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Critiques de Tsubasa Yamaguchi (340)
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Elle et son chat

"Elle et son chat" est un cadeau de Noël de mon mari. Je lis, je lis des auteurs Japonais et j'ai un adorable chat à la maison (Sapristi pour le citer) que j'adore.

J'ai lu paisiblement ce récit après un livre noir, glauque. Pour le coup il est arrivé quand il fallait !

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Léger, pas prise de tête, il frôle les phénomènes de société (vieillesse, solitude, deuil, travail et burn out) pour s'intéresser aux chats et à leurs maîtresses. Enfin aux félins-maîtres et à leurs humaines plutôt.

4 chats 4 femmes. De tous âges, de toutes conditions.

Chaque histoire est liée aux autres et est racontée par la maîtresse (hum !) et par son chat.

C'est tout doux, tout chaud, tout mignon (là j'ai l'impression de parler de mon chat, pas du livre !). Un entre-deux parfait ! Un cadeau qui m'a bien plu !
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Elle et son chat

Voici mon retour de lecture sur Elle et son chat de Makoto Shinkai et Naruki Nagakawa.

C’était au début du printemps, par un jour de pluie. Ce jour-là, elle m’a recueilli. Depuis, je suis son chat à Elle.

Un chat au franc-parler amoureux de sa maîtresse, une chatte rêveuse abandonnée, un chaton perdu dans sa nouvelle famille d’accueil et un chat de gouttière railleur..

Ils vivent à Tokyo, dans le même quartier, se croisent et fraternisent au gré des saisons.

Et non contents de bouleverser le quotidien de leurs humaines respectives, ils finissent par entremêler leurs vies.

Elle et son chat est un très joli roman choral où femmes et félins se lient d’amitié et s’entraident pour apprendre, ensemble, la beauté de la vie.

Ce roman pourrait s'appeler Elles et son chat car en fait nous ne découvrons pas que Elle et son chat Choubi mais aussi Reina et sa chatte Mimi, Aoi et sa chatte Cookie dont les destins vont s'entremêler au fur et à mesure que les pages se tournent.

Nous suivons aussi le chien John, le chat Kuro ou encore une humaine prénommée Shino.

Tous vivent à Tokyo et j'ai été charmée par ce joli moment de lecture.

C'est un roman qui parle de la fragilité de la vie, de la solitude..

C'est de la littérature japonaise, ne vous attendez pas à des rebondissements à chaque page !

C'est doux, c'est lent, et ça me convient parfaitement car c'est tout à fait ce à quoi je m'attendait :)

J'ai adoré me retrouver à Tokyo avant d'y retourner en vrai dans quelques mois, si tout va bien.

J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre ces chats et leurs maitresses.

Je vous recommande sans hésitation Elle et son chat que je note cinq étoiles :)
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Elle et son chat

Une agréable histoire, pleine de douceur et de retenue qui nous démontre qu'un simple choix peut changer toute une vie.

Nous suivons quatre femmes. Chacune d'entre-elles s'est liée d'amitié avec un chat. Tour à tour ils prennent la parole et nous font découvrir leur quotidien, leurs craintes, leurs déceptions mais aussi leurs espoirs ...



Une lecture réconfortante pour tous les amoureux des chats !



"Nos pouls, à elle et moi, mais aussi celui du monde, battaient à l’unisson.

Ce jour là, elle m’a recueilli. Depuis, je suis son chat à Elle."



"J'aime bien grimper sur son ventre quand elle est allongée par terre. Dans ces moments-là, en général, elle lit ; alors elle me caresse le dos en silence."



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Blue Period, tome 1

Yatora Yaguchi est en classe de Première au lycée. S'il aime sortir avec ses copains, boire et fumer, Yatora est également un brillant élève qui, en cette période d'orientation, a pour but d'intégrer une école pas trop chère qui lui apportera un avenir sûr. le jeune homme ne se pose pas vraiment de questions sur ce qu'il aime vraiment, il veut juste être un bon pote et un bon élève. Mais lorsqu'il découvre un jour un tableau peint par une camarade de classe en cours d'arts plastiques, il est bouleversé. Intrigué par les émotions qu'il ressent, il s'inscrit au Club d'art de son lycée.



