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Critiques de Robert Ludlum (276)
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La Mémoire dans la peau

Un thriller rendu célèbre par le film éponyme sorti en 2002. Le bouquin date de 1980.



Laissé pour mort façon XIII de Van Hamme (ah non, lui date de 1984, c’est lui qui a copié). Soigné par un médecin alcoolique. Jason Bourne va tenter de recouvrer la mémoire, trouver l’amour au détour et partir à la chasse (à moins que ce ne soit le contraire) du meilleur terroriste de tous les temps (selon le synopsis) : Carlos. En 1980 le terrorisme islamique n’était pas encore à la mode.



40 ans après, le livre a mal vieilli ? Pas du tout. En dehors de l’absence flagrante de téléphone portable et du confort d’utilisation que cela implique le livre pourrait tout à fait être de nos jours.



Un livre plein d’action, de la violence, mais pas gratuite. C’est intelligent, bien construit, bien écrit, mais il y a des longueurs, beaucoup de longueurs. Quant à la romance, sa genèse est du dernier du ridicule, héritage probable de l’époque.



Une occupation honnête du temps de cerveau avec un thriller de qualité. Tiens je viens de finir la série Reacher sur Amazon. Ça m’a donné envie de lire la série de livres dont est issue la série TV (le film avec Tom Cruise était beaucoup moins fidèle).
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La Mémoire dans la peau

La 1ere fois que j’ai entendu le nom de Jason Bourne c’était dans les années quatre-vingt-dix. En effet, à l’époque, j’avais regardé sur je ne sais plus quelle chaîne de télévision française un téléfilm américain intitulé « La mémoire dans la peau ». Les acteurs principaux étaient assez connus à l’époque puisqu’il s’agissait de Richard Chamberlain (celui des oiseaux qui se cachent pour mourir) et Jaclyn Smith (la brune des drôles de dames). J’avais bien aimé ce téléfilm et quelques années plus tard j’avais acheté la trilogie Jason Bourne de Robert Ludlum.

Depuis, j’avoue que ces trois livres m’ont suivi au gré de mes déménagements et qu’ils trainaient dans les abysses de ma Pal. Et tout à coup, je ne suis même pas capable de dire vraiment pourquoi et comment, ils sont passé en tête de liste de lecture, mais bon voilà, j’ai terminé le 1er tome…

Nous sommes début des années quatre-vingt et un homme blessé par balles va être repêché non loin de Marseille et recueilli par un médecin anglais. La victime se retrouve amnésique et le seul indice est un microfilm incrusté sous sa peau qui lui donne un code pour un compte dans une banque suisse.

L’histoire est rythmée, musclée et j’ai suivi avec intérêt les aventures de Jason Bourne au fur et à mesure qu’il avance dans ses tentatives pour découvrir qui il est vraiment.

J’avoue avoir fait le rapprochement à un moment avec la série de bande dessinée XIII.





Challenge ABC 2023/2024

Challenge Mauvais genres 2023

Challenge Pavés 2023

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Le pacte Holcroft

Trente ans après la fin de la seconde guerre mondiale, Noël Holcroft est contacté par un banquier suisse qui lui donne rendez-vous à la grande banque de Genève sans en donner la raison.

Holcroft est le nom du père adoptif de Noël. Son vrai père s'appelait Clausen et était un personnage très influent du IIIème Reich. Un proche d'Hitler.

Manfredi, le banquier annonce à Noël que son père, ainsi que deux autres nazis, ont détourné 780 millions de dollars du trésor nazi, déposé dans une banque suisse. La somme devait être remise, une génération plus tard, soit 30 ans, aux fils ou descendants de ces trois hommes afin d'être répartie aux victimes du IIIème Reich.

Pour la remise des millions la condition est que les trois descendants soient réunis et soient présents ensemble en Suisse pour recevoir la somme.

Chacun des trois, pour sa peine, recevra 2 millions de dollars.

Voilà le pacte!



Puisqu'il a accepté, Holcroft va devoir retrouver les deux pièces manquantes du puzzle sans aucune aide et sans qu'il sache comment commencer ses recherches.



Autant dire que c'est coton.



