qui l'a conduite dans ces situations.

Seules les illustrations m'ont un peu gênée au départ. Le style est enfantin, un peu fouilli, mais finalement je m'y suis bien habituée et l'ait trouvé plus travaillé au fil de l'histoire.



Cette bande-dessinée est une adaptation d'un roman jeunesse que je n'ai pas lu. Peut-être me laisserai-je tenter.
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Le bus 666

Pour commencer merci à Babelio pour les masses critiques et ensuite aux édition Thierry Magnier de m'avoir envoyé ce livre .

Le bus 666 ou l'histoire fascinante d'une petite fille, Chloé, qui n'a pas froid aux yeux.

On entre très vite dans l'histoire du livre, raconté d'une façon vivante.

Chloè va rencontrer suite à son erreur de bus toute une série de "monstres" en tout genres (vampires,zombies,fantômes....) et va même aller jusqu'à mettre le souque chez le grand Lucifer lui même, mais le plus surprenant est qu'elle va tombée amoureuse.

J'ai 44 ans et j'ai trouvé ce livre super, je le ferait lire à mon dernier dans un an ou deux, dès qu'il saura bien lire.

Je le recommande chaudement il est d'une fraîcheur étourdissante, avec juste ce qu'il faut de frayeurs pour nos petites têtes blondes.
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Un amour de Rom

Ce livre a été écrit par Gèp. C'est un auteur et à la fois éditeur. Ce livre est un album, le personnage principale est une jeune fille nommée Cassiopée. J'aime bien ce livre parce que sa parle de collège, que le langage appliqué est celui q'on utilise aujourd'hui . Ce livre parle d'une bande d'ami qui parlent des vacances. Il y a aussi une jeune fille, Cassiopée, que personne ne s'intéresse à elle. Un jour, la petite Cassiopée fait la connaissance d'un jeune rom, avec qui elle s'embarque dans de nouvelles aventures. En faisant connaissance de ce jeune garçon, il lui proposa de faire une promenade en poney sous les yeux de son grand-père très agacé qu'elle rencontre un jeune rom. Elle tomba amoureuse de lui sans que son grand-père le sache. A la fin, elle devient une star du collège. " Les mains se rapprochent, on s'embrasse du bout des lèvres....."

Je recommande ce livre a ceux qui aiment les aventures.

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273 amis

Ce livre parle d'une petite fille en 6eme qui s'appelle Sonia. Elle passe tout son temps libre sur les réseaux sociaux Et elle reste aussi avec son amoureux elle le prend en photo puis elle l'a mis sur facebook.

J'ai beaucoup aimé parce que c'est proche de la réalité. Mon personnage préféré est Sonia. C'est comme une leçon pour elle car elle ne doit pas faire n'importe quoi sur facebook

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Le bus 666

Disons-le d'emblée, ce n'est pas l'histoire du siècle, même pour de la littérature jeunesse.

Ce très petit roman d'à peine 90 pages est destiné aux enfants et se lit rapidement, quant à moi, je ne rentre pas dans l'histoire. Non pas que mon âme d'enfant se soit envolée dans le dédale du monde adulte, mais tout simplement parce que l'action ne casse pas des briques. L'héroïne se sort de ses péripéties et mésaventures beaucoup trop facilement, elle serait digne de wonder-woman en échappant en deux temps, trois mouvements, à une sorcière, un château infesté de vampires, des zombies, et même à Satan, encore que ce passage soit le plus crédible et intéressant. Même son aventure se termine en queue de boudin en croisant « l'homme de sa vie » au détour d'une nouvelle escapade.

Les situations sonnent faux, et chaque « aventure » se résout dans une trop grande facilité. Il aurait été intéressant d'étoffer tout cela et surtout de compliquer l'intrigue.