"Blue period" est un seinen qui plonge littéralement le lecteur dans le monde de l'art, ses techniques, son histoire et ses pratiques. A travers le personnage de Yaguchi, nous découvrons que les études artistiques, souvent dénigrées, sont extrêmement dures, exigeantes et sélectives. Mais elles sont également l'occasion d'appréhender le monde différemment, de porter un regard nouveau sur les choses qui nous entourent. Yaguchi trouve ainsi dans la pratique de l'art le moyen d'exprimer ses émotions et de s'ouvrir enfin aux autres. C'est une véritable thérapie ! C'est également l'occasion pour le jeune homme, qui jusqu'à présent ne trouvait aucun intérêt à son quotidien, de trouver un but à sa vie, au point de viser la prestigieuse université des arts du Japon, la Geidai.

Scénario rythmé, dessins très expressifs, ce manga est très agréable à lire. C'est en plus une mine d'informations sur la place et la pratique de l'art au Japon, des écoles très sélectives aux techniques, en passant par une réflexion sur le fait qu'il est difficile de s'affirmer en tant qu'artiste face des orientations toutes faites dès lors que l'on est un élève brillant...

Un premier volume dense, très prometteur pour la suite.
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Elle et son chat

Alors non seulement ce livre parle de chats, mais en plus l’un des auteurs est un réalisateur dont j’ai adoré les œuvres ! (Your Name bien sûr, mais aussi Les Enfants du Temps ou encore The Garden of Words…) Autant vous dire que quand mon père me l'a offert, j'étais vivement impatiente à l'idée de découvrir cette œuvre !



J’ai commencé le roman et j’ai accroché directement, sans aucun problème. Nous allons suivre plusieurs routes, alternant pdv chats et être humains. Tous ces personnages que nous suivons, qu'ils soient animaux ou humains, sont liés entre eux, ou finissent par l'être. Au final, tous finissent par tisser divers liens.

Le récit est plein de douceur, se lit facilement, avec fluidité. La lecture est agréable. Bref, j'adore !



J’ai beaucoup aimé chacun des personnages (humains et chats !). En humains, petite mention particulière pour Reina. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais elle m’a touchée, je me suis sentie proche d’elle. En chats, je me suis vraiment attachée à tous, j’avoue. Mais j’ai beaucoup aimé Cookie !! Et Chobi, bien sûr, parce que c’est lui que nous suivons en premier et que j’ai donc développé un attachement particulier pour lui, un peu sans même m’en rendre compte.



Certains moments ont une teinte mélancolique, triste. Et ces passages montrent à quel point les chats peuvent être une présence réconfortante pour l’être humain. Même s'ils ne règlent pas les problèmes en question, ils ont un certain pouvoir, un effet apaisant, que je comprends tout à fait pour avoir moi-même toujours vécu avec la présence d'un chat dans ma maison. Je dois dire que le ronronnement d'un matou est effectivement un des meilleurs bruits au monde, je ne veux rien savoir !



Même si certains moments sont aussi parfois durs, brusques, même (comme le début de la troisième partie, avec Aoi et Mari), cette œuvre est remplie d’amour et de douceur.



Ce n’est pas un livre extraordinaire mais c’est un beau récit. Qui m’a sincèrement parlée et touchée.

C’est donc une belle découverte. Sincèrement.
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Nude Model

Passionné de culture japonaise, en particulier de littérature, je ne dédaigne plus à lire de temps à autre un manga,plus facile à avaler quand il m'arrive de piquer du nez sur des bouquins plus exigeants. Mais presque toujours en one-shot, faut quand même pas pousser. Par exemple, Blue period, série particulièrement fournie, n'est pas pour moi, mais Nude model qui vient de paraître était l'occasion de découvrir quelques nouvelles de la même auteure, Tsubasa Yamaguchi.



