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Critiques de Sui Ishida (328)
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Tokyo Ghoul, tome 1

Comme le genre vampirique susurrant actuel n'étanche pas ma soif (de lecture !), je me suis intéressée au phénomène "Goule"...ce monstre cannibale qui arrache la chair de ses victimes pour s'en repaître goulûment...



S'il faut croire ce manga-seinen (et je veux !), il paraît que dans le Tokyo de nos jours, ces espèces de margoulettes refont surface en prenant une parfaite apparence humaine... déchiquetant la nuit venue, hommes et femmes tombant entre leurs serres. Les médias en font leurs gros titres avec des caractères saigneux...

Cela aurait dû alerter ce doux rêveur de Ken Kaneki qui choisit de se balader en amoureux sous un ciel sans lune. Échappant de justesse à une agression d'une de ces stryges, il atterrit à l'hôpital où un chirurgien zélé (et certainement aveuglé par la fatigue) lui transplante un organe d'une de ces ogresses...



On assiste alors à la lente transformation du jeune étudiant, tiraillé entre la faim monstrueuse, dévorante et son combat intérieur (d'humain restant) pour essayer de résister...



Exception faite dans l'illustration "animé" des attaques des goules, la mise en scène, le cadrage et les dessins restent sobres. Ce dépouillement sert idéalement les détails, notamment dans l'expression des visages, qui soulignent d'autant les tourments de conscience de Ken... ce Ghoul, resté Homme...

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Tokyo Ghoul, tome 1

Challenge petits plaisirs 34/40



Challenge ABC



Depuis son affrontement avec un créature étrange, et surtout depuis qu’il s’est réveillé à l’hôpital, Ken a définitivement perdu l’appétit et ne supporte plus la nourriture qu’il adorait jusque-là. Le jeune homme et les médecins l’ignorent, mais les organes qu’on lui a greffé pour le sauver sont ceux d’une goule. Ces créatures à l’apparence humaine se cachent parmi nous, et n’hésitent pas à nous dévorer ! Comprenant soudainement ce qui est en train de lui arriver, Ken essaye désespérément d’endiguer sa faim de chair humaine et commence à chercher sa place dans ce monde.



Les manga de zombies pullulent, c’est le moins que l’on puisse dire. L’idée de raconter l’histoire non pas du point de vue d’un survivant, mais d’un humain contaminé est bien trouvé. Elle s’inspire notamment du roman La Métamorphose de Franz Kafka que l’auteur cite à de nombreuses reprises. En nous faisant suivre les pensées de Ken, de son dégoût de la nourriture à la panique qui le submerge lorsqu’il découvre ce qui lui arrive, Sui Ishida réussit à créer une empathie forte entre son héros et le lecteur.



Une très agréable découverte !
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Tokyo Ghoul, tome 1

Merci à Mladoria de m'avoir conseillé ce livre suite à un commentaire laissé sur une critique de l'attaque des titans.

Lisant peu de livres du genre, je suis toujours déstabilisé par la lecture "à l'envers".

Mais en fait j'ai très vite trouvé mes marques car dès le début l'auteur tisse un lien avec "la métamorphose de Kafka", livre que j'adore, pour son côté décalé. Dans celui-ci y réside la même problématique du héros différent, incompris, seul contre tous.

Ken Kaneki est un jeune étudiant amoureux. Avec son pote Hide il se rendent "à l'antique" pour y rencontrer la belle Lize Kamashiro. Mais en la belle sommeille une bête, Lize s'avère être une goule. Après l'avoir ferré, Lize entraine Ken pour le dévorer tout cru car les goules se repaisse de chair humaine.

J'ai vraiment adoré, l'histoire m'a emballé de suite, les dessins sont très évocateurs avec pas mal de plans vu du dessus. Un code couleur vous avertit des scènes gore. Un premier tome très engageant qui donne envie de lire la suite. Ça tombe bien j'ai le tome 2.

Encore merci à Mladoria.

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Tokyo Ghoul, tome 14

Ce tome 14 débute directement par l’affrontement au sommet entre Ken Kaneki la goule élevée par des humains et Amon Kotaro l’humain élevé par des goules… Grâce à ses poches RC Ken passe en mode scolopendre, et grâce aux quinques expérimentaux, Amon passe en mode chevalier noir (remember "Berserk" ! Oh yeah !!!)… Epicness to the max ou Pathos to the max ???

Toujours est-il que comme dans la plus sombre des chansons de gestes c’est mutuellement que les deux frères ennemis se blessent grièvement… Chacun poursuit sa route, et tandis que Ken qui plonge dans la folie rencontre son ange de la mort en la personne de l’inspecteur Kisho Arima, Amon qui plonge dans la folie rencontre son ange de la mort en la personne de la goule Tatara…

Car si le groupe n°1 parvient à acculer la Chouette, tout est remis en cause quand l’autre Chouette débarque avec les goules terroristes d’Aogiri qui sèment rapidement le chaos et la désolation ! Même Yukinori Shinohara le maître et Juzo Suzuya l’élève sont vaincus et mutilés, et ce malgré leur débauche de courage et d’abnégation… C’est le moment que choisit le groupe n°0 pour enfin entrer en scène et mettre fin au carnage !!!





