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Critiques de Renée Rosen (82)
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Park Avenue Summer

La création de la Cosmo Girl

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Connaissez-vous le célèbre magazine new-yorkais Cosmopolitan ? D'abord créé comme un guide familial dès la fin du 19ème siècle, il devient 60 ans plus tard, le fer de lance de la femme moderne. Amour, sexualité, psychologie, mode, beauté : Cosmopolitan aborde des thèmes qu'il juge propre à la femme contemporaine. La direction a été reprise par une visionnaire, Helen Gurley Brown, celle qui a donné ce souffle de glamour et d'audace à la femme stylée. Mais que d'épreuves avant le lancement de ce fameux mois de juillet 1961.

C'est ce que raconte ce roman- biographie par l'entremise d'un personnage fictif - Alice l'assistante d'Helen.

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Mêlant une histoire d'ascension sociale avec des rêves à réaliser, d'amour sans tabous, de libération de la femme, l'auteure a sû capter l'ambiance frénétique, encore patriarcale de ce New-York sixties.

Des figures féminines fortes, mais aussi doutant et butant pour se relever en mode "guerrière". L'issue de leur destinée est ici gagnante, ce que je reproche quand même un peu au récit. Des facilités de narration ?

*

J'ai pû faire le parallèle avec "Rien n'est trop beau" de Ronna Jaffe, une contemporaine de ce milieu aisé de l'Upper East Side qui a également mis en lumière ces premières working-girls dont l'ascension n'a pas été si aisée.

*

Un roman résolument féminin (cf la couverture) très inspirant.
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L'Âge d'or

♫ Ta tatadam , Tadadam♫

( Musique du film Rocky...)



New York, 1876.

A ma droite, Caroline Astor, épouse de millionnaire, descendante des premiers colons hollandais débarqués à New York. "Cela fait de Mrs Astor une Knickerbocker, la dynastie royale américaine."

A ma gauche, Alva, dont le père fût ruiné, mais qui a réussi à épouser un héritier Vanderbilt, dont la fortiune est colossale, peut-être même plus colossale que celle des Astor... Aussi, Alva, ne comprend-elle pas pourquoi elle ne pourrait pas accéder à cette bonne société, ce que les Knickerbocker leur refusent. Après plusieurs non-invitations, plusieurs humiliations, dont celle de ne pouvoir achetter une loge à l'opéra, Alva va se livrer à une guerre sans merci contre toutes les Mrs Astor. le but étant de réussir à rentrer dans le club, quitte à faire trébucher la reine des abeilles...



Inspiré de faits réels, la lutte que se livra ces deux femmes pendant près de trente ans , le désir de se maintenir toujours très haut, Renée Rosen, nous raconte l'ambition, l'Amérique et la naissance de la ville de New York. Oui, parce que derrière cette bataille de cour de récréation, derrière ces fêtes destinées à ébahir, épater les invités, on parle de l'édification de magnifiques maisons, d'hôtels et même d'un opéra... Si les anciens riches ne voulaient pas que les nouveaux accédent à leur opéra, qu'importe, ils en ont construit un nouveau, juste pour eux, plus moderne, plus époustouflant... Aimaient-ils la musique ? Ils aimaient surtout se montrer et exhiber des robes incrustées d'opales, de perles et de diamants..

C'est étonnant, ahurissant à lire. Tout lecteur qui a été à New York, ne la verra plus pareil, flottera les fantômes de deux femmes , qui étaient sûrement bien trop grandes pour leur époque, et qui ne pouvant pas travailler, ont mis leur énergie ailleurs.

Je ne connaissais pas l' histoire de ces maisons, ces bâtiments et ce roman m'a appris des choses .

L'âge d'or , vous fera sûrement penser à la série Gilded Age, écrite par Julian Fellowes (Dowtown Abbey), qui raconte cette période. La série posséde le mérite de faire voir les choses. Ah ! la cinquième avenue encore en construction, dont le sol est en terre, soulevée par les calèches de ces fortunes colossales...