Dans Nude model, une bande de lycéens s'adonne au classique petit jeu de celui qui arrivera à coucher avec la lycéenne sérieuse et vierge, en l'occurrence Natsume, surnommée "Miss Masque", qui à ses heures, peint. Momose doit relever le pari d'y parvenir dans les trois jours sous peine de gage. Le moins qu'on puisse dire est que son approche n'est pas bien fine, mais il parvient à poser nu comme modèle pour elle...en tentant de l'exciter, de la coller, mais elle reste de marbre. Au jour 3, il va falloir tenter d'aller plus loin...Mais la fille est décidément intelligente et a l'art de désarmer ce jeune immature...et peut-être bien de transformer la mentalité de ces abrutis de garçons. Un court récit, rondement mené, où le sexe autrefois dit faible en impose par son calme désarmant, face à un garçon vite ridiculisé.



Dans une fille, les jeunes collégiens sont en âge de ne penser qu'aux filles et à se masturber dès qu'ils ont un moment de libre. Les magazines pornos ne suffisant plus à Yada, il a l'idée un peu saugrenue de s'enregistrer en prenant une voix de fille. Ses copains apprennent qu'il a du porno sonore, mais il se garde bien d'avouer que c'est lui l'actrice...Le beau gosse de la classe, qui passe pour sortir avec Himeno la plus belle fille, et assurer...vient le voir car il a besoin de cette voix pour bander, voix qu'il a reconnue. Yada en est à peine gêné, et surtout a des propos bien déplacés sur les filles, notamment sur Asahina, la bouseuse aux gros seins, qui passe à ses yeux pour une salope qui se taperait le prof de sport M. Senoo...L'ambiance garçons-filles est tendue...Mais lorsque ce prof convoque Yada, le récit va prendre un tour nouveau et dramatique, qui va sacrément faire réfléchir le garçon qui voulait se faire remarquer...Ici encore, le double thème évoqué n'est pas d'une originalité débordante, mais le déroulement du récit apporte son lot de surprises, et le trait est vif.



Kamiya est le récit le plus long, en deux parties. Kamiya, c'est le nom d'un bar à hôtes, soit-disant des vampires, où l'on peut régler la moitié de la note avec son sang. Sachi Tanaka, jeune médecin du cabinet Akamine, est encore assez émotive, et tourne facilement de l'oeil à la vue du sang. Elle va jeter un oeil dans ce bar et s'y trouver entraînée par Yohan, le superbe hôte des lieux, constatant qu'il est bien hématophage, ce qui lui donne la faculté de prendre l'apparence qu'il veut, voire de changer de sexe. Sauf que ces hématophages ne reconstituent pas leur sang comme les humains, il faut donc qu'ils s'abreuvent auprès de leur clients, des dons étant aussi les bienvenus pour leur permettre de survivre. C'est ce que comprend Tanaka, qui prend ses habitudes auprès de Yohan et ne tarde pas à lui trouver du sang, depuis qu'elle a moins peur de pratiquer des prises de sang...C'est que ce diable de Yohan lui fait tourner les sens, s'abreuvant à elle dans des succions scabreuses...au risque pour elle de succomber ?

Une histoire plus longue, qui a le temps de progresser, de s'installer, c'est une fois de plus bien conduit.



Au final, le recueil est plutôt solide, avec des scénarii bien construits, même s'ils s'inscrivent dans des thèmes très classiques. Le dessin est de qualité. Il y a une morale féministe, les filles malmenées démontrent qu'elles ont une tête, et qu'en plus elles ne sont pas rancunières, en sauvant leurs bourreaux. Au final, on passe un bon moment, cela peut se lire d'une traite, c'est pas mal !
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Blue Period, tome 1

Même si je reconnais la qualité de ce manga qui aborde un sujet qui sort un peu des sentiers battus, je dois dire que je n'ai pas trop apprécié ce premier tome que ma médiathécaire m'avait conseillé avec beaucoup d'enthousiasme. En effet, il y a une accumulation de petites choses qui m'ont gênée et m'ont empêchée d'entrer dans l'histoire.



