Il n’y avait pas de temps à perdre, à en croire un grand nombre de parents qui craignaient de rater le moment propice où la thérapie comportementale contribuerait réellement au développement de leur enfant. A une époque où le pronostic standard pour l’autisme était l’internement à vie, les cliniciens se sentaient éthiquement obligés de poser un diagnostic le plus tôt possible dans la vie de leurs jeunes patients.