Si ces deux femmes ont "gagné" des batailles, obtenu du pouvoir, elles ont aussi perdu beaucoup et ce roman contribue à les rendre plus humaines, plus compréhensibles, pour nous lecteurs du XXI siècle. Deux siècles nous séparent, un gouffre en matière d 'éducation, de condition de la femme...





Instructif, très agréable à lire, féministe.



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Park Avenue Summer

Le décès de sa mère, le remariage de son père et une rupture aussi douloureuse qu’inattendue…voilà qui décide Alice Weiss à quitter l’Ohio pour vivre son grand rêve : s’installer à New York et devenir photographe ! Mais en 1965, les hommes ne sont pas prêts à céder la place aux ambitions de jeunes filles trop rêveuses. En attendant mieux, Alice se fait embaucher à la rédaction du magazine Cosmopolitan. En perte de vitesse, cette publication de chez Hearst, vit ces derniers instants. Pour l’enterrer en beauté, ces messieurs de la direction placent Helen Gurley Brown à sa tête. Auréolée du succès de son sulfureux livre ‘’Sex and the single girl’’, quadra féministe, avant-gardiste et indépendante, Helen n’a jamais été à la tête d’un magazine et pourtant, elle va révolutionner la presse féminine en lui insufflant un ton nouveau et en créant la Cosmo Girl, une jeune fille séduisante, ambitieuse et libérée. Le groupe Hearst a parié sur son échec, elle va connaître un succès retentissant.

Promue assistante de cette femme qu’elle admire, Alice va l’épauler, la servir, la consoler, la défendre, tout en faisant ses propres expériences de la vie new yorkaise. Au contact de son exigeante patronne, la jeune provinciale va devenir une véritable Cosmo Girl, élégante, pressée de réussir et bien décidée à ne pas se laisser dicter sa conduite par un homme.



Un roman virevoltant, porté par deux femmes exceptionnelles, l’une fictive, Alice Weiss, et l’autre bien réelle, Helen Gurley Brown qui fut à la tête du magazine Cosmopolitan de 1965 à 1997. On la découvre dans Park Avenue Summer au moment où elle prend ses fonctions de rédactrice en chef d’une publication moribonde. Après avoir été le fleuron du groupe Hearst, Cosmo est devenu désuet, un magazine fait par des hommes et qui parlent de moins en moins aux femmes lasses des conseils de cuisine et des trucs et astuces ménagers. Helen va révolutionner le genre en abordant des sujets plus modernes : la mode, le glamour, le sexe, le désir féminin. Enfin, des femmes parlent aux femmes ! Et si certains sont effarouchés, d’autres se rallient à sa cause. La Cosmo Girl est née et elle compte bien faire parler d’elle.

Longtemps icône du féminisme, Helen sera contestée par des femmes opposées à sa vision de la féminité. Elle qui fut à l’avant-garde finit par être dépassée et accusée d’avoir produit un magazine antiféministe. La Cosmo Girl, fashionista un brin écervelée, qui n’a de cesse de trouver un mari n’est plus le modèle à suivre pour des femmes qui veulent se réaliser indépendamment des hommes.

Mais cela, c’est le futur. En 1965, Helen est au faîte de sa gloire. Elle veut donner une vision moderne de la femme et l’époque s’y prête.

Renée Rosen fait revivre le New York des sixties et c’est un vrai bonheur. On sent cette liberté dans l’air, ce désir d’émancipation et les balbutiements de la liberté sexuelle. Bien sûr, on navigue dans la bonne société de l’Upper East Side, les hommes sont raffinés, les femmes élégantes et New York fait rêver. Mais pourquoi bouder son plaisir ? Ce roman fait souffler un vent de fraîcheur, il parle d’un temps où pour les femmes tout était à construire, à conquérir, où tout était possible. C’est un bonheur de suivre les pas d’Alice et Helen, guerrières prêtes à renverser tous les obstacles pour s’affirmer et réussir, dans les rues de la ville qui ne dort jamais. Glamour et pétillant !

