Salomé Lahoche

Club N°56 : BD non sélectionnée

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Une petite fille de 9 ans qui lit du Sartre, fume et fugue à Cuba pendant une semaine pour vivre la Dolce Vita.



Une petite fille de 9 ans qui fait chanter son frère en lui fournissant de l'argent, gagné au Poker en ligne, pour qu'il finance l'avortement de sa copine.



Une sorte de Darya enfant, encore plus clivante que sa consoeur américaine, assez hilarante dans son comportement et ses positions.





Drôle, ciselé dans l'écriture, avec un style graphique enfantin qui colle au personnage principal, c'est une BD donne le sourire.



Plus que recommandable aux amateurs d'humour noir.



Greg

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Graphisme pseudo alternatif, faussement naïf et sans originalité ni recherche en matière de mise en page.



Bien qu'amatrice d'humour noir, j'ai trouvé ça poussif, le ton se veut corrosif mais qui ne met en scène que des situations convenues.



Aucune surprise ni subtilité...



Marine

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Ah j'ai bien ri! Salomé Lahoche a clairement l'art de la formule couplée à une vision décalée de la vie qu'elle aborde avec une dérision vraiment très drôle!

L'année dernière, j'avais suivi le cortège des femmes - surtout - qui manifestaient pour la journée internationale des droits des femmes - et j'avais adoré voir ces jeunes femmes de 18-25 ans enthousiastes, motivées, revendicatrices tellement plus libérées que nous au même âge 20 ans plus tôt. J'aime ces filles qui ne s'épilent pas, parlent librement de leurs règles, s'habillent comme elles veulent et vivent comme elles veulent. Salomé est de celles-là. Ca ne l'empêche pas d'être pétrie de complexes mais qui ne l'est pas?

Tout en étalant au fil des pages sa paresse handicapante et sa procrastination - ça fait 5 ans qu'elle doit faire refaire sa carte vitale - la difficulté qu'elle a à se mettre au travail, elle nous pond cet album aux pages bien remplies, aux planches faussement bâclées et aux monologues hilarants où rien n'est à jeter!

Elle s'attaque à Bernard Arnault, ne comprenant pas pourquoi il n'est pas un sujet de discussion majeur, fustige les hypocrites au gouvernement disant vouloir soutenir les femmes victimes de discrimination, demande à ses compagnons de cofinancer ses culottes menstruelles car c'est à cause d'eux qu'elle porte un stérilet de cuivre - connu pour intensifier les règles.

Elle revient également sur son statut d'instagrameuse et de dessinatrice de BD peinant à se financer tout en se plaignant d'être fourbue après quelques heures de travail, bref elle a un regard lucide sur elle-même qui fait qu'on lui pardonne tout.

Publié par Exemplaire, une maison d'édition alternative. Je vous le recommande chaudement!

Salomé Lahoche nous entraîne dans son histoire, la sienne, la petite. Celle faite de quotidien et de routine, celle faite de souvenirs d'enfancee et de coups de gueules d'adulte. Celle qui pourrait tellement être chiante...

Mais non, car l'autrice à un talent pas caché du tout, un talent qui saute au yeux elle est drôle, si drôle, sans jamais en devenir lourde.

On rit a gorge déployée... Ça fait du bien !

Salomé Lahoche, pas encore trentenaire, sortie d’école d’art, se raconte ici en toute simplicité. Dans ses strips, publiés initialement sur Instagram, elle raconte ses petites loses, ses agacements, ses engagements. La BD présente à la fois des faits anecdotiques, et ses réflexions sur la société. Elle livre un regard sans concession sur le monde qui l’entoure, avec beaucoup d’humour et d’autodérision.



Le seul petit bémol que j’aurais, c’est la typo parfois un peu petite ; le format aurait sans doute mérité d’être légèrement plus grand.

Cela ne m’empêche pas d’avoir bien apprécié ma lecture ! Salomé Lahoche s’inscrit en digne héritière des blogs BD.

Je me suis pissé dessus!

Pas pour de vrai hein.

"La vie est une corvée" c'est un recueil de petits strips autobio de Salomé Lahoche, pour la plupart venants de sa page Insta. Bien que connaissant déjà la plupart, ça fait du bien de lire ça à la suite et dans un vrai bouquin. On y évoque les thèmes de la schlagerie, du féminisme, de l'écologie, du métier de la BD, sous le point de vue défaitiste qui nous correspond si bien.

La vie c'est de la merde et c'est ridicule, mais ça soulage d'en rire. 19 balles ça reste quand même moins cher qu'un passage chez le psy.

Merci Salomé, t'as l'air d'être quelqu'un de cool.

J’ai bien aimé.

Pourtant, le truc part avec plusieurs inconvénients à mon goût…

Déjà le dessin. Je veux bien que ce soit un style contemporain, ce côté enfantin, avec des traits approximatifs et des coloriages tape-à-l’œil, mais j’ai du mal quand même. Ça ne me donne pas envie d’entrer dans le livre…

Et le côté systématique dans l’excès : chaque petite histoire de quelques planches tend à montrer qu’Ernestine est monstrueuse pour son âge (ou désabusé, cash, comme on veut, mais dans son naturel fataliste, elle aime bien faire du mal aux autres…). Et on est dans l’exhaustif et la surenchère.

Pourtant, à la fin d’une petite histoire, on se dit, allez, encore une…

Et au final, l’ensemble du bouquin y passe rapidement parce que sous ses dehors noirs, elle est attachante et vraie, cette Ernestine…

Tellement contente d’avoir reçu la BD de Salomé Lahoche en janvier dernier ! Elle est éditée par les éditions Exemplaire, à acquérir de toute urgence, c’est une pépite !



Dans cette BD autobiographique, l’autrice chronique avec auto-dérision ses moments de loose, de rage, d’angoisse. J’ai adoré ce livre, c’est un portrait hyper juste et hilarant des premières années après l’école d’art dans lequel je me suis beaucoup retrouvée.

Prometteuse, Salomé Lahoche tient un joli équilibre entre absurde et nihilisme pour cette BD grinçante et à la limite du trash, qui a toute sa place chez l’éditeur Même pas mal (qui publie, dans la même veine, Gad Ultimex, Bathroom Quest ou Chariospirale). Longue vie à Ernestine !
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