Quand la coque se tourne vers le large, que les vagues longues et éphémères me hissent au sommet du monde et me ramènent dans leur berceau murmurant ; quand le vent glisse dans le génois et s'appuie dans la grand-voile, alors les doutes s'éparpillent et se dissolvent. Je tends les cordages, manœuvre la barre et l'horizon m'appartient. (…) C'est là que je suis heureuse : dans l'effrayante et tumultueuse majesté du large.