Il est vrai qu'un enfant entrera plus facilement dans cet univers, avec son âme encore vierge de 6 à 10 ans, qu'il trouvera cette aventure fantastique, et par certain côté elle l'est réellement en faisant abstinence de tous les clichés d'outre-tombe, la forêt lugubre, la grotte poisseuse, le château fort… mais je pense que l'auteur est passé à côté de l'essentiel. On en ressort neutre, sans aucune émotion, sans avoir rêvé.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Ma famille imaginaire

Dans la famille Chambon, on ne fait jamais rien comme les autres, voilà pourquoi Edith se retrouve à 30 ans à se rendre au mariage de ses parents dont elle est le témoin. En arrivant dans le hameau « le Puy » qui appartient à la famille, elle nous plonge dans l'histoire de sa famille. Une vie heureuse « au Puy » entourée de cousins, cousines et de son adorée grand-mère paternelle, véritable coeur ardent de cette famille. Une maison familiale sans aucune intimité, émergée de la vieille grange du hameau, retapée par ses parents alors apprentis architectes. Au décès de cette divine grand-mère, elle rencontre ces inconnus devenus soudain ses grands-parents maternels, qui ne semblaient pas entretenir de très bons rapports avec ses parents. Ce grand-père méchant, froid et distant, rendu confus et cloué dans un fauteuil roulant par la polio ne fut pas véritablement regretté par sa femme lors de son décès.

Edith est marquée dans son corps par une cicatrice qui lui rappelle qu'à quatre ans, suite aux complications d'une appendicite, un mètre d'intestin dut lui être enlevé. Cicatrice que dans sa vie intime elle devait raconter. Suite à une IRM qui va lui révéler qu'elle souffre d'endométriose, elle fait une série de rêves, cauchemars, révélations nocturnes ?? qui la mettent KO à tel point qu'elle s'en ouvre à sa mère et à sa soeur et décide de consulter.

La boîte de Pandore vient d'être ouverte et va tout détruire sur son passage. Commence alors une grande enquête afin de reconstituer ce passé inconnu et tu. La famille telle qu'elle l'a toujours connue ne sera plus jamais la même dès lors qu'elle déterre les secrets. Edith réalise que sa famille imaginaire, celle qu'elle pensait créer, n'est pas vraiment destinée à exister…

Pour son premier roman graphique, l'illustratrice Edith Chambon recolle les morceaux d'un puzzle intime en affrontant son héritage et témoigne des processus complexes de la transmission sur la construction de soi-même. Elle nous livre ici un récit autobiographique sincère et émouvant mais aussi tonique et souvent drôle qui plonge dans les souvenirs de l'enfance et pointe la difficulté, à l'âge adulte, de se construire sur du silence. C'est une histoire marquée par des secrets de famille intimes et dévastateurs, comme souvent, mais c'est avant tout une histoire de femmes qui ne peut laisser indifférent ni insensible. Un roman graphique qui souligne les bienfaits de la libération de la parole.

On pourrait penser qu'un tel thème pourrait plomber cet album et bien, grâce au génie de l'autrice, il n'en est rien. La mise en page est inventive, énergique, osant même la déconstruction. le dessin faussement naïf aux détails foisonnants est expressif, tendre, fourmillant et très coloré. La mise en scène est virevoltante. Edith Chambon fait preuve d'une grande liberté graphique. Liberté qui se retrouve également dans l'écriture et rend cette lecture prenante, touchante et passionnante.



« Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024. Je remercie Lecteurs.com ainsi que les Editions l'Agrume cet envoi. »

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Graines de Charlie

En dépit d’un scénario un peu mince, le récit porte loin le regard.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Graines de Charlie

Au collège, Sonia et ses amis ne parlent pas religion; ils s'entendent bien et ne veulent pas que ça change. Mais quand surviennent les attentats à Paris en janvier 2015, tout change: les ados sont mal à l'aise et ont l'impression qu'ils doivent dire dans quel camp ils sont... Comment retrouver la paix?

Petit album qui pose le décor, lance des pistes, décrit des situations concrètes sans jamais trancher, juger ou faire la morale. Par petites touches, Sonia s'interroge sur la liberté d'expression, le communautarisme, la tolérance, le courage d'assumer ses choix... elle cherche une solution simple pour recoller les morceaux, rassembler ses amis de toutes origines sous la bannière d'une diversité acceptée, de l'amitié... et plus si affinités.

Le récit très simple et les dessins réalistes et actuels permettent aux jeunes ados de se projeter facilement et de piocher ce qui leur parle. C'est aussi un très bon outil pour lancer le débat autour des attentats, expliquer et dénouer le sentiment de malaise que les jeunes peuvent ressentir autour de ces questions de société.
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La maison de l'architecte polonais et de sa..

Livre reçu dans le cadre de la masse critique du 8 décembre dernier. Merci Babelio et les éditions Actes Sud.