Jusqu’au bout le suspens est préservé quant au sort des 2 personnages principaux de la série…

Toujours est-il que je n’ai toujours pas compris pourquoi le mangaka était passé en cours de route d’un fantastique intimiste à la Franz Kafka au gros survival-horror des familles quitte à repomper parfois allègrement "Guyver" et "Resident Evil"…

Pire, dans la dernière ligne droite, Sui Ishida rajoute les gros mystères lostiens du Groupe V, de la conspiration des Pierrots (qui célèbrent la mort des uns et des autres en grande pompe), du Docteur Kano qui dispose de caissons allant de « Owl 00 » à « Owl 10 », de la contradiction de Kisho Arima qui semble en savoir trop alors que ses supérieurs au CCG semblent en savoir trop peu (ils sont persuadés que du Roi à l’Œil Ecarlate est la solde d’Aogiri alors qu’Aogiri est à la solde du Roi à l’Œil Ecarlate ^^), ou d’Hideyoshi Nagashika l’ancien colocataire de Ken Kaneki qui en sait long voire trop long et qui disparaît mystérieusement en plein cœur d’une bataille à laquelle il n’aurait jamais dû participer…

ATTENTION SPOILERS DE LA MORT QUI TUENT, JE VOUS AURAIS PREVENUS !



To Be Continued dans "Tokyo Ghoul Re :"

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Tokyo Ghoul, tome 2

Pris de pitié, le patron du bar "l'antique" a embauché Ken comme serveur. Celui-ci transformé en goule suite à une transplantation, a du mal a accepté la situation et refuse de manger de la chair humaine. Mr Yoshimura lui enseigne sa nouvelle condition et lui donne quelques combines pour faire illusion, notamment vis à vis des humains et surtout de la brigade en charge de traquer les goules.

Un numéro un peu plus lent que le précédent mais tout aussi passionnant. Un héros attachant, des dessins qui rendent bien compte de l'univers sombre et macabre des goules. Une série qui démarre sous les meilleurs auspices et qui donne envie de connaître la suite.

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Tokyo Ghoul, tome 7

Ah ça, le Japon est vraiment une terre de prédilection pour la culture horrifique. Dans ce manga, Ken Kaneki était un jeune étudiant amoureux de la belle bibliophile Lise, une cliente du café L'Antique, et il est le plus heureux des hommes quand la belle gosse littéraire accepte un rendez-vous amoureux, mais celui-ci tourne au cauchemar… Tous les deux sont victimes d'un tragique accident de chantier : Lise meurt, et ses organes sont transplantés à Ken qui obtient la vie sauve pour basculer dans un autre monde, celui des goules anthropophages… Et le voici bientôt pris entre les guerres de territoires entre créatures de la nuit et les purges effectuées par les inquisiteurs-chasseurs du gouvernement ! (à moins que sa situation particulière de sang-mêlé n'en fasse le parfait médiateur pour réconcilier humains et créatures de la nuit ?)







Un tome réellement éprouvant, que je n'ai pas pu apprécier malgré ses qualités : trop de trucs déboulent en même temps du coup la série bascule d'un coup et pas qu'un peu hein !



Bon on y est : les inspecteurs du CCG lance l'assaut sur le quartier général goules d'Aogiri !

C'est counterstrike à la sauce horrifique avec des super-héros à "Guyver" et des super-vilains à la "Resident Evil", et on nous présente plein de personnages destinés à mourir ou revenir (comme Scope la goule mercenaire qui se cachait sa véritable nature sur les champs de bataille du monde entier). Et dans le même temps les goules de L'Antique renforcée par le Gourmet qui a changé de camp se lance dans une opération d'exfiltration à haut risque pour délivrer Ken !

C'est très cool mais le récit centré sur Ken se disperse en récit choral :

- l'insupportable Juzo Suzuya n'en fait qu'à sa tête et se met en quête d'une goule puissante pour obtenir un quinque puissant

- Toka et Ayato Kirishima règlent leurs comptes

- les inspecteurs spéciaux Yukinori Shinohara et Iwao Kuroiwa tombent sur la terrible « Chouette »

- Ken aux mains de Yamori subit un calvaire innommable pour en ressortir transfiguré à tout jamais



Et c'est là que ça passe ou ça casse : dans ce tome Ken le candide, qui ressemble au Shinji Ikari d'"Evangelion", devient Ken le badass, qui ressemble au Kaworu Nagisa d'"Evangelion" (mais en fait, on t'a reconnu Kirua de "HXH"), en subissant l'ordalie du Héros aux mille et un visages, mais celle-ci se résume à des pages et des pages de torture porn et je hais viscéralement le torture porn ("Saw", "Hostel", "Wolf Creek", "La Colline a des yeux", "Massacre à la tronçonneuse") ! C'est une succession de scènes insoutenables dont je vous épargnerai de détail pour le bien de vos entrailles (OMG la scène de la scolopendre ! c'était complètement ignoble !!!)*

Le bouquin m'est tombé des mains à plusieurs reprises, et j'ai du me faire violence pour le terminer.

Bon OK, Yamori est une victime devenue bourreau pour oublier son propre calvaire… Bon OK, le mangaka veut choquer son personnage principal et tout autant les lecteurs qui se sont attachés à lui… Bon OK, on a pile à mi chemin de la feuille de route qu'il s'est imposée et il veut véritablement marquer le coup… Mais quand même, c'était bien dégueulasse !





