Finalement, est-ce que la mort ne serait pas un soulagement ? Dans l'instant, Caroline a envie d'accueillir la faucheuse comme une vieille amie venue à son secours. Mais même cela, elle n'y aura pas droit. Elle se force à penser à tout et à n'importe quoi, sauf à ce qui se déroule dans cette immonde réalité, à l'outrage que subissent son corps et son âme. Elle impose à son esprit de quitter cette enveloppe charnelle malmenée, comme le font les maîtres bouddhistes, croit-elle savoir.
La belle séquestrée et la bête amoureuse