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Park Avenue Summer

Prenez la série TV Mad Men (pour l'époque), ajoutez une pincée du Diable s'habille en Prada (pour le contexte professionnel et la fille "montée " dans la Grosse Pomme), et saupoudrez d'un peu de Rien n'est trop beau (1958) et vous obtiendrez un peu l'ambiance de ce charmant roman qui s'inspire de faits réels : la nomination d' Helen Gurley Brown (auteure du best-seller Sex and the Single Girl ) à la tête du magazine Cosmopolitan, laquelle a révolutionné le monde de la presse féminine jusque là un peu cantonnée aux recettes de cuisine et aux patrons de couture, il faut bien le dire.



A travers le personnage d'une jeune fille de vingt et un ans, Alice, provinciale qui vient d'obtenir grâce à un petit piston, le poste de secrétaire attitrée de la patronne - on ne dit pas encore assistante -, l'auteure revisite la condition féminine des années 60, à l'aube de grands changements. Helen Gurley Brown, veut parler vrai, cash , elle veut pouvoir parler sans tabou, et les thèmes qu'elle souhaite aborder dans les nouveaux numéros de Cosmo, choquent le mâle bourgeois...



"Espionnage", bâtons dans les roues, démissions, remontrances, réunions au pied levé, discussions houleuses : rien ne sera épargné à la directrice de rédaction, et par ricochet à son assistante, mais Helen, ne faiblira pas et finira par imposer son point de vue, car les grand patrons de presse ne résistent jamais aux chiffres qui remontent .



Quand à Alice, elle ne voulait pas devenir assistante mais photographe. le deviendra t'elle ?



Roman d'initiation, amours, carrière, Alice fera partie de millions de femmes qui croqueront la Grosse Pomme à pleines dents; des dents qui à défaut de rayer le parquet sont bien affûtées et savent ce qu'elles veulent !



Un joli roman qui retranscrit parfaitement bien cette époque en plus d' être distrayant mais qui m'a moins marquée que Rien n'est trop beau , lequel reste mon chouchou sur ce thème...
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Park Avenue Summer

J'ai vraiment apprécié ce roman qui mêle réalité et fiction.

L'auteure revient sur le combat d'Helen Gurley Brown pour faire entrer "Cosmopolitan" dans la modernité et le féminisme (enfin, sa conception à elle...).

Alice qui arrive tout juste de son Ohio natal va devenir sa secrétaire et va assister à ses luttes, sa détermination, sa gaieté et ses fragilités.

Il y a aussi l'histoire d'Alice avec sa découverte de New-York, ses amitiés, ses amours, sa naïveté et son désir de devenir une grande photographe.

Nous sommes transportés dans le Manhattan des années 60 avec ses odeurs, ses bruits, ses building, ses artistes, son métro.

Et puis on se rappelle que tout le monde fumait partout et tout le temps.

C'est un roman frais, amusant, agréable et qui se lit d'une traite.
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Glamour sur la 5e Avenue

J’ai découvert la plume de Renée Rosen avec ce roman et j’ai été conquise ! J’ai passé un moment très agréable à la lecture de cette biographie romancée d’Estée Lauder !



Quel bonheur de suivre Estée et Gloria dans le New-York des années 1930, 1940... 1950 ! Le parcours de ces deux femmes déterminées à réussir est très intéressant. Elles ont puisé leur force dans leur amitié qui, même si elle a été malmenée, n’a pas failli. Partie de rien, Estée est parvenue à construire un Empire. Une belle victoire sur la vie !