Ça va trop vite puisqu'on passe avec ce tome d'un manga à thèmes (où on montrait la difficile cohabitation entre humains et goules qui sont à la fois des créatures de la nuit et des handicapés sociaux, ce qui développait une très intéressante allégorie des classes miséreuses qualifiées à tort ou à raison de dangereuses), à un manga à bastons avec des goules de feu catégorisée en niveau de puissance S, SS et SSS comme dans la plupart des mangas de ce type, et des inspecteurs équipés d'armures carnivores qu'on a déjà vu dans moult manga de ce type (remember l'armure du berserker de "Berserk"), sur fond de sombres complots umbrelliens et de mystères lostiens des familles… Oui on s'éparpille en basculant constamment du monde des humains à celui des goules, mais est-ce construit ou improvisé avec Ken mi-homme mi-goule passant à répétition de l'autre côté du miroir alors que 2 tomes plus loin un personnage à la Hannibal Lecteur nous demande de suivre le lapin blanc pour retrouver Alice ? Je n'en sais fichtre rien, et il va sans doute falloir que j'aille au bout de la série pour le savoir !





* Glénat, mettre ce manga en collection shonen avec une mention « pour public averti » presque illisible… Vous êtes tarés ou quoi ?
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Tokyo Ghoul, tome 5

Ah ça, le Japon est vraiment une terre de prédilection pour la culture horrifique. Dans ce manga, Ken Kaneki était un jeune étudiant amoureux de la belle bibliophile Lise, une cliente du café L'Antique, et il est le plus heureux des hommes quand la belle gosse littéraire accepte un rendez-vous amoureux, mais celui-ci tourne au cauchemar… Tous les deux sont victimes d'un tragique accident de chantier : Lise meurt, et ses organes sont transplantés à Ken qui obtient la vie sauve pour basculer dans un autre monde, celui des goules anthropophages… Et le voici bientôt pris entre les guerres de territoires entre créatures de la nuit et les purges effectuées par les inquisiteurs-chasseurs du gouvernement ! (à moins que sa situation particulière de sang-mêlé n'en fasse le parfait médiateur pour réconcilier humains et créatures de la nuit ?)







Ce tome 5 est divisé en 3 temps :



- dans un 1er temps, Ken tente de venir en aide à Nishiki désormais trop faible pour subvenir à ses besoins quand le Gourmet le revient à la charge en enlevant Kimi la petite amie humaine de Nishi… C'est bien sûr un bien sûr un piège et un homme averti en vaut deux, mais les goules vegans ne peuvent rien comme une authentique créature de la nuit anthropophage, et Ken doit s'offrir en en-cas à Toka pour qu'elle puisse déployer toutes ses capacité au grand dam du Gourmet qui voulait être le premier à le déguster…

C'était très bien, mais j'ai immédiatement identifié les emprunts à "Naruto" (à savoir le coup du flashback plein de pathos et de larmes en plein milieu d'un combat) et à "Jojo's Bizarre Adventure" (les gros psychopathes des familles qu'on arrive à rendre charismatiques voire sympathiques)



- dans un 2e temps, on revient en arrière sur la vie de Lise juste avant sa rencontre avec Ken et le côté "American Psycho" de ce passage absolument délicieux / horrible (rayez la mention inutile ^^)



- dans un 3e temps, la vie reprend son cours avec un Nishiki qui rejoint le staff de L'Antique… avant qu'on ne bascule du nouveau du côté des Colombes qui font l'état des lieux avant de se réorganiser et se repartir le tâches pour résoudre les affaires de la Goinfre, du Gourmet et du Lapin.

Et c'est là que je me suis énervé contre l'introduction de personnage du Juzo Suzuya, un véritable cliché ambulent de manga de genre… Ici il s'agit d'une version grimdark du L de "Deathnote" qui prend la forme d'un adolescent androgyne adepte du sado-maso qui adore rigoler avant de tuer ses victimes. Un inspecteur psychopathe de moins de 15 ans qui mutile juste par caprice humains comme goules ? Sérieux ??? Bonjour la suspension d'incrédulité ! Et à chacune de ses apparition cette tête à claques n'en fait qu'à sa tête… Soupir et 1 étoile de moins rien qu'à cause de lui ! Bon le précédent inspecteur psychopathe étant décédé, j'imagine qu'il lui fallait un remplaçant puisque que le mangaka tient à montrer qu'il y a des méchants dans les deux camps et les frontières morales sont mouvantes entre le monde des hommes et le mondes des goules…





PS :

Les éditions Glénat jouent dangereusement avec le feu avec ce seinen catégorisé R-17 outre-Atlantique (ultime avertissement avant la avec la stricte interdiction aux mineurs) qui en France est catégorisé shonen malgré la récurrence des scènes d'anthropophagie, de cannibalisme, de mutilation et de torture qui se contente d'une mention « pour public averti » astucieusement cachée en 4e de couverture en police taille 6,5 juste au-dessus de ISBN et du code barre… (Alors qu'il a moins de 10 ans ils ont vendu le seinen Berserk sous cellophane avec un gros stickers en 1ère de couverture précisément expressément le degré de violence du contenant)
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Tokyo Ghoul, tome 2

Avec ce deuxième tome, nous retrouvons Ken qui travaille à présent à l’Antique. Il cherche toujours sa place entre les deux races et même s’il refuse de manger des humains, il commence à comprendre la position des goules.