Déjà, le héros ne m'a pas semblé très sympathique. En fait, c'est juste un ado comme tant d'autres avec des idées bien arrêtées, un comportement un peu égoïste, guidé avant tout par le désir de plaire et snobant tout le reste. Il n'a pas réussi à vraiment capter mon intérêt.



Et puis les dessins des personnages ne m'ont pas trop plu. Certains ont l'air hallucinés, d'autres un peu inquiétants (les canines du héros lui donnent de faux-airs de vampires par exemple), difficile de s'attacher à eux du coup.



Mais surtout, le récit est trop didactique à mon goût : on a droit à des leçons de dessins (couleurs, perspectives, etc), des données sur les études en arts au Japon (descriptions des principales écoles, prix des études, taux de réussite au concours d'entrée...). L'auteur connaît son sujet, c'est sûr, mais je ne lis pas un manga pour apprendre à dessiner ou préparer un exposé...



Et maintenant, j'hésite à lire le deuxième tome pour voir si l'histoire continue dans cette direction...
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Elle et son chat

Une femme recueille un chaton en difficulté ; une artiste en herbe se laisse adopter par la chatte nichée dans le camphrier de son jardin ; une autre âme meurtrie se soumet à la présence d'une chatonne... Trouveront-elles le réconfort auprès de ces boules de poils ?

Ici, les chats et les chattes ont droit au chapitre ! Les récits des félins plus ou moins domestiques se mêlent à ceux de leurs humains.



Dans ce court roman -proche du recueil de nouvelles - les chats et chattes se croisent dans le quartier, tout comme les humains. Chacun et chacune évolue au fil des épreuves et des saisons, qui cadencent les vies des protagonistes et rythment parfaitement la narration.



En quelques pages, les auteurs réussissent à aborder beaucoup de thèmes : désœuvrement, amour, art, deuil, solitude, compagnie et amitié (humaine ou animale)... Les tranches de vies banales de prime abord sont sublimées par la poésie et la spiritualité japonaise. Les auteurs maîtrisent très bien les changements de styles selon les personnages qui racontent, félin ou humain. Ecrit dans un style très actuel et agréable, je l'ai dévoré très rapidement !
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Elle et son chat

Le pouvoir extraordinaire des chats



Chobi et Miyu ; Mimi et Reina ; Cookie et Aoi et Kuro et Shino (puis Ryôta) : quatre chats et quatre « humaines » (mais aussi un chien, John) dont il nous est raconté, par petites touches poétiques, les histoires qui s’entremêlent et se rejoignent.

Ce court roman me conforte dans l’idée que les auteurs japonais sont vraiment très doués pour parler des chats. Ici, dans ce récit choral, les voix des chats et des femmes qui les ont adoptés ou accueillis s’intercalent, s’entrelacent pour parler de la vie quotidienne mais aussi de l’amour, de l’amitié, du deuil mais aussi de leurs espoirs… Il me conforte aussi dans la certitude que les chats possèdent un extraordinaire pouvoir de consolation envers les humains : quoi de plus apaisant que de regarder un chat dormir dans un rayon de soleil, de plus réconfortant que de caresser un petit félin ronronnant près de soi ?

Un joli coup de cœur.

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Elle et son chat

Elle et son chat, il n'en fallait pas plus pour que je choisisse ce roman dans la liste du dernier masse critique.

Elle et son chat est un titre trompeur, car il y a plusieurs Elles, quatre plus précisément, chacune avec un chat qui sera le lien entre chaque partie de ce roman. Les chat sont les personnages principaux, instaurant un dialogue avec leur humaine, reliant les histoires, agissant en amis, amoureux, thérapeutes, lien social...

Un court roman qui donne envie de se blottir contre son chat.

merci à Babelio et aux éditions Charleston
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Elle et son chat

Un quartier de Tokyo. Ses chats et ses habitantes. Très peu d’hommes sont présents dans ce livre et le pronom « Elle » aurait mérité d’être écrit au pluriel, car s’il y a plusieurs chats dans l’histoire, il y a aussi plusieurs femmes propriétaires de félin !