Ce roman est époustouflant car il se passe toujours quelque chose à chaque page. Le lecteur, moi, finit, après chaque lecture, par être épuisé du fait des changements de moyens de locomotion, des endroits louches, des coups de revolvers, des poursuites et, s'il ni avait que cela!

On visite des tas de destinations, Etats Unis, Amérique du sud, Suisse, Angleterre, France, Portugal, etc. Et, croyez-moi, ça en fait des voyages et des traquenards car il y a toujours un malveillant qui veut la peau de ce pauvre Noël. Alors forcément on tremble pour lui, celui-là est il un ami, un ennemi? Ce n'est jamais sûr.



Holcroft est un homme honnête et c'est pour cela qu'il a été choisi, les deux autres c'est moins sûr. D'où les rebondissements décris ci-dessus.



Robert Ludlum, sous prétexte des "damnés", des "Sonnenkinder", ces enfants issus des camps de l'amour et éparpillés un peu partout dans le monde afin d'établir le quatrième Reich, a écrit un roman qui est parmi ses meilleurs, haletant, documenté, violent mais d'un intérêt certain même si, et c'est heureux, il s'agit de fiction.

D'autres perturbateurs s'immisceront dans la bataille pour empêcher Holcroft de réussir : "Odessa", "Rache" et même "Wolfschwanze'' (le queue du loup), mouvements connus pour avoir aidé les nazis en fuite après 1945.



Pour les inconditionnels de l'espionnage ou du roman policier historique il faut lire ce livre.

Personnellement j'ai apprécié cette lecture dont le dénouement se situe à l'ultime page, c'est dire si le suspense dure du fait de ses 574 pages.




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La vengeance dans la peau

Et voilà, j’ai terminé (avec un certain soulagement, je l’avoue), ce troisième tome de la trilogie Jason Bourne.

Autant, j’avais apprécié le premier tome que j’avais trouvé bien ficelé, autant ce troisième ne m’a pas apporté grand-chose. Alors oui, il y a la confrontation finale entre Jason Bourne et son ennemi Carlos dit le Chacal. Mais fallait-il vraiment se payer près de 900 pages avant cela ?

Une histoire où j’ai eu de la peine à suivre et comprendre l’intrigue par moments, tellement les motivations, les alliances, les complots et les personnages s’emmêlaient .Je n’ai pas tout capté, et en plus quand le KGB s’en est mêlé, cela n’a rien arrangé.

Alors, oui, il y a de l’action, mais cela ne m’a pas empêché de m’ennuyer dans cette lecture par moments et d’avoir été tentée plus d’une fois de sauter certaines pages…

L’auteur, Robert Ludlum est clairement un de ces écrivains qui est plus que doué pour broder et rentrer dans des détails somme toutes pas si importants que cela. En tout cas, selon mes critères plus que personnels.

Mouaif…. Je ne suis plus du tout adepte de ce genre de livres, il faut le dire… Allez, on va déposer de ce pas les trois livres dans la boite à livres qui se trouve à 300 mètres de chez moi…







Challenge Pavés 2023

Challenge Mauvais Genres 2023

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Opération Hadès

Livre lu dans le cadre de la pioche d'Août 2016 et du challenge ABC 2016-2017.



Je remercie Titiseb pour cette pioche qui m'a ainsi permis de renouer avec les thrillers si intenses de Robert Ludlum. J'avais commencé ce livre il y a 10 ans et abandonné au bout de 120p car à l'époque, j’enchaînais les romans de cet auteur dont j'appréciais l'écriture et la tournure d'esprit.



J'ai donc repris cette lecture depuis le début et j'ai rapidement ressenti les affres de la pression montée en moi. Il y a peu de temps morts dans ce roman même pendant la première centaine de pages qui permettent à Robert Ludlum de nous présenter ces différents personnages et leurs liens entre eux. Il faut beaucoup de concentration pour lire ses livres car différents narrateurs sont présents, du bon comme du mauvais côté, ainsi que différents détails d'ordre médicaux, politiques et militaires. C'est une des raisons pour lesquels j'aime lire ses thrillers sur une courte période, pour éviter d'oublier certains détails importants. L'auteur enchaîne les différents évènements à une vitesse effrénée tout en mélangeant les points de vue pour arriver à un final époustouflant de cruauté vis-à-vis de l'humanité. J'ai souvent remarqué que Robert Ludlum aimait créer des personnages complexes et des intrigues qui le sont tout autant. On n'est jamais au bout de nos surprises avec ses romans. C'est quand même le créateur de Jason Bourne.