Ce tome est assez lent, mais j’ai bien aimé cette lenteur, car plutôt que de faire de l’action pure et dure, on prends vraiment le temps de connaitre les personnages, de les découvrir, d’en apprendre un peu plus sur le fonctionnement de la société des goules etc…





Ce manga est vraiment bien fichu, il parvient à mélanger l’action, l’horreur, l’amour avec une grande simplicité. Tokyo Ghoul est une série dont on entend de plus en plus parler et qui mérite vraiment son succès.
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Tokyo Ghoul, tome 13

Mr Yoshimura n’est pas né de la dernière pluie et sait très bien que la tempête approche, dans ce tome 13 c’est donc tout naturellement qu’il organise la fuite de ses protégés avant de devoir livrer son ultime combat…

1ère surprise, Enji Koma et Kaya Irimi décident ne pas le laisser seul face aux commandos d’élites du CCG ; 2e surprise, ce « Singe Rouge » et cette « Chienne Noire », criminels repentis en quête d’expiation, ont convoqué le banc et l’arrière de leurs troupes pour partir en beauté ! Le CCG qui avait déployé tous les moyens disponibles pour neutraliser une goule de feu classée SSS se voit obligé de mener une guerre urbaine en bonnes et dues formes ! Place au bruit et à là fureur !!!

Les goules qui se font leurs adieux, les inspecteurs qui font leurs testaments, Akira qui raconte la mort de sa mère à Amon avant de lui avouer ses sentiments… Même l’insupportable Juzo devient émouvant quand il se remémore sa triste histoire : celui qui ne ressent plus la douleur physique peut-il encore ressentir la peine et la tristesse ?

Ken Kaneki, qui a remplacé sa mère par Lize Kamishiro qui a fait de lui une goule, et qui a remplacé son père par Jason du XIII qui a fait de lui un survivant, est toujours en plein doute… Tous ses amis essayent de le retenir, mais il a désormais fait son choix : quoi qu’il advienne, il viendra en aide à ceux qui ont choisi d’agir plutôt que de subir ! Il se précipite alors sur le champ de bataille et l’affrontement est inévitable avec Amon Kotaro son alter ego dans l’autre camp ! Cliffhanger insoutenable, vite la suite !!!



La série a toujours explorer la frontière entre humanité et monstruosité, et dans le chaos de la guerre celle-ci s’abolit : les chasseurs de goules déclarent que la fin justifie tous les moyens tandis quand les goules anthropophages se mettent à protéger les civils menacés par leurs dommages collatéraux…

Toutefois, mentions spéciales aux personnages suivants :

- Morgan Tanakamaru, chef du groupe 2, qui comme dans les mangas vintage crie à voix haute le nom de ses attaques

- Chu Hachikawa, chef du groupe 3, qui a décidé d’aller au bout de sa vendetta contre la Chienne Noire

- Take Hirako, inspecteur du groupe 3, qui de bout en bout tient absolument tout du samouraï urbain !

Bon scénario, bonne narration, bon découpage, bons dessins… 4,5 étoiles, mais je ne mets pas 5 étoiles parce SPOILERS donc je vous donne rdv pour ma chronique du prétendu dernier tome ! blink
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Tokyo Ghoul, tome 6

Ah ça, le Japon est vraiment une terre de prédilection pour la culture horrifique. Dans ce manga, Ken Kaneki était un jeune étudiant amoureux de la belle bibliophile Lise, une cliente du café L'Antique, et il est le plus heureux des hommes quand la belle gosse littéraire accepte un rendez-vous amoureux, mais celui-ci tourne au cauchemar… Tous les deux sont victimes d'un tragique accident de chantier : Lise meurt, et ses organes sont transplantés à Ken qui obtient la vie sauve pour basculer dans un autre monde, celui des goules anthropophages… Et le voici bientôt pris entre les guerres de territoires entre créatures de la nuit et les purges effectuées par les inquisiteurs-chasseurs du gouvernement ! (à moins que sa situation particulière de sang-mêlé n'en fasse le parfait médiateur pour réconcilier humains et créatures de la nuit ?)







Dans ce tome 6, le discours de départ est que selon les goules du 20e arrondissement c'est de plus en plus calme et que selon des Colombes du CCG c'est de plus en plus agité et ce calme apparent n'est que les prémices d'une tempête en approche…



Côté Colombes, l'inspecteur spécial Yukinori Shinohara fait la leçon au jeune à Juzo Suzuya (ce personnage m'insupporte au plus haut point), qui ici fait office de candide pour que les lecteurs se familiarise avec les goules, le fonctionnement de les pouvoirs et leurs différents types de pouvoirs (ailées, blindées, écailleuses et à queue)



Côté créatures de la nuit, les goules du 11e sont à la recherche de Lise et Ken ne sait quelle attitude adopter face à Kazuichi Banjo qui en était amoureux, mais interviennent rapidement les goules terroristes d'Aogiri (calquées sur les ninjas terroristes de l'Akatsuki de Naruto), à la solde du mystérieux Roi à l'oeil écarlate qui ramènent Ken dans leur repaire…



Jugé inutile par Tatara le bras-droit du Big Boss, Ken est refourgué à Ayato Kishima le petit frère de Toka. Il découvre alors les bas-fonds de l'organisation où les goules les plus faibles sont les esclaves des goules les plus fortes. Ken et Banjo organise la grande évasion des goules esclaves mais se font rattrapés par le terrible Yamori, alias Jason du 13e arrondissement, qui se propose de tous les massacrer sur place si Ken ne se met pas à son service… et Ken l'altruiste se sacrifie en acceptant sa proposition ! (le pauvre, s'il avait su ce qu'il attendait il se serait suicidé à l'instant…)



Je ne sais vraiment pas quoi en penser. D'un côté il accélère sacrément le truc et d'un autre côté on reporte aux calendes grecques plein de trucs censément cruciaux…

- et puis on nous explique que Yoshimura et Yomo sont super puissants, mais ils sont opinément absents à chaque problème…

- et puis Tatara qui a toutes les clés des l'intrigues passe à côté de Ken, mais pas Yamori qui n'a aucune clé de l'intrigue…

Et puis Comment le CCG a pu laisser officier comme chirurgien hospitalier un spécialiste en armes biologiques ayant fricoté avec les goules ? Grosse suspension d'incrédulité !