« J'ai attendu les battements de son cœur. Elle s'est mise en marche et un grondement nous a dépassés. Nos pouls, à elle et moi, mais aussi celui du monde, battaient à l'unisson.

Ce jour- là, elle m'a recueilli. Depuis, je suis son chat à Elle. » Le chaton Chobi est recueilli alors qu’il est en train de se laisser mourir dans un caniveau. Sa nouvelle maîtresse, Miyu, vit seule. Son quotidien est déprimant, et le petit Chobi se fait la promesse de la rendre plus heureuse.



« Dans les shôjo manga qu'on s'échangeait entre copines, à l'école primaire, l'héroïne finissait toujours par trouver un amoureux : le bonheur pour une fille, c'était d'avoir un petit ami. Mais j'ai appris que dans la réalité, l'histoire ne s'arrête pas là. » Miyu pensait vivre une histoire d’amour mais l’absence répétée de son bien- aimé l’amène à faire un triste constat : elle est célibataire malgré elle.



« Les chats, ils ont chacun leur territoire. Petit ou grand, ça dépend, mais ils y règnent seuls. Les humains, eux, se pressent à plusieurs sur le même territoire. Ils ont l'air d'entretenir des relations sympas, mais ça n'est qu'une façade, en réalité, chaque secteur est sous la coupe d'une seule personne. » Chobi parcourt le quartier à la recherche de ses congénères et de quelques conseils pour aborder le monde des humains. C’est John, le chien, qui va lui faire part de ses réflexions philosophiques, et lui permettre de rencontrer Mimi, Kuro et Cookie. Ces chats appartiennent, ou pas, à différents habitants du quartier. Mais tous sont nourris régulièrement, et ce sont les liens entre les chats et les humains qui vont amener ces derniers à se lier les uns avec les autres…



Au final, un petit roman très plaisant à lire, d’autant plus quand on est amoureux des chats. Il y a beaucoup de retenue dans l’expression des sentiments, comme c’est souvent le cas dans la littérature japonaise. Mais le message transmis de manière implicite par les auteurs sur la valeur de la vie est poétique, et de toute beauté.

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Elle et son chat

Cela pourrait aussi s'intituler Elles et leur chat.

Une histoire d'êtres humains et de félins qui se côtoient sans se voir, qui se croisent sans se côtoyer, vraiment, qui se voient sans vraiment se côtoyer, et qui enfin s'arrêtent pour respirer ensemble. Très japonais, très humain et très félin.



C'est toujours délicat et difficile de faire parler des animaux, ici le chat, les chats. Bon, ici c'est pas mal fait, parfois, c'est un peu beta, mais c'est fait avec beaucoup de tendresse et la structure du roman permet ces dialogues. Le lecteur appréciera, ou pas. Si, pas, autant lâcher et aller lire autre chose.

Pour ma part, j'ai aimé, et parfois cela m'a semblé lourd.

Cela dit, le roman est très agréable, il est doux, sensible, sans être mièvre.

Il aborde, à la japonaise, les thèmes de la solitude, de la vieillesse; de l'abandon, toutes choses dont on devine que ce n'est pas simple de les vivre en vrai dans la société aujourd'hui.

Je retiens de ce livre, de cette lecture, une délicatesse, une fragilité, une pureté, un amour de l'autre, dans la beauté des êtres.
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Elle et son chat

Amoureuses et amoureux des chats vous serez conquis par cet ouvrage poétique sur la vie de quatre chats et de leurs quatre humaines (des femmes) dans un quartier de Tokyo.



L'écriture délicate se conjugue avec la pureté des propos. Tout en subtilité, une critique de la société japonaise est formulée par les deux auteurs.



Un livre qui fait du bien.
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Elle et son chat

Un très bon petit roman qui a frisé le coup de cœur.



J'ai beaucoup aimé la narration, les protagonistes et la manière dont l'auteur a jonglé entre ses personnages.

Il se classera proche de "Les Mémoires d'un chat" d'Hiro Arikawa que j'ai lu récemment et qui lui, a été une énorme claque.



Dans ce roman, on découvre la vie de plusieurs chats qui, de la rue, se domestiquent petit à petit et sont très proches de leurs "adoptants".

On apprend la vie de tous ces personnages et on s'attache progressivement à eux également.



Un bon petit moment de lecture et, si vous préférez les graphiques ou mangas, il me semble qu'il est en version manga.
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Blue Period, tome 1

Yatora est un beau gosse hyper doué à l'école. Bientôt il faudra choisir l'université, une branche, une orientation de vie qui conditionnera l'orientation professionnelle. C'est visiblement fort important et cela ne se décide pas à la légère.



Yatora n'a que l'embarras du choix. La seule contrainte, c'est le niveau de revenus des parents. Adieu les universités privées. Il faudra opter pour une université d'Etat. Les potes de Yatora n'ont pas ces angoisses. Les revenus de leurs parents ou leurs notes sont encore plus faibles.



Mais sous des dehors bravaches, Yatora est dévoré par le doute. Il se donne un genre, un air mais cela bouillonne à l'intérieur. Peu de confiance en lui, manque d'assurance, besoin de se créer un masque, une apparence. Comme par exemple le fait de se retrancher derrière une clope.



Par hasard, Yatora croise Yuka, une très belle jeune fille qui est au Club de l'Art. Et Yatora va y entrer aussi, après être tombé en admiration devant un tableau peint par Mori, une jeune fille fort douée. Au départ, on pouvait craindre le traditionnel affrontement masculin-féminin, mais Tsubasa Yamaguchi opte pour quelque chose qui se rapproche de l'entraide, plutôt que de la compétition. C'est bien vu, et assez atypique finalement.



Le pitch est finalement fort banal. C'est la vie, tout simplement. Les choix, les doutes des étudiants au moment de décider de leur avenir. Les grandes questions éternelles surgissent. Gagner assez. Réussir dans la vie. Ne pas se tromper. L'autrice ne tombe pas trop dans la caricature et fait un gros travail sur l'art, sur le sens des choses, des actions que l'on entreprend. C'est plutôt bien ancré dans le réel.



En plus, le manga va aborder de nombreux sujets "techniques", sur la peinture, le matériel, les trucs pour dessiner, les classements d'université, etc. C'est très complet comme réflexion sur l'art et sur les écoles d'art.



Autre belle réussite: la prise en compte du processus créatif. Celui-ci est superbement bien rendu. L'évasion créatrice. Les essais, les erreurs. Etc. On aborde aussi la notion d'effort, de travail, de talent... On aurait pu citer Jacques Brel qui disait que le talent, cela n'existait pas, c'était du travail, de la sueur.



Au bout de ce premier tome d'une série clairement inspirée par Picasso (période bleue,,, et on cite Picasso dans le tome), malgré tout le positif que je peux aligner, je reste assez sceptique ou dubitatif. Pourtant objectivement, il y a un sacré travail. Techniquement, le dessin est sans faille.



On dirait bien que mon coeur s'est enfin mis à battre, s'écrie Yatora alors qu'il est convaincu d'avoir fait le bon choix. Malheureusement pour moi, ce n'est pas là que je me trouve... mon coeur ne bat pas pour Yatora ou pour ce manga. Je ne comprends pas trop pourquoi, d'ailleurs au vu de tous ces points positifs. Sans doute un manque d'émotion. Tout cela est fort technique, carré, bien rangé dans des cases.



D'ailleurs, on pourrait se demander pourquoi une mangaka prend un jeune homme comme personnage principal, au risque de (parfois) frôler la caricature et la facilité dans les attitudes et réactions. Et pourquoi elle semble si intéressée par magnifier la culture européenne dans ses dessins et tableaux, ses sculptures. A part Yuka en fin de tome qui déclare prendre la peinture japonaise traditionnelle comme option, tout est fortement imprégné d'art occidental.
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Elle et son chat

Très joli roman empreint de poésie et d’humanité. Chassé-croisé de femmes et de leur chat. De jolis petits textes où tour à tour une femme et puis son chat s’expriment en parallèle sur le quotidien de leur existence, les chagrins, les espoirs, les souhaits contrariés et ceux exaucés, la violence de la vie et parfois les magnifiques rencontres. Tout en douceur et en beauté, j’ai adoré !
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Blue Period, tome 7

Quel tome passionnant ! Plus le temps passe, plus je trouve la série forte et profonde. Elle a réussi à se défaire petit à petit de ce côté trop didactique que je lui reprochais au début pour devenir bien plus humaine.



Yatora est désormais étudiant à Geidai mais loin d'être un accomplissement, ce n'est que le début de quelque chose de totalement nouveau et la nouveauté peut déconcerter et faire peur. Avec beaucoup de justesse et de profondeur, Tsubasa Yamaguchi revient sur les difficultés qui attendent désormais notre héros et c'est un régal de le voir à nouveau douter et tâtonner pour avancer.



Je pensais avoir déjà vécu un grand moment lors des épreuves, je n'étais pas au bout de mes surprises. A peine Yatora entré à Geidai que les épreuves s'enchaînent. L'autrice nous plonge avec beaucoup de réalisme dans la réalité d'un étudiant de première année en école d'art, avec peu d'heures de cours et beaucoup de temps libre, avec peu de guidage et surtout des guides un peu obscur, mais surtout avec une vision du monde à totalement redécouvrir. On comprend que le héros perde pied mais c'est ce qui va rendre cette nouvelle phase encore plus passionnante car voir les gens se chercher, c'est magnifique.



Alors oui, l'autrice utilise pour cela beaucoup de pathos et de dramatisation. On a souvent l'impression que le héros est au bout de sa vie et qu'il mériterait un bon coup de pied au cul. Mais au final, les questions qu'il se pose sont légitimes, tout comme ses hésitations. Les profs sont très exigeants, lui il est très jeune, forcément l'alliance des deux coincent et il faut se rappeler qu'en plus il a commencé le dessin et la peinture que tout récemment, il n'a donc pas un passif aussi solide que les autres. C'est d'ailleurs l'une de mes incompréhensions de la série. S'il aime tant l'art et s'il est tellement novice, pourquoi ne va-t-il pas plus souvent au musée ? Pourquoi ne se plonge-t-il pas plus dans les livres d'arts ? Pourquoi ne part-il pas plus en exploration du monde extérieur pour avoir des références ? Ses parents eux-mêmes semblent plus s'y intéresser que lui... C'est étrange.



En attendant, Yatora ne fait pas marche arrière, il reste le garçon sensible qu'on a découvert. Et malgré le poids qui pèse sur ses épaules : poids d'être entré du premier coup, poids d'être la fierté de ses parents et de son entourage, il n'abandonne pas. Son choix final est d'ailleurs assez judicieux, montrant qu'il a bien compris ce qu'il lui manquait et ce qu'il lui restait à accomplir. C'est d'ailleurs très chouette de la part de l'autrice de le confronter dans son cheminement aux pensées et visions d'autres camarades reçus ou non et de nouvelles figures comme ses professeurs. Cela augure vraiment une suite pleine de profondeurs sur ce que c'est que d'être un artiste.



Blue Period est donc le genre de manga qui se bonifie vraiment au final des tomes. Tout comme son héros grandit, l'oeuvre de l'autrice également. Elle affûte sa narration, ses personnages, ses mises en scène. Il y a encore des petits réglages à faire mais la mise en oeuvre est déjà superbe et ce nouveau chapitre sur les premiers temps compliqués d'un élève en école d'art est passionnant !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Elle et son chat

J'avoue, j'ai craqué pour le chat de la couverture. Enfin presque, c'est d'abord le nom de Makoto Shinkai qui m'a attirée :D J'étais curieuse de découvrir ce roman à l'origine d'un de ses courts métrages (que je n'ai pas encore vu, mais ça ne va pas tarder :)).