Pour en revenir à l'histoire de ce roman, nous faisons la connaissance de notre principal narrateur, le lieutenant-colonel Jon Smith, médecin de son état mais qui a bien d'autres atouts dans sa manche. Au retour d'un déplacement pour le boulot, il assiste impuissant au décès tragique de sa compagne. Du fait qu'un ami le prévient que sa vie est menacée, il est pressent un assassinat et va tout tenter pour le prouver même s'il doit se retrouver seul dans sa quête. Ce roman de 510p est donc un condensé de violences, meurtres, enquêtes, rebondissements et surprises en tous genres, saupoudrés d'un peu d'émotions humaines car on finit par s'attacher à certains des personnages.



Comme vous l'aurez compris, grâce à la pioche de Titiseb, j'ai repris avec plaisir la lecture d'un des mes auteurs favoris en matière de thriller extrême. De bout en bout, je me fais balader par la plume de M. Ludlum car le dénouement du mystère ne nous apparaît qu'à la toute fin de l'histoire. Elle est rondement menée d'un bout à l'autre, alliant bienveillance des uns à la malveillance des autres dans un thriller des plus pointus niveau détails médicaux et pharmaceutiques. Si vous êtes amateurs de thrillers complexes à souhait, je vous conseille donc très fortement de découvrir celui-ci ainsi que l’œuvre de M. Ludlum, qui nous a quitté en 2001. pour ma part, il m'en reste quelques uns à découvrir surtout si je veux retrouver le lieutenant-colonel en action, dans la mini-série co-écrite avec Gayle Lynds.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Opération Hadès

Jon Smith, médecin militaire américain, perd sa compagne et future épouse, Sophia Russell, victime d(un virus qui lui a été inoculé.

Commence, alors, une course à la recherche des assassins. Smith est aidé d'un génie informatique, Marty et un ancien du SAS britannique, Peter.

Sa quête lui fera parcourir les Etats-Unis d'ouest en est mais aussi de se rendre en Irak où l'on compte des victimes de ce virus inconnu.



Le criminel patron d'une entreprise, Victor Tremont, véritable démiurge avide de profit et de la richesse éternelle, mettra toute la force de ses colossaux moyens pour contrer et détruire ceux qui s'opposent à Lui.



Un bon Ludlum, co-écrit par Gayle Lynds en 2000, (Ludlum est décédé en 2001, c'est donc son dernier roman) ainsi qu'un excellent roman d'aventure. Il faut dire que cet auteur ne m'a laissé que de bons souvenirs à commencer par son héros Jason Bourne (le premier pour le moins) et d'autres aventures écrites au fil des ans.

Il n'y a pas le temps de s'ennuyer dans cette aventure tant le sujet est actuel - voir 2020 et le Covid19 - et les aventures des trois compères sont palpitantes. Une page lue on n'aspire qu'à la suivante.

Que du bonheur.
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La Mort dans la peau

Deuxième tome de la trilogie de Robert Ludlum mettant en scène Jason Bourne, « La mort dans la peau « se déroule quelques années après le livre précédent.

Jason Bourne, enfin David Webb semble avoir trouvé un certain équilibre avec son épouse, Marie et il aspire clairement à la tranquillité. Cependant, d’autres personnes en ont décidé autrement.

Marie va se faire enlever, ce qui a pour objectif d’obliger son époux à se rendre en Chine car des meurtres portant sa signature ont été commis.

De Hong-Kong à Pekin en passant par Macao, ce pavé bourré d’actions nous plonge au cœur de l’extrême –orient.

Malgré les longueurs de ce pavé de plus de 700 pages, j’ai suivi avec intérêt l’évolution du héros qui semble enfermer deux personnalités très différentes : celle de David Webb , le gentil professeur et celle de Jason Bourne, le tueur sans pitié.

Pour retrouver son épouse, il devra laisser sa personnalité la plus à même de traverser les nombreuses embûches qui jalonnent son parcours prendre le dessus sur l’autre.



