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Critiques de Silvain Reiner (5)
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John Fante

Impossible de dépasser la 100ème page, même en me forçant. L’auteur ne fait qu’extrapoler. Il part dans tous les sens en parlant très peu de John Fanté. Je n’arrive pas à croire aux dialogues avec sa mère, ni à comprendre certaines de ces phrases. L’auteur avait 78 ans à la sortie de cette biographie. Il remplit les pages avec les écrits de Fanté et autres écrivains, des descriptions inutiles sur des choses ou des gens, etc. Et il parle, parle. Moi, ce que je voulais c’est entendre Fanté. Je passe donc au livre de Javier Cercas (un vrai écrivain) et je lis, ce qui pourrait s’appliquer à Silvain Reiner : ‘Je veux dire que les silences sont plus éloquents que les mots, et que tout l'art du narrateur consiste à savoir se taire à temps : c'est pour ça que, dans le fond, la meilleure façon de raconter une histoire, c'est de ne pas la raconter.’



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John Fante

Dans cette biographie sur l’écrivain américain John Fante, Silvain Reiner ne se gêne pas pour commenter abondamment, voire réécrire des pages entières du livre Demande à la poussière, qui rendit Fante célèbre. Le chapitre au sujet de son passage à Hollywood est fort intéressant pour comprendre comment le cinéma peut dénaturer un écrivain. Mais l’écriture est si ampoulée qu’on peine à avancer dans le texte. Reiner est auteur lui-même et c’est sans doute là l’origine du problème. Au lieu de faire un humble travail de journaliste, il interprète l’oeuvre de Fante allant jusqu’à réécrire des bribes (et même des dialogues !!!) de son oeuvre. Ces divagations prétentieuses recèlent quelques trouvailles littéraires mais elles sont noyées au sein de cette avalanche de verbiage inutile. Dommage.
Lien : https://alaincliche.wordpres..
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John Fante, la détresse et la lumière

John FANTE (1909-1983) a écrit 9 romans à caractère autobiographique, à lire dans cet ordre si vous voulez suivre avec cohérence son parcours de vie : le vin de la jeunesse, Bandini, L'Orgie, La route de Los Angeles, Demande à la poussière, Rêves de bunker Hill, Pleins de vie, Les compagnons de la grappe, Mon chien stupide.



En quelques mots John Fante est un écrivain et scénariste américain. Fils d'immigrés italiens, père maçon, mère au foyer très croyante. A souffert de la pauvreté et du froid l'hiver, du racisme. A 20 ans il rejoint Los Angeles dont il tirera « La route de Los angeles (1933), censuré.



Ses passions sont le golf, le jeu, malheureusement l'alcool, et les femmes. Il finira amputé des deux jambes à cause de son diabète. Concernant les femmes, il restera un frustré congénital, il en rêvera, fantasmera, mais ne sera pas un homme à femmes comme d'autres écrivains. Il se trouvait laid, et malgré une certaine effronterie, restera un grand timide avec la femmes. C'est un rêveur. Il raconte une belle histoire d'amour avorté dans "Demande à la poussière".

Il n'a pourtant pas raté sa vie affective car il a été marié en 1937 à Joyce, une femme riche qui l'a entretenu financièrement au début, comme Anaïs Nin l'a fait pour Henry Miller. Joyce, sensuelle, l'a aimé et accompagné jusqu'au bout, l'a aidé dans son écriture, a été celle qui a recueilli la dictée du manuscrit de "Rêves de Bunker Hill" alors que Fante était aveugle. Il a eu 4 enfants dont Dan Fante, écrivain



Son oeuvre est marquée par le goût de la provocation. Jouisseur, impulsif, effrayé à l'idée de passer à côté de la vraie vie et à côté d'une belle oeuvre littéraire. Lire Fante c'est pénétrer dans sa complexité, ses contradictions, ses frustrations, ses fantasmes. Les oeuvres de Fante, d'une grande sensibilité, peignent les humiliations, les revanches et les malentendus qui empoisonnent les rapports les plus intimes entre les êtres. Bukowski considérait Fante comme son maître et a fortement contribué à sa notoriété.



La biographie de Silvain REINER reprend tous ces thèmes et davantage puisqu'il est question d'Hollywood et des mécanismes qui détourent de bons écrivains de leur oeuvre littéraire pour en faire des scénaristes bien rémunérés. Intéressant aussi l'évocation des maîtres de John Fante et auteurs qui comme lui, avaient le goût de l'alcool ou avaient un don morbide à cultiver le malheur alors qu'ils avaient tout pour être heureux :

« Ce sont les écrivains qui m'ont poussé à quitter ma Famille : Jack London, Theodore Dreiser, Fitzgerald, Hemingway, Thomas Wolfe, Knut Hamsun… »



Mes biographes préférés sont André Maurois,, Stefan Zweig, Henri Troyat, Dominique Bona. Je considère Silvain Reiner d'un niveau inférieur. Sa prose est flamboyante, lyrique, mais son style ne me convient pas, je préfère la sobriété, la précision, la rigueur. Silvain Reiner manque de rigueur dans le récit selon moi nécessairement chronologique d'une vie, même si on peut traiter séparément des thématiques. Les retours en arrière, les mêmes thèmes qui se retrouvent traités à plusieurs endroits nuisent au plaisir de lecture. Donc déception sur la forme, même si sur le fond tout y est.



Je dois avouer aussi, après avoir adoré l'oeuvre en lecture, que John Fante m'a agacé dans son incapacité à être heureux et à apprécier ce qu'il avait accompli. Ecrivain et scénariste reconnu, marié avec une femme adorable, 4 enfants, etc, il y a pire comme trajectoire. L'alcoolisme, l'autodestruction délibérée, j'avoue que ça me dérange.



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La Tragédie d' André Citroën.

C'est un livre dont j'ai hérité et qui n'a peut-être pas été ré-édité. Je me suis enfin décidé à attaquer ce gros pavé. Il se lit comme un roman. On se demande comment l'auteur, qui dans sa préface explique qu'on lui a d'abord poliment refermé les premières portes auxquelles il a sonné, a réussi à réunir autant d'informations. Les multiples aspects, tant techniques que commerciaux, financiers et même politiques sont traités.

Passionnera qui s'intéresse à la conduite des entreprises et à la vie des affaires. Ou qui voudra tenter de comprendre les ressorts psychologiques d'un personnage hors-norme.



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Evita

Que d'extrapolations. J'étais contente d'avoir déniché cet ouvrage afin d'en savoir plus sur Eva Peron. Belle déception. Trop long, cap captivant, j'ai vite été lassée. Dommage. Silvain Reiner ne me convainc pas dans cette écriture pleine de disgressions, qui manque de romanesque.
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