Je ferme les yeux et j’imagine les poings rageurs tendus en l’air au milieu des slogans. Pourquoi ne nous laisse-t-on pas partir ? Nous ne voulons pas rester, et personne ne veut de nous ici. Pourtant, c’est un piège qui s’est refermé sur nous. Nous ne pouvons ni avancer, ni rebrousser chemin. J’enfouis mon visage dans mes mains et lutte contre les larmes.