Je vous invite à lire cette biographie qui vous transportera dans l’atmosphère du New-York d’avant et d’après la seconde Guerre Mondiale.
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Park Avenue Summer

Dans Park Avenue Summer, Renée Rosen invente une intrigue romancée tournant autour d'une vraie figure des sixties new-yorkaises, Helen Gurley Brown, première femme à prendre la tête du magazine Cosmopolitan et qui va révolutionner le monde de la presse féminine par ses idées novatrices et libératrices. On suit ainsi Alice, jeune fille provinciale débarquant à New-York pour y poursuivre les rêves de sa mère décédée, souhaitant devenir photographe et décrochant par une combinaison de hasards le poste de secrétaire de Helen.



Alors que je m'attendais à découvrir avec Park Avenue Summer une fiction pétillante et girly tournant autour du monde de la mode, du journalisme et décrivant l'effervescence des années soixante à New-York, j'ai finalement été assez déçue par ma lecture. Le roman se lit sans déplaisir mais il manque franchement de peps et de rythme, ce qui est un peu un comble pour un livre de ce type. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et à m'attacher à Alice, dont on sait finalement peu de choses à part quelques traits caractéristiques sur lesquelles l'auteur insiste lourdement (Alice est en deuil de sa mère, elle veut devenir photographe et réussir, c'est une jeune fille libérée qui refuse le carcan du mariage... certes cela campe clairement le personnage mais ça n'en fait pas une vraie personne à laquelle on peut s'attacher). Partant de là, je n'ai pas vraiment non plus été intéressée aux rebondissements qui tournent autour d'elle, cette liaison avec un homme dont on pressent tout de suite qu'il est malfaisant (pas compliqué, l'auteur elle-même nous l'a dit), son amitié-qui-est-peut-être-plus-que-de-l'amitié avec un jeune photographe qui allie réussite, beauté et sympathie et le culte qu'elle voue à sa mère décédée. Beaucoup de longueurs, des scènes assez répétitives, bref un livre qui m'a souvent ennuyée et dont j'ai parfois compté les pages.



Heureusement l'auteur rattrape les choses avec le vrai sujet de son roman : Helen Gurley Brown, drôle de femme aux multiples facettes, tellement plus passionnante et complexe que la fade Alice. Chef d'entreprise à poigne parvenant petit à petit à s'imposer à la tête du journal mais pleurant et piquant des crises de colère quand elle se retrouve seule dans son bureau, œuvrant pour la libération de la femme mais totalement attachée à son mari qu'elle appelle au secours au moindre problème, féministe mais auteur d'un guide expliquant aux jeunes filles comment séduire les hommes... le portrait est saisissant et on ne peut que s'attacher à ce personnage hors du commun. Les brimades et vexations que lui font subir l'équipe journalistique en place et les propriétaires de Cosmopolitan, bien sûr tous des hommes relativement âgés et persuadés qu'une femme n'a rien à faire dans leur monde, ont de quoi faire hurler le lecteur du XXIe siècle qui d'une part sait qu'elle a raison et que les idées qu'elle promeut vont s'imposer et d'autre part a hâte de savoir si elle va gagner son combat.

Une lecture dont je sors très mitigée et que je n'ai pas trouvé suffisamment passionnante mais qui m'a malgré tout permis de découvrir ce personnage hors du commun, réveillant ainsi mon intérêt.
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Park Avenue Summer

Une jeune provinciale arrive à New York pour réaliser le rêve de sa vie : devenir photographe. Évidemment, çà ne marche pas comme çà, mais elle va réussir à faire jouer ses relations pour trouver un poste de secrétaire et assister par là même à la renaissance d'un magazine, Cosmopolitain, remis sur pied par Helen Gurley Brown et ses idées avant-gardistes. L'intrigue se place donc dans les années 60, aux balbutiements de l'émancipation féminine. Alors une femme à la tête d'un magazine, çà fait grincer les dents. Mais quand elle décide de parler de sexualité ou de contraception, çà devient carrément la guerre froide entre elle et les chantres du bien pensant qui gouvernent le groupe de presse. Alice, la jeune secrétaire va donc assister à l'émergence d'une nouvelle presse féminine et va par la même occasion réussir à construire sa vie selon ses propres envies.