On y découvre plusieurs histoires de chats (+ un chien) et d'"Elles", les maîtresses qu'ils vont croiser. Ces histoires, ces chats et ces humains sont tous liés entre eux, et j'aime beaucoup ce genre de tranches de vie. Au début de chaque partie, on essaye de faire le lien avec la/les partie(s) précédente(s).

C'est court, ça se lit très vite mais on a le temps de s'attacher aux personnages (enfin, surtout aux chats pour ma part ^^ J'ai adoré Kuro, un tendre derrière ses manières de matou du quartier).

Que vous soyez fan de chats ou de tranche-de-vie, ce roman vous fera passer un beau moment (prochaine étape : le manga !) (=^•x•^=)
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Blue Period, tome 4

Tout le monde travaille à fond pour préparer les examens, les concours. On ressent une certaine tension.

Pour Yatora, ça n’a rien de facile. Le rythme est difficile à supporter. Beaucoup de prépa, de dessins, d’incertitudes.

Encore une fois, il y a des réflexions très intéressantes, dont certaines font écho au comportement de Yatora, et le fait qu’il ne peut pas tricher avec l’art comme il le faisait avant. Mais ce qui est vraiment très plaisant dans ce tome, c’est que Yatora va pas mal échanger avec ses potes, ceux qu’il avait avant, qui ne s’y connaissent pas spécialement en art, mais voir qu’ils comptent et s’intéressent les uns aux autres, ça met du baume au cœur. Il aura peut être même eu quelques influences sur ses potes, mais pas sur de l’art.

Après avoir passé un concours, Yatora va se consacrer à fond à sa prépa, toujours encadré par Madame Ooba. Ainsi, il se retrouve avec 4 heures de prépa jusqu’au concours de Geidai, après ses 8 heures de cours, soit 12 heures par jour. Ce n’est vraiment pas évident de tenir le coup, de faire attention à sa santé, et nous allons pouvoir le voir avec Yatora mais également d’autres élèves. Tout comme le danger de se comparer à d’autres. Nous allons également évoqué le cas de quelqu’un qui le fait par rapport à un membre de sa famille.

Certes, il faut de la motivation, se donner à fond, mais aussi toujours le vouloir, et ne pas se laisser submerger. Ce n’est guère évident de gérer la pression, et aussi de travailler dans ces conditions là.

Sur la fin, nous avons enfin la première épreuve du concours de Geidai, et nous suivons surtout Yatora, et quelques autres de loin. Mais c’est vraiment à ce moment-là que la tension habite tout le corps du lecteur, et que plus personne ne peut la nier. L’effet est assez saisissant.

Nous continuons à nous en mettre plein les yeux, tout en posant des réflexions fortes intéressantes. Nous avons également notre lot de surprises. Et dans ce tome, pas mal de stress.

Le lecteur aura hâte de continuer, mais sera content de pouvoir également souffler un peu.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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Blue Period, tome 1

Bien contente de pouvoir découvrir ce manga sur l'art, je m'y suis bien plongée dès son ouverture. Yatora est un très bon élève mais aussi une petite frappe, ses camarades sont ainsi partagés : l'apprécier ou le détester? On se rend compte que finalement, sous ses airs passe-partout, il a énormément de mal à s'exprimer et avoir des passions. Il rentre dans le moule jusqu'au jour où il tombe sur une peinture qui va le scotcher et lui faire découvrir un monde qu'il avait toujours laissé de côté, un monde pour les élus, les passionnés.



Un monde plein de couleurs, de techniques et d'apprentissages, tout s'ouvre à lui. En un seul tome bien épais, on assiste à son ouverture à l'art et à sa soif d'apprendre avec son air timide et enchanté. Un bon tome d'introduction !
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Blue Period : tome 1 (défi Babelio Ado +)

Au début du manga, que représente la peinture de Ryûji qui subjugue Yatora ?

Une foule
Deux femmes qui marchent
Deux anges

5 questions
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Thème : Blue Period, tome 1 de Tsubasa YamaguchiCréer un quiz sur cet auteur

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