- et puis toujours un truc bancal dans le background, parce que maintenant les batailles rangées entre humains et goules ont lieu en pleine rue et que personne ne songe à évacuer le champ de bataille et prendre ses jambes à son coup (ça et le fait que les goules deviennent tellement puissantes qu'on se demande comment l'humanité à bien pu survivre jusque là)

- et puis comme par hasard toutes les goules d'Aogiri sont masquées sauf celui qui celle qui va crever en premier, comme dans n'importe quel shonen mainstream des familles, pour faire du foreshadowing facile et créer artificiellement du suspens le temps que le mangaka puise broder et improviser autour de sa nouvelle brochette de méchants

Impossible de savoir s'il sait où un va ou si dépassé par son succès il est dans la fuite en avant plus ou moins freestyle… Car on se dirige tout droit vers une guerre totale entre terroristes suprématistes faisant office de super-vilains à la "Resident Evil" et des contre-terroristes fanatiques faisant office de super-héros à la "Guyver"… Tokyo Delenda Est ? C'est d'autant plus cool que c'est mine de rien c'est vachement bien fait, mais on s'éloigne à grand pas de tout ce qui faisait le charme et l'intérêt des premiers tomes et tout ce qu'amène désormais Sui Ishida on l'a déjà vu ailleurs…





PS :

Les éditions Glénat jouent dangereusement avec le feu en cachant astucieusement la mention « pour public averti » en 4e de couverture en police taille 6,5 juste au-dessus de ISBN et du code barre…
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Tokyo Ghoul, tome 4

Ah ça, le Japon est vraiment une terre de prédilection pour la culture horrifique. Dans ce manga, Ken Kaneki était un jeune étudiant amoureux de la belle bibliophile Lise, une cliente du café L’Antique, et il est le plus heureux des hommes quand la belle gosse littéraire accepte un rendez-vous amoureux, mais celui-ci tourne au cauchemar… Tous les deux sont victimes d’un tragique accident de chantier : Lise meurt, et ses organes sont transplantés à Ken qui obtient la vie sauve pour basculer dans un autre monde, celui des goules anthropophages… Et le voici bientôt pris entre les guerres de territoires entre créatures de la nuit et les purges effectuées par les inquisiteurs-chasseurs du gouvernement ! (à moins que sa situation particulière de sang-mêlé n’en fasse le parfait médiateur pour réconcilier humains et créatures de la nuit ?)





Après un tome 3 riche en action, Sui Ishida renoue avec les tranches de vie consacrées au quotidien des goules :

- Ken essaye de découvrir si le Docteur Kano sait qu’il n’est plus humain

- Hide s’intéresse de plus en plus aux faits divers liés aux goules

- Ken devient la coqueluche des goules du 20e arrondissement suite à son affrontement avec les colombes

- Ken s’entraîne avec Toka et Renji, avant d’aller passer une soirée avec Itori, Uta et Renji

- Ken vient en aide à la goule Nishiki Nishio et à sa petite amie humaine Kimi



L’auteur fait un peu de foreshadowing en laissant supposer que la mort de Lise était un meurtre et pas un accident, et en développant la légende urbaine de la Goule à l’Œil Ecarlate… Tout cela est intéressant sauf que l’auteur s’emmêle grandement les pinceaux :

- il faut qu’il arrête avec les explications médicales : c’est de pire en pire, et si vous avez quelques souvenirs de vos cours de SVT au lycée vous pourriez rager…

- pourquoi développer l’idée des goules hybrides super puissantes après avoir plus ou moins expliqué que les goules hybrides étaient super faibles ?

- vu le nombre des goules à Tokyo et leur appétit féroce, moi je ne sortirais plus le soir, je refuserais de me retrouver seul où que ce soit et quand que ce soit, et je demanderais un test ADN de tout mon entourage, voisins et collègues y compris… Or dans le manga, les gens sont super zen ! Pire que des moutons allant à l’abattoir…

- pourquoi nous avoir expliqué que Toka était étudiante et plus âgée que Ken, pour en faire une lycéenne dans le tome 4 ? Grosse incohérence des familles ou volonté éditoriale de racoler le public Young Adult ?



Heureusement l’introduction du personnage du Shu Tsukiyama alias Gourmet permet de rattraper tout cela (un personnage qui n’est pas sans rappeler le Jean-Baptiste Grenouille du roman "Le Parfum" de Patrick Süskind). Oh, qu’il est bien glauque d’insister autant sur la description des goûts et des odeurs dans un manga dont le thème principal est l’anthropophagie… On a presque une version horrifique des "Gouttes de Dieu" avec tous ces emprunts aux mangas dédiés à bonne chère !

Itori charge Ken de se renseigner sur un mystérieux restaurant élitiste… Et Ken va en découvrir beaucoup trop, en se rappelant à ses bons souvenirs d’"Un Restaurant bien ordonné" / "Chûmon no Ooi Ryoriten". Je vous laisse le plaisir de la découverte ! (remember "L’Auberge Rouge")





L’ambiance sombre et malsaine est bien rendue par les dessins. Les charadesign est simple mais soigné, les arrière-plans qu’il soit détaillés ou épurés sont travaillés et pour ne rien gâcher le découpage est globalement bien réussi. Personnellement je trouve que le travaille de Sui Ishida n’est pas très soin de celui Takeshi Obata, mais en mode dark attitude ! ^^



Tout cela rappelle quand même tous trucs urban fantasy des années 1980/1990, notamment ce bon vieux "World of Darkness" pour ceux qui ont un peu roulé leur bosse dans le jeu de rôle, mais quand c’est bien fait on se souvient pourquoi tout c'était des bonnes idées à la base, en sachant que les bonnes idées sont faites pour être reprises



PS :

Misuno Karube qui se fait arracher les yeux par Shu, qui se fait un plaisir de les déguster dans un restaurant bon chic bon genre avec couteau et fourchette… Sérieusement, chez Glénat vous trouvez vraiment que c’est du shonen ça ? A cause de conneries de ce genre, Familles de France et cie vont encore hurler que les mangas c’est des trucs violents qui pervertissent les enfants… VDM
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Tokyo Ghoul, tome 3

Avec ce troisième tome, les premières bases sont posées. On peut dire que le premier arc est bouclé. L’ambiance du manga est installée, les personnages sont déjà bien dévoilés et Ken comprend un peu mieux le monde des goules.





Un tome d’ailleurs très rythmé, ou les affrontements sont sanglants et tragiques. Vous l’aurez compris, on va retrouver la confrontation entre avec l’inspecteur déjanté des Colombes, mais là où on aurait pu tomber sur un simple combat sans âme, on se retrouve avec des personnages qui défendent leurs idéaux.





Ce manga prouve une fois de plus qu’il est doté d’une grande trame scénaristique et d’une profondeur bien travaillé. Il n’est pas aisé de choisir son camp, car l’un comme l’autre se défend et surtout, le monde n’est pas noir ou blanc, chacun y mets sa petite touche de gris, et cela rend le récit très réaliste car on peut aisément remplacer l’affrontement entre goules et humains par des situations actuelles.
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Tokyo Ghoul, tome 1

Ah ça, le Japon est vraiment une terre de prédilection pour la culture horrifique. Dans ce manga, Ken Kaneki était un jeune étudiant amoureux de la belle bibliophile Lise, une cliente du café L’Antique, et il est le plus heureux des hommes quand la belle gosse littéraire accepte un rendez-vous amoureux, mais celui-ci tourne au cauchemar… Tous les deux sont victimes d’un tragique accident de chantier : Lise meurt, et ses organes sont transplantés à Ken qui obtient la vie sauve pour basculer dans un autre monde, celui des goules anthropophages… Et le voici bientôt pris entre les guerres de territoires entre créatures de la nuit et les purges effectuées par les inquisiteurs-chasseurs du gouvernement ! (à moins que sa situation particulière de sang-mêlé n’en fasse le parfait médiateur pour réconcilier humains et créatures de la nuit ?)





Ce tome 1 s’attarde joliment sur la transfiguration de Ken, qui nous seulement s’aperçoit que son flirt était un prédateur et qu’il était sa proie, mais voit aussi se métamorphoser ses sens du goût et de l’odorat : une faim insatiable et contre-nature le déchire les entrailles, et ses vaine tentatives de suicide ne mène à rien du tout car il n’est déjà plus humain… Le parallèle avec "La Métamorphose" de Kafka est faire part l’auteur lui-même, mais on peut aussi voir l’héritage de "La Mouche" de David Cronenberg, le tout enrobé dans un petit un petit côté lovecraftien pas déplaisant du tout !

La mise en abîme autour du livre fictif "L’Œuf de la chèvre noire" est assez intéressante, la mère assassine représentant Lise et son fils tourmenté représentant Ken… Car dans la deuxième partie du tome, Ken entre en mode David Vincent (remember "Les Envahisseurs" !) pour découvrir peu à peu le monde des goules (remember "Le Modèle de Pickman" !). Ken fait ainsi ses premiers pas dans un monde de ténèbres entre la dure mais altruiste Toka Kirishima et le dur et égoïste Nishiki Nishio : il ne peut plus revenir en arrière vers des humains qui le mettraient à mort pour ce qu’il est devenu, et peut difficilement se faire accepter par ses nouveaux congénères qui lui reprochent de découvrir naïvement les problèmes auxquelles ils sont confrontés depuis leur naissance.





L’ambiance sombre et malsaine est bien rendue par les dessins. Les charadesign est simple mais soigné, les arrière-plans qu’il soit détaillés ou épurés sont travaillés et pour ne rien gâcher le découpage est globalement bien réussi. Personnellement je trouve que le travaille de Sui Ishida n’est pas très soin de celui Takeshi Obata, mais en mode dark attitude ! ^^



Tout cela rappelle quand même tous trucs urban fantasy des années 1980/1990, notamment ce bon vieux "World of Darkness" pour ceux qui ont un peu roulé leur bosse dans le jeu de rôle, mais quand c’est bien fait on se souvient pourquoi tout c'était des bonnes idées à la base, en sachant que les bonnes idées sont faites pour être reprises (surtout quand Ken marche dans les pas du Shin'ichi de "Parasite" / "Kiseiju"). Tout n’est parfait pour autant :





Sinon, carton jaune à Glénat qui a classé en shonen un manga d’horreur truffé de scènes gores dont le thème principal est l’anthropophagie ! C’est n’importe quoi… Alors je vois déjà par avance les puristes venir nous expliquer que les mangas shonen c’est ceux qui sont prépubliés dans les magazines shonen et les mangas seinen c’est ceux qui sont prépubliés dans les magazines seinen. Moi, je dis bullshit car il y a la jurisprudence "Hokuto no Ken" ! Le méga succès du Weekly Shonen Jump de l'éditeur Shueisha, a toujours vu son adaptation animée passer à la télé à des cases horaires adultes (le weekend passé 23 heures)… En France, pays de gougnafiers dont les élites ne comprennent rien du tout à la réalité, on a choisi de diffuser tout cela le mercredi après-midi à l’heure du goûter, provoquant ainsi l’ire justifiée de Familles de France et une prise de bec mémorable entre le dessinateur Tetsuo Hara et la Ministre de l’Education Nationale Ségolène Royale !
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Tokyo Ghoul, tome 1

Je voulais juste jeter un coup d’œil ! Bon, finalement, je suis restée debout à côté de l’étagère des mangas à lire ce premier tome de Tokyo Ghoul. Evidemment, je suis tombée sur la scène où Ken Kaneki se fait agresser par une personne pas vraiment humaine (je ne spoile rien c’est au début). Alors j’ai lu la suite… Fort en actions, ce premier tome, si je continue cette série manga, je risque d’avoir mon quota de frissons par jour (ne pas dépasser la dose prescrite). Beaucoup de scènes d’attaques, de combats sans compter celui-ci intérieur de Ken… J’ai eu mal à suivre certaines scènes, qui attaque, qui se prend un coup fatal… Mais je suis formelle, il faut que je lise la suite ! Sauf qu’il va falloir que je me déplace un peu plus loin pour la trouver…
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Tokyo Ghoul, tome 7

Sui Ishida|Tokyo Ghoul 7 out of 14| Glénat|224 pages|4.38/5 (98 notes sur Babelio!)|2014

Les goules d'Agori ont enlevés Ken. Elles sont nombreuses et puissantes. D'autant qu'elles appartiennent aux XIème, qui est sur le point d'être nettoyé par les Colombes.

Juzo fait preuve d'un zèle tout particulier.

Koto le sadique, torture Ken (c'est un peu long, d'ailleurs). Ce qui pousse le héros a enfin admettre qu'il est une goule ; ). Après avoir encaissé a mort Ken explose « je ne fais qu'exercer des représailles ».

Bonnes Lectures

++
Lien : https://vella.blog/
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Tokyo Ghoul, tome 3

Ah ça, le Japon est vraiment une terre de prédilection pour la culture horrifique. Dans ce manga, Ken Kaneki était un jeune étudiant amoureux de la belle bibliophile Lise, une cliente du café L’Antique, et il est le plus heureux des hommes quand la belle gosse littéraire accepte un rendez-vous amoureux, mais celui-ci tourne au cauchemar… Tous les deux sont victimes d’un tragique accident de chantier : Lise meurt, et ses organes sont transplantés à Ken qui obtient la vie sauve pour basculer dans un autre monde, celui des goules anthropophages… Et le voici bientôt pris entre les guerres de territoires entre créatures de la nuit et les purges effectuées par les inquisiteurs-chasseurs du gouvernement ! (à moins que sa situation particulière de sang-mêlé n’en fasse le parfait médiateur pour réconcilier humains et créatures de la nuit ?)





Ce tome 3 est clairement dédié à l’action avec les colombes qui après avoir exécuté Ryoko Fueguchi, continuent de traquer sa fille Hinami qui s’est réfugiée au café L’Antique.

Toka emmène de force Ken infiltrer le Centre de Contrôle des Goules pour savoir où en est l’enquête, mais ils sont pris en défaut par ce diable de Kureo Mado qui est bien obligé de lâcher l’affaire quand Ken passe sans encontre le détecteur de goule grâce à sa nature hybride…

La suite n’est que baston et pathos, avec Toka et Hinami aux prises avec l’inspecteur sorcier plus dément que jamais en mode serial killer fétichiste, et Ken et Amon se battant l’un contre l’autre tous les deux persuadés de la justice de leur cause malgré leurs tourments intérieurs… (pourquoi le monde est-il aussi injuste ?) Cette série démarre décidément très fort !





L’ambiance sombre et malsaine est bien rendue par les dessins. Les charadesign est simple mais soigné, les arrière-plans qu’il soit détaillés ou épurés sont travaillés et pour ne rien gâcher le découpage est globalement bien réussi. Personnellement je trouve que le travaille de Sui Ishida n’est pas très soin de celui Takeshi Obata, mais en mode dark attitude ! ^^



Tout cela rappelle quand même tous trucs urban fantasy des années 1980/1990, notamment ce bon vieux "World of Darkness" pour ceux qui ont un peu roulé leur bosse dans le jeu de rôle, mais quand c’est bien fait on se souvient pourquoi tout c'était des bonnes idées à la base, en sachant que les bonnes idées sont faites pour être reprises (surtout quand Ken marche dans les pas du Shin'ichi de "Parasite" / "Kiseiju"). Tout n’est parfait pour autant :





Sinon, carton jaune à Glénat qui a classé en shonen un manga d’horreur truffé de scènes gores dont le thème principal est l’anthropophagie ! C’est n’importe quoi…

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Tokyo Ghoul, tome 12

Un tome 12 de transition qui multiplient les révélations, mais qui se gardent bien de livrer toutes les clés… ^^

Renji Yomo raconte sa triste histoire, et nous découvrons le triste état dans lequel Lize a été réduite ; Mr Yoshimura raconte sa triste histoire, et on nous découvrons le secret des deux « Chouettes » ; Toka retrouve son ancien ami, et après une violente explication celui est obligé de tout remettre en cause !

Ken et Amon découvrent les manipulations de leurs hiérarchies, qui se servent d'eux pour atteindre le pouvoir ultime… Vont-ils se rejoindre ou s'éloigner ? Seront-ils acteurs ou pions de la guerre de l'ombre que se livrent les homines crevarices qui veulent les amener tous et dans les ténèbres les lier… Cliffhanger de ouf : les grandes pontes du CCG ordonne de donner l'assaut à L'Antique… Plus que 2 tomes et le suspens restent entier !!!



Par contre pour faire avancer l'intrigue, il faut que l'auteur arrête avec les personnages qui sortent de nulle part et qui offrent aux personnages principaux des informations dont on se demande d'où ils les sortent : la romancière Sen Takatsuki qui en sait plus long que les inspecteurs du CCG, c'est franchement fort de café !
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Tokyo ghoul, tome 10

Un tome 10 très dense où il se passe énormément de choses :



Côté CCG :





Côté goules :





Et tout le monde se retrouve dans le laboratoire secret du Docteur Kano pour une bonne grosse baston des familles où pour survivre il faut vite choisir quelle est la cible à éliminer en priorité !





Cela me soûle d’être passé de "World of Darkness" à "Resident Evil", d’autant plus qu’il y a trucs bizarres (Shu qui se met à parler anglais et italien, Shachi caricature de karatéka de jeu vidéo, Eto la goule déguisée en momie qui comme d’autres personnages semble avoir toute les clés de l’intrigue) et des trucs chiants (OK la folie est l’un des thèmes principaux de la série, mais quand presque touts les personnages sont fous cela n’a plus aucun intérêt… Juzo le sickos cliché m’insupporte). Mais c’est quand même vachement bien fait, et on a vraiment envie de lire la suite… D’autant plus que les twists sont énormes, et que le cliffhanger ne l’est pas moins quand les champions du CCG tombent sur une goule de feu en devenir surnommé la Scolopendre !
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Tokyo Ghoul, tome 1

Après avoir vu la version animée, je me suis laissée tenter par l'oeuvre originale qui l'a inspirée.

Dans ce manga, j'ai beaucoup apprécié le travail sur la psychologie du personnage de Kaneki, la référence à Kafka est amenée de manière très pertinente et apporte un vrai plus à l'histoire. Ce premier tome à l'atmosphère très noire et torturée laisse augurer de très bonnes choses pour les suivants. Les scènes de combat sont particulièrement intenses et parfois (très) gores. Ames sensibles s'abstenir donc.

Le personnage principal gravite autour d'un panel de seconds rôles qu'il croise et fréquente. La manière d'aborder chaque personnage est assez subtile et intègre la trame de l'histoire de façon tout à fait naturelle.

L'alternance des couleurs pour les dialogues selon la forme des personnages (goule ou humain) est très bien trouvée et rend la lecture fluide et claire.

Bref, une très bonne série que je conseille à tous les amateurs de seinen. Il faudra juste avoir l'estomac bien accroché pour certaines scènes sensibles. Bonne lecture.
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Tokyo ghoul, tome 11

Un tome 11 très intense où la team Ken et la team Aogiri mené par Naki doivent faire alliance pour survivre à leur confrontation avec les colombes du CCG…

- Shu sur le fil à rasoir est constamment à cheveu de trahir les uns et les autres son désir le plus cher : manger Ken…

- Juzo l’ado emo sadique, toujours aussi insupportable, est confrontée aux jumelles à l’œil écarlate… Destins croisés pour ceux qui ont grandi au sein de l’orphelinat du CCG : l’un est passé du monde des goules à celui des humains, et les autres sont passées du monde des humains à celui des goules

- Ken lui livre un combat à mort avec l’inspecteur Yukinori Shinohara équipé d’arme et d’armure à la "Guyver"… il a clairement basculé dans la folie, et dans ses crises de schizophrénie il ne sait plus qui il est et ce qu’il veut quand il ne se prend pas pour Lize ou Yamori…

Après les mystères restent entiers !



La fin du tome fait un peu retomber la pression : Ken et Hinami vont à une séance de dédicace de l’auteure Sen Takatsuki qui veut écrire une histoire de goules, l’équipe d’Amon va se détendre au bar, mais ses subordonnées ne tiennent pas l’alcool, et Uta fait des révélations sur Renji Yomo qui avait juré de se venger de Kisho Arima, le génie martial du CCG...



L’auteur met de plus en plus Ken et Amon en parallèle, eux qui ont les mêmes failles, les mêmes discours, les mêmes objectifs… Vont-ils s’allier ou s’affronter ? Le suspens est entier !!!
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