La première particularité de ce roman graphique est le titre qui est très prometteur et semble être un clin d'oeil vraiment humoristique. La deuxième particularité est l'absence de numérotation des pages. Le livre est épais mais aucune page numérotée. On pense à un trait poétique des auteurs, le nombre de pages ne compte pas, ce qui prime c'est la qualité.



D'ailleurs on notera la qualité des dessins et leur particularité qui sont le point d'orgue de ce roman graphique. Les visages et le physique des personnages correspondent à leur personnalité et donnent le ton sur l'ambiance générale de l'histoire.



L'histoire, c'est là où tout se corse. Malheureusement, elle n'est pas aussi simple et n'est pas non plus à la hauteur du titre. Peu d'humour et une histoire dont le fil est souvent absent, le lien entre certaines scènes est totalement absent et le lecteur se sent un peu perdu lors de certaines transitions. Les dialogues sont banals, les situations voulant coller à l'actualité sont à la limite du cliché car juste effleurées. Le lecteur reste sur sa faim.



Il restera un manque d'audace qui na pas permis à ce livre d'avoir toute l'ampleur qu'il aurait pu avoir. Les auteurs sont passés malgré leur travail à côté d'un sujet qui aurait pu emballer le lecteur.
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273 amis

Cet ouvrage est entre la bande dessinée et l'album de jeunesse étant donné ses illustrations et sa brièveté. Par le personnage de Sonia, le lecteur se retrouve dans le quotidien et la tête d'une enfant-adolescente qui passe plus de temps sur les chats et réseaux sociaux qu'à écouter en classe. Elle est secrètement sous le charme de Salomé, un jeune garçon un peu plus âgé qu'elle avec qui elle entretient un relation de complicité. Mais un jour, en visite dans la famille de Salomé, elle prend une photo de lui avec ses petits frères et soeurs et la publie sur Facebook sans demander l'autorisation... Sonia va alors se rendre compte qu'elle n'aurait peut être pas du...

Cette courte histoire permet de traiter la question de la publication en ligne de donnée - image et les conséquences quelques fois positives mais parfois négatives que cela peut amener... Je pense l'exploiter dans le cadre de l'éducation aux médias et dans la sensibilisation aux enjeux des réseaux sociaux :) Je le recommande dès le CM2 - 6e.
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Le bus 666 (BD)

L'adaptation en BD du roman éponyme



Le bus 666 c’est l’histoire de Chloé, myope qui, par coquetterie ou parce que le monde lui paraît plus joli quand il est flou, préfère ne pas porter ses lunettes. Pourtant sa maman le lui répète chaque matin mais une fois encore, elle part sans ses précieux carreaux.

Résultat : au lieu de prendre le bus 66 pour se rendre au collège, la voilà à bord du bus 666. Et ce bus-là ne va pas du tout, mais pas du tout, au collège.

Chloé est propulsée dans un monde parallèle, peuplé d’effroyables créatures. Sorcières, vampires et autres zombies sont les habitants de ce monde et Chloé va devoir ruser pour retrouver sa maison.





Toutes les créatures les plus terribles sont réunies mais qu’on se rassure, cet album/BD n’est pas effrayant.

Chloé passera des griffes d’une sorcière pour mieux tomber dans les pattes d’un ogre. Un petit peu de Satan et quelques autres monstres du folklore feront leur apparition mais Chloé est rusée (et surtout chanceuse - les péripéties se résolvent assez facilement).

Ils sont finalement plus drôles que terrifiants.



Le graphisme est atypique pour du jeunesse. Le trait est un peu « nerveux » mais les émotions des personnages sont bien rendues.

Il y a quelque chose d’enfantin dans ces illustrations.

C’est comme ça que j’imagine des collégiens travailler sur la BD en arts plastiques (rien ne garantit qu’ils arrivent au même résultat cependant). Même les tours des cases sont crayonnées.

C’est original et très sympa.

le bus me fait irrésistiblement penser au chatbus de Mon voisin Totoro et ça, forcément, j'aime !





La BD se lit très vite et avec plaisir. C’est plein de rythme, Chloé enchaîne rencontres et mésaventures, et la fin est pour le moins surprenante.

Chloé est une adolescente après tout et beaucoup de lecteurs se retrouveront dans ses préoccupations...



Une petite BD pour les 9-12 ans qui aiment se faire peur pour de faux.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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