Comment Lazare avait-il pu insulter la Révolution ? Alors qu’il n’en avait jamais contesté la légitimité et qu’il était intimement convaincu de la justesse du chemin tracé par Mère… Il s’en étonna, mais comprit aussitôt qu’une partie de lui s’était offert un bref et sain exutoire ; à l’image d’un Croyant compensant soudain par un petit blasphème son irréprochable piété.
Assurément, ces quelques mots spontanés lui avaient prodigué à la fois l’agréable légèreté du soulagement et le poids de la contrition.