Challenge Pavés 2023

Challenge Mauvais Genres 2023

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Une invitation pour Matlock

Grosse déception. Deux à la suite.

Comme je l'écris, par ailleurs, Ludlum ne situe ses romans sur le territoire américain que lorsqu'il s'érige en redresseur de torts et en dénonciateur du système. Ici de même, sauf que c'est raté. L'histoire est tirée par les cheveux, les situations grotesques : initiation vaudoue dans un local réservé aux étudiants noirs et dont, lui, seul blanc est convié. Il trouve le rite barbare, il se fâche, on lui casse la figure. Qu'à cela ne tienne, un Mars et ça repart.

Ludlum a profité des remous universitaires pour en tirer un bouquin, dénoncer le laxisme fédéral à ce sujet, l'absence de dialogue et la renonciation, voire la complicité des présidents et des doyens d'université. Cela part d'un bon sentiment, mais que l'histoire est tarte, qu'elle est invraisemblable. Comment cet homme peut-il se jouer de la mafia des jeux, démanteler un réseau de prostitution universitaire, se sortir de situations perdues d'avance, avec comme seul atout sa rage, sa culpabilité fraternelle et ses petites mains ?

Je ne suis pas fâché contre Ludlum, dont je reconnais le talent et sa volonté de montrer les Etats-Unis tels qu'ils sont et leur glissade vertigineuse vers l'enfer, simplement, ici, c'est un ratage.

Dommage
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La Mosaïque Parsifal, tome 1

Il y a bien longtemps, je dévorais les livres par série dés qu'un auteur m'accrochait. Ludlum l'a fait en son temps avec La mémoire dans la peau. Très bon livre, qui a fait un très bon film. Et du coup, ni une ni deux, j'ai lu tout ce que je pouvais trouver de Ludlum. Avec plus ou moins d'enthousiasme à l'arrivée.



La mosaïque Parsifal part sur un classique schéma de guerre froide, CIA vs KGB, agents double, apparences trompeuses... Rien de révolutionnaire en soit, mais construit avec un certain sens du rythme.



Autant j'avais gardé un souvenir précis de la Mémoire dans la peau avant qu'elle ne soit adapté sur grand écran (et du coup mes souvenirs se sont effacés au profit du film que j'ai revu maintes fois), autant cette Mosaïque Parsifal ne génère aucun rappel majeur des années plus tard. Lu... et oublié, ce qui est le cas d'autres Ludlum. On en gagne pas à tous les coups...

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La vengeance dans la peau

Ado j’avais adoré la Mémoire dans la peau. Du coup j’avais avalé (le mot est juste) les autres Ludlum en attendant les suites. Celle-ci est la dernière et n’apporte pas grand-chose de plus à l’histoire de Jason Bourne, cet agent secret tombé amnésique.

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Opération Hadès

comme le bon vin 🍷 robert ludlum, se

bonifie avec le temps. avec une intrigue

prenante,qui fait froid dans le dos.

Jonathan Smith notre héros, va se trouver confronté à un ennemi particulièrement retor et diabolique.

alors pour faire toute la lumière sur la

mort de sa fiancée Sophia, il va faire appel à marty zellerback genie de l, informatique,capable de pénétrer n,

importe quel système, et a Peter howell,

ancien des services spéciaux,qui vis dans les montagnes rocheuses en compagnie de Stanley un puma apprivoisé.

ensemble ils font traqué les inconnus qui

ont déclencher le virus, et dans quel but.

une aventure riche en suspense,action,et

en rebondissements,sur un sujet grave

et délicat.
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Objectif Paris

Un roman mi-thriller, mi-espionnage. Du classique dans le genre, il se passe beaucoup de choses, et à la fin, l'Amérique est sauvée, ouf. Bon, autant se l'avouer, on n'a jamais été vraiment très inquiet.



De temps en temps, je me prends un classique de ce genre, c'est du solide, mais bon...



Comme le disait l'autre jour le documentaire sur le "french bashing", ça de vérifie, le ou les traîtres, ce sont les français.