Le roman nous offre un histoire pleine de glamour, de fascination, avec une galerie de personnages hauts en couleur, le tout raconté dans un style pétillant et plein de vie.

Merci aux éditions Belfond et à Netgalley pour cette lecture irrésistible.
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L'Âge d'or

+++ Lu en VO +++



J'ai été agréablement surprise par cette fiction historique qui a lieu à New York dans le dernier tiers du 19ème siècle et au tout début du 20ème. Il retrace la lutte sans merci que se livrèrent deux femmes, toutes deux les épouses de deux richissimes hommes d'affaires américains.



La première, Caroline Astor a épousé William Astor, héritier d'une vieille famille américaine, les premiers colons anglo-néerlandais de New York (Manhattan), qui a fait fortune dans les instruments de musiques, les peaux, puis l'immobilier. C'est en quelque sorte l'aristocratie américaine, les knickerbockers. Caroline Astor fait donc partie de la ‘bonne' société américaine, celle des anciens émigrants ayant fait fortune (old money). C'est elle qui est la reine de tout ce beau monde et qui décrète qui en fait partie ou non, qui décrète ce qui est vulgaire ou pas, qui donne des fêtes somptueuses où seuls sont invités ceux qui font partie de ce ‘beau monde' de cette ‘bonne société' new-yorkaise et clairement Alva Vanderbilt n'en fait pas partie malgré l'immense fortune de son mari.



Cette dernière, issue d'un milieu modeste du sud des Etats Unis a épousé William Vanderbilt, fils de Cornelius Vanderbilt, un homme lui aussi d'extraction modeste qui a bâti son immense fortune avec le transport maritime et les chemins de fer (new money). Ce sont des nouveaux riches, des rustres sans éducation selon Mme Astor. Ils ne peuvent en aucun cas prétendre à être acceptés dans la bonne société, malgré les efforts que déploie Alva pour y être admise.



C'est sans compter sur la pugnacité et la créativité d'Alva qui ne reculera devant rien pour se hisser au rang de ces bonnes familles. Une fiction historique agréable dans un New York en pleine expansion, qui narre les évènements à travers les voix alternées de Caroline Astor et d'Alva Vanderbilt. le récit repose en bonne partie sur des faits avérés et se laisse lire sans effort. Un bon roman de détente.

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L'Âge d'or

Le décor : New-York, fin XIX e- début XX e , les années 1870 à 1910, ce qu’on appelle « l’âge d’or »

Les personnages : deux femmes au caractère bien trempé qui ont réellement existé et ont marqué l’histoire de la ville.



Caroline Astor, Issue d’une lignée prestigieuse qui remonte aux premiers colons hollandais de la New Amsterdam et mariée à l’un des hommes les plus riches des Etats-Unis , elle règne sur la bonne société new-yorkaise, décidant qui adouber ou qui ostraciser.

Face à elle, Alva Vanderbilt : elle a connu une enfance aisée puis la ruine paternelle et la misère, elle a pris sa revanche en épousant un héritier Vanderbilt, immense fortune liée à l’arrivée du chemin de fer. Mais la richesse ne suffit pas à lui ouvrir les salons de la reine de New-York !



Le livre raconte donc l’histoire de ces deux femmes qui vont se livrer pendant 30 ans une guerre sans merci, à grands renforts de bals somptueux et de dîners à 9 plats, l’hiver à New-York et l’été à Newport.



Avec un gros travail de documentation, Renée Rosen nous plonge avec force détails dans cette période où les plus riches rivalisent d’extravagances et de démesure, où la 5 e avenue se pare de magnifiques hôtels particuliers, mais aussi où se dessine déjà , en fin de période, une évolution des moeurs avec l’apparition des suffragettes et l’aspiration des femmes à s’affranchir de la tutelle masculine



Pour mettre des images sur ce récit, je vous conseille de regarder la nouvelle série de Julian Fellowes, (l’auteur de Downton Abbey), The Gilded Age qui traite exactement le même sujet !



Un roman plaisant et instructif, un peu lent peut-être mais qui fait passer un bon moment .
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L'Âge d'or

Renée Rosen nous décrit « l’âge d’or » d’un New-York en pleine expansion à travers l’histoire vraie de deux femmes mythiques : Caroline Astor et Alva Vanderbilt. La première est la reine de la belle société et règne sur le petit monde richissime des descendants des premiers colons hollandais. La seconde est pleine de fougue et d’inventivité mais appartient aux « nouveaux » riches qui ont fait fortune dans le chemin de fer et ne sera jamais acceptée dans le grand monde. Une lutte de pouvoir s’engage qui s’étalera sur des décennies…

A travers elle, c’est toute l’extravagance des fêtes new-yorkaises et l’apparition de magnifiques constructions toutes plus folles les unes que les autres qui se déroulent sous la belle plume de l’auteur. La condition féminine est au cœur du récit avec les prémices de l’émancipation qu’elle soit personnelle ou politique avec les suffragettes.



Une tranche de vie étonnante dans cette époque folle et fascinante que j’ai beaucoup aimée. Chacune à leur manière, les deux héroïnes m’ont touchée. C’est un très beau roman !



J’ai pu découvrir ce livre grâce aux booktrotteuses qui organisent des voyages livresques, je les remercie pour leur investissement pour ce concept génial !

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Park Avenue Summer

J’ai adoré me plonger dans ce roman, me rappelant mes moments de lecture de Cosmo, tellement de femmes ont été portées par ce magasine! Alors découvrir l’histoire de son sauvetage par Helen Gurley Brown a été une bulle de fraîcheur. J’avoue que je n’avais jamais entendu parler de cette femme mais j’ai adoré grâce à Alice découvrir ce petit brin de femme forte et intelligente, exubérante et qui cassa les codes de l’époque.



Pour elle, la femme a autant le droit d’arriver en haut de l’échelle, coucher avec des hommes et user de ses charmes pour y arriver. Elle est l’autrice du livre « Sex and the Single Girl » et va se retrouver à la direction de Cosmo pour le remettre à flot. Cependant, sa vision des choses bouscule, dérange cette société patriarcale! Elle casse les codes et à foi en sa vision, elle ne lâchera rien! Cela va aussi, un peu chambouler Alice mais entre les deux femmes un lien particulier va se créer. Grâce à Helen et sa vie New-yorkaise, Alice va se révéler, s’épanouir. Un duo complémentaire qui fait du bien.



Alice est attachante, une jeune femme moderne qui se bat pour son rêve mais sa peur et son innocence sont touchante. Nous la voyons évoluer, se révéler en tant que femme. En parallèle, j’ai pris un réel plaisir à découvrir la construction du numéro de la dernier chance! Les séances photos, les coups de poignard dans le dos… Malgré tout cela, Helen ne lâche pas, elle fera face et c’est grâce à elle que nous pouvons encore aujourd’hui lire Cosmo!



Ce roman est un hommage à ces femmes féministes qui ont fait évoluer la vision de la femme, plusieurs points de vue s’opposent et permettent l’ouverture des débats. Une ode à la femme! Pour autant, Renée Rosen ne laisse pas ces messieurs de côté, ils ne sont pas caricaturaux et cela m’a beaucoup plu aussi! J’ai aimé que pour une fois, le Don Juan s’attache! Elle montre le couple comme une équipe et non comme la femme au service de son époux.



Ce roman est une merveille à découvrir. Une lecture qui se déguste grâce à une plume pétillante, enivrante. Je ne peux que vous conseiller la lecture de ce livre, dépaysant et intéressant! Une plongée dans la presse féminine rafraîchissante. Je remercie les Editions Belfond pour l’envoi du roman #Parkavenuesummer via #Netgalleyfrance
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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L'Âge d'or

La haute société… une époque révolue, mais qui fait encore rêver. Avec ses bals, calèches et robes confectionnées de pierres précieuses, il est difficile de rester insensible. C’est également une époque où le féministe était à ses tout débuts et l’on le ressent bien au sein du roman, et ce, pour toutes les classes de la société.



Au cours de ce roman scindé entre deux protagonistes, Alva et Caroline, nous avons la chance de découvrir les revers de cette haute société où tout semble leur réussir. Tout cela n’est qu’une façade. Derrière les portes closes, c’est tout autre chose. La compétition est féroce!



Depuis que Alva a marié un Vanderbilt, sa vie a complètement changé. Elle a marié un millionnaire et elle est prête à tout pour se faire accepter par la haute société. Elle rêve de recevoir des invitations pour aller aux bals ainsi qu’aller prendre le thé avec de nouvelles amies. Ce n’est pas parce que vous êtes de nouveaux riches que la haute société va vous accorder le privilège de les côtoyer! D’où naît la rivalité entre Alva et Caroline.



Caroline Astor est mariée depuis bien longtemps. Leur famille est considérée comme l’une des anciennes qui ont fait fortune il y a fort longtemps. Du coup, celle-ci peut se permettre d’aller à l’opéra, organiser des bals, etc. En fait, Caroline est la reine de la haute société. Elle est la référence auprès des autres femmes.



Ce fut un réel plaisir de suivre l’évolution de ses deux dames. J’ai également apprécié les notes ici et là sur la montée du féminisme et ce fut tout un privilège que de lire les derniers moments de cette époque révolue. Encore une fois Renée Rosen signe un bon roman basé sur des faits réels.


Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..
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L'Âge d'or

. {LECTURE 2022-71} @reneerosen_ m'a embarquée dans le New York de "L'âge d'or" que j'ai pu découvrir grâces aux @thebooktrotteuses

#livrepasacheté #booklanta5jaune



On plonge au cœur des deux camps de la bourgeoisie de la fin du 19ème siècle. D'un côté Caroline Astor qui incarne fermement les principes d'une bourgeoisie familiale descendabte des premiers colons hollandais et Alva Vanderbilt qui symbolise la bourgeoisie des "parvenus" via le chemin de fer.

La seconde souhaitant rentrer dans le cercle de la première. La première lui refusant systématique le.moindre pas dans sa direction. Outre cette joie, nous découvrent la naissance de New York, de ses bâtiments flamboyants. On entre dans les réceptions plus majestueuses les unes que les autres avec pour arbitre la société.



J'ai vraiment adoré ce roman historique basé sur des faits réels et hyper bien documenté. On entre dans le quotidien de ces femmes qui ont fait la société newyorkaise du début du 20ème siècle. L'auteur détaillé à merveille l'histoire de xes deux femmes qui rivalisent d'inventivité pour asseoir leur rang. Le ton est à la fois solennele et doux parce qu'elles ont chacune leurs blessures et leurs plus ce qui rend ses femmes fortes de caractère plus humaines au fil des page.



Bref, un roman instructif très agréable à lire. Et vous, vous l'avez lu?



#belgianreader #bl5jaune #belgianbooksta #booklanta5 #bookstagram #booksta #booklover #livrevoyageur #chroniquelittéraire #bookaddict #instabook #belgestagram #agedor #newyork #romanhistorique
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L'Âge d'or

L’âge d’or à New-York se situe avant la première guerre mondiale, et caractérise une classe sociale , les très très riches !

La guerre va être déclarée et sera sanglante entre deux femmes. Alva la parvenue et Caroline la richesse historique

La guerre va se dérouler dans leurs palaces et les fêtes seront leurs armes, de plus en plus grandes, géantes et dispendieuses.

Le tour de force de l’autrice c’est d’arriver à nous rendre sympathique ces deux femmes exécrables 😱



Le New-York invisible , une leçon d’histoire
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Park Avenue Summer

Attention lecture coup de cœur et comme souvent je trouve que cet avis n'est pas à la hauteur de mon enthousiasme pour cette lecture.



Je viens de dévorer ce roman en quelques heures. Nous sommes dans les années 60, Alice Weiss rêve de devenir photographe, un travail qui n'est pas adapté à une femme selon beaucoup, par chance, elle décroche un poste d'assistante de la formidable Helen Gurley Brown à son arrivée à New York. Gurley Brown vient d'être nommée rédactrice en chef du magazine en perdition Cosmopolitan après un livre qui a bousculé les bonnes mœurs et une carrière dans la publicité. Une femme à un tel poste bouscule les mentalités. D'autant que Cosmo est destiné aux femmes aux foyers, mères de famille et les huiles ne veulent pas que ça change. Helen pense au contraire qu'il faut changer la cible, en faire le magazine des jeunes femmes célibataires. Pour réussir son pari, elle n'a droit qu'à un essai et seulement quelques mois.



A travers les yeux d'Alice, on assiste donc aux coups bas, aux coups durs, à l'apprentissage, à la découverte de soi et de ses envies, au patriarcat. Je reconnais que je n'avais jamais entendu parler d'HGB avant cette lecture, mais quelle femme ! Cela me donne d'ailleurs envie d'en savoir plus à son sujet et en cela l'autrice a clairement réussi son pari et rend un très bel hommage à cette femme de caractère qui a donné naissance à un empire tel qu'on le connaît aujourd'hui.



Ce roman aborde des thèmes qui sont toujours d'actualité aujourd'hui, la libération sexuelle de la femme, la réussite professionnelle, l'égalité. Certes, le contexte des années 60 change le prisme des perceptions, les femmes aspirent davantage au mariage et la vie de famille qu'à la réussite professionnelle et c'est là que Gurley Brown vient mettre un gros coup de pied à la fourmilière avec un culot incroyable. Ses filles ne sont pas des ménagères, elles veulent une carrière et un homme. Son personnage, celui d'Alice et même d'Elaine sont passionnant. Ce sont des beaux portraits de femmes fortes et ambitieuses qui sont décrites à travers ces pages, même si un homme n'est jamais loin pour épauler quand il le faut.



C'est un roman qui m'a énormément plu. Mention spéciale aussi pour le travail d'édition et de traduction. C'est tellement agréable de pouvoir se laisser porter comme ça par le récit sans avoir l’œil attiré par une coquille. Enfin, je conclurai en disant que j'adore l'idée de Belfond de terminer le livre par des propositions de réflexion pour un book club. C'est un livre qui illustrerait parfaitement le thème du féminisme.



Merci beaucoup à Netgalleyfrance et Belfond de m'avoir permis de lire Park Avenue Summer !
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Park Avenue Summer

Lire une fiction historique sur la vie d’Helen Gurley Brown, célèbre rédactrice en chef de Cosmopolitan, qui a permis au magazine d’obtenir ses lettres de noblesse, c’est ce qui s’appelle chez moi sortir sacrément des sentiers battus de mes lectures. Jusqu’à présent, ces derniers mois, ces sorties ont été plutôt rafraîchissantes, et dans l’ensemble réussies.



Point positif à la fin de ma lecture de Park Avenue Summer : l’histoire est agréable à lire et à suivre, l’ensemble est bien rythmé. L’on n’a aucune difficulté à suivre les pas d’Alice, jeune fille qui arrive de l’Ohio pour devenir photographe à New York, et qui va finalement se retrouver, par une série de coups de chance et de connaissances, la secrétaire d’Helