Je me masse les tempes en tentant de faire disparaître ma migraine et me décide enfin à ouvrir les yeux, les forçant à s’habituer aux rayons du soleil. Après plusieurs secondes de clignements de paupières et de grimaces, si je constate que je suis bien dans ma chambre baignée dans la lumière du jour, l’amas difforme de la couette à côté de moi et le pied masculin qui ressort à l’autre bout de mon lit, m’informent que je n’y suis pas seule.