Lecture terminée au pied du Machu Picchu.
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La stratégie Bancroft

Cela fait longtemps que je n'ai pas plongé dans une lecture plaisante, qui me fasse oublier... Comme c'est difficile de reprendre goût au plaisir de tourner les pages, de lire l'esprit en paix. J'ai dû abandonner cinq romans avant ce dernier, par dégoût de tout, par lassitude et surtout par désespoir. A chaque fois, je parcourais les phrases des yeux mais aucune image dans ma tête, je ne visualisais que le vide et le noir pour finir par trouver que lire c'est absurde.

Pour mes premières vacances, j'ai choisi un thriller qui ne demanderait pas trop d'effort et ça a marché.

Robert LUDLUM a su me captiver et dissiper mon malaise et m'apporter un équilibre qui me manquait tant.

Je lis doucement et LA STRATÉGIE BANCROFT m'apaise. Cette histoire d'espionnage me fait réfléchir et me fait peur. Semant le doute du début à la fin.

Ce roman m'a fait sortir de ma torpeur et a attisé ma curiosité mais surtout m'a glacé le sang.

Je compte lire tous les romans de cet écrivain génial qui mérite d'être lu.
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Le Cercle des Matarèse - Le cercle bleu des M..

Les deux tomes du cercle bleu des Matarese trainaient depuis des siècles dans ma PAL.

Le challenge ABC a été une bonne opportunité pour exhumer ces antiquités.

Oui, j'ai dit antiquités, car lire de nos jours un bouquin d'espionnage qui a été écrit à la fin des années 1970 c'est vraiment se plonger dans une période fort lointaine....Pensez donc, pour téléphoner à X ou Y, il faut d'abord dénicher une cabine...

Je vais planter le décor : deux agents très spéciaux, capables de tuer de sang froid. Un américain et un soviétique ( oui, nous sommes encore en pleine guerre froide et l'URSS n'a pas encore été démantelée ).

Ces deux agents se haïssent à l’extrême vu que chacun est responsable de la mort d'un proche de l'autre .

Vassili Taleniekov ( c'est le gars de l'Est), va découvrir un complot au niveau international et il réalise que la seule personne susceptible de l'aider à combattre les très mystérieux Matarese ( ils seraient les responsables et les commanditaires assassinats de personnes forts importantes ) est Brandon Scofield.

Plus de la moitié de ce tome va être consacré aux tentatives d'approches des deux agents car évidemment rien n'est simple dans leur rapports ( et puis, ils n'avaient pas encore Doodle, il faut le dire )

Cette partie est d'ailleurs un peu longuette, ...

Bon, après, les choses s’accélèrent, puisque les deux hommes vont partir à la destination de la Corse, berceau des Matarese car il faut bien commencer l’enquête quelque part. Ce passage en Corse leur permettra de comprendre l'origine de ce groupe bien mystérieux, mais ils se rendent compte très vite qu'ils sont pistés....

Je pense que si j'avais lu le livre à l’époque ou il avait été publié, je l'aurais surement apprecié un peu plus que cela... Cette histoire est un peu désuète et sent la poussière .Il est cependant bien ecrit, avec suffisamment d'action et de rebondissements pour avoir envie de continuer à lire la suite.



Challenge ABC 2017/2018

Challenge Pavés 2017 Lutte contre l’illettrisme

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Le manuscrit Chancellor

un excellent thriller, on imagine très bien une adaptation a l’écran, il y a de l’action, des rebondissements, c’est une enquête complexe avec des fausses routes , et des impasses . Au final on s’y perd parfois un peu au fil des multiples trahisons et mensonges .

ça reste un excellent polar/espionnage/complot dont Ludlum a le secret
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Le Cercle des Matarèse - Le cercle bleu des M..

Le deuxième tome du cercle bleu des Matarese m'a permis d'avoir la réponse à une question que je m’étais posé assez rapidement au cours de ma lecture du tome précédent. En effet, si on apprend très vite ce que sont les Matarese, le titre du livre restait un mystère pour moi car qu'en était-il de ce cercle bleu ? Bon, je ne vais pas révéler quelque chose de vital dans l'intrigue du livre en disant que les membres de cette organisation criminelle ont tous un petit tatouage ( devinez à quoi il ressemble ?) sur le torse .

Scofield et Taleniekov continuent à mener leur enquête séparément afin d'en découvrir un peu plus sur l’identité de ceux qui sont à la tête de cette organisation qui se révèle être encore plus dangereuse encore qu'ils ne l'imaginaient.

Les deux hommes sont respectivement les cibles à battre de leurs gouvernements et le rythme ne faiblit pas tout au long de l'histoire jusqu'à la revelation finale.

Voila, contente de l'avoir terminé, et je me répète par rapport à ce que j’avais déjà dit pour le premier tome : je pense vraiment que j'aurais plus apprécié cette histoire si je l'avais lu il y a vingt ans....





Challenge ABC 2017/2018

Challenge pavés 2017 Lutte contre l’Illettrisme

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La Mémoire dans la peau

Un homme est retrouvé dans la Méditerranée, au large de Marseille avec deux balles dans le dos.

Sauvé par un médecin alcoolique, il découvre qu'il est amnésique. Toute fois, il remarque qu'il possède de nombreux réflexes, comme celui de se servir d'une arme ou de tuer des hommes qui le menace.

Il découvre également qu'il est aussi un homme traqué, dont la seule piste est un numéro de compte à Zurich, compte où il possède beaucoup d'argent mais aussi des passeport avec différentes identités et une arme...



Ce roman est sans doute, le meilleur écrit par le génial et talentueux regretté Robert Ludlum. Il s'agit du premier tome d’une trilogie (devenue par la suite, une saga) consacrée au héros Jason Bourne, qui se poursuivra donc avec "La vengeance dans la peau", "La mort dans la peau" et ainsi de suite.

Si cette histoire vous rappelle quelque chose, c’est sans doute que vous avez déjà lu les BD "XIII". Dans ce cas, ne vous méprenez pas ; le génie Robert Ludlum n’avait pas du tout pompé ces fameuses BD. C’est au contraire celui qui a écrit les aventures de "XIII", Jean Van Hamme, qui s’est inspiré du roman dont je vous parle.

Cet ouvrage est génial car il nous conduit à s’identifier complètement au héros (qui lui-même cherche à s’identifier).

On est immédiatement plongés au cœur du mystère, (d’ailleurs, l'auteur avait obtenu le prix "Mystère" pour ce livre), et on progresse dans l’enquête que mène le héros en même temps que lui.

Les retournements de situation sont monnaie courante chez Monsieur Ludlum, mais là ça en dépasse presque l’entendement. A chaque fois que le héros découvre un nouvel élément, il élabore toute une théorie qui finit par s’écrouler quelques pages plus loin, suite à une nouvelle découverte.

C’est vraiment passionnant, qu'on élabore des théories en même temps que Jason Bourne et qu'on se creuse les méninges.

Et je vous rassure, quand on croit avoir trouvé, on a immédiatement un doute, après avoir tourné quelques pages.

L’histoire est vraiment superbe, intelligente, que le style de l'écrivain est incroyablement très bon. Je ne peux donc que vous conseiller ce succulent chef-d'œuvre d'action et d'espionnage, car il fait partie des grands classiques réussis du genre.
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La directive Janson

Robert Ludlum, c’est une vieille histoire d’amour que j’avais envie d’exhumer pour remettre ce fabuleux auteur au goût du jour et relire ses romans avec un œil différent, peut-être plus « mature » que lors des lectures originelles.



La Directive Janson est un ouvrage posthume et le premier d’une série autour du personnage de Paul Janson (Paul Garrison, alias de Justin Scott, ayant repris le flambeau pour les deux suivants et Douglas Corleone pour le quatrième tome).



Paul Janson s’est retiré des affaires, a déposé les armes, il est dans le privé maintenant, en qualité de consultant en sécurité pour toutes sortes de sociétés. C’est un ancien des Opérations Consulaires mais c’est à croire que travailler pour les agences aux acronymes bien connus des États-Unis vous colle à la peau toute votre vie!

En effet, il se retrouve accusé ni plus ni moins d’avoir assassiné Peter Novak, philanthrope multimillionnaire et prix Nobel de la paix.

Il va devoir défendre sa vie mais également élucider ce meurtre qui dissimule un complot qui risque d’ébranler le monde entier…



Aaahhh l’espionnage, les complots, les politiques, les vitrines officielles des agences nationales de sécurité mais aussi et surtout, les non-officielles. Les milieux nébuleux dans lesquels l’eau est trouble et profonde, dans lesquels les allégeances changent au gré des courants et où la stratégie se décident dans les bureaux mais est chamboulée quand elle se frotte aux impondérables de la réalité… Des sujets sur lesquels l’encre peut couler à flots à l’infini tant l’esprit humain allié au pouvoir n’en finit pas de créer des monstres…



Et à trop jouer à l’apprenti sorcier, il ne faut pas s’étonner que les marionnettes décident un jour de se rebeller et de couper les liens qui les agitent. Et là, la situation devient incontrôlable…

Et c’est la vie de tous qui est en jeu quand les pions décident de prendre le contrôle!



J’ai adoré cette histoire. J’adore la géopolitique, il faut dire. C’est le théâtre de l’ombre. Elle est le reflet des plus grandes intelligences comme des plus gros travers de l’être humain. C’est un bras de fer plus ou moins diplomatique entre les puissances dominantes mais qui ne peuvent s’asseoir qu’avec l’appui des plus modestes mais non moins ambitieuses. Elle est la scènes des plus gros trafics planétaires qui soient, d’influence, d’armes, financiers et bien évidemment, politiques.



Quelques auteurs sont les rois de la géopolitique comme l’incontournable John le Carré, Robert Littell, Joseph Kanon ou un Philip Kerr ou Percy Kemp et, à mon sens, Robert Ludlum a largement sa place dans le panthéon de ces plumes!

Et ses romans sont des pavés dans la marre des naïfs du journal télévisé et des candides de la politique.



Le personnage de Paul Janson est très classique dans le style James Bond. capable de briller en costume cravate comme avec une arme à la main, et bien entendu de faire succomber une jeunette de la moitié de son âge. Classique mais toujours savoureux dans un rythme relativement nerveux pour ne pas décrocher en cours de route, malgré quelques longueurs. L’action s’équilibre très bien avec l’exploration des méandres de l’espionnage de tout poil.



J’ai apprécié également les flash backs sur la guerre du Vietnam et l’analyse psychologique de Janson et de son mentor. Le passé sombre et sanglant de ces personnages est évoqué pour expliquer les crises de conscience de Janson et les raisons de son départ de la CIA mais ôte pour le coup un peu de suspens dans le principal retournement de situation du roman.



Une relecture très agréable et vous savez quoi? La guerre froide est terminée depuis longtemps mais le monde de l’espionnage a encore de « beaux » jours devant lui!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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La conspiration Trevayne

J’ai lu beaucoup de Ludlum dans ma jeunesse mais celui-ci a été une vraie sinécure pour le terminer.



Presque 500 pages format poche police 8 montre bien que l’intrigue tire en longueur et qu’on n’a pas le rythme des polars d’aujourd’hui.



Le sujet de la conspiration politique a par ailleurs été maintes fois traitée, ne serait ce que par les séries Netfix.





Seul compagnon lors d’un déplacement, je l’ai terminé dans la douleur et dans l’ennui.

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Objectif Paris

Objectif Paris est un gros pavé (571 pages, édition Livre de poche) comme on les aime : mi-thriller/mi-espionnage. L'histoire se déroule dans plusieurs lieux, à l'étranger mais principalement en France.

L'institut Pasteur est ravagé par un attentat : le professeur Chambord a disparu ainsi que l'ordinateur ADN qu'il fabriquait. Marty, un génie de l'informatique autiste avec le syndrome d'Asperger, est hospitalisé pour des lésions crâniennes. Qui sont les responsables ? les Islamistes ? les Basques ?une organisation inconnue ?

Trois personnages à classer dans le genre "la tête et les jambes" vont faire équipe pour retrouver Chambord et son ordinateur - une menace pour le monde s'il tombe dans de mauvaises mains - et identifier les responsables :

John Smith, agent du réseau très secret Bouclier,

Peter Howell du M16,

Randi Russel CIA.



Après avoir un peu traîné dans la lecture des premières pages, je me suis vite retrouvée dans un page-turner avec juste comme il faut de stress, d'angoisse et de violence.

Livre sympa à lire. Fin classique.
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La mémoire dans la peau

Au début du roman, combien de temps Jason Bourne reste-t-il chez le docteur Geoffrey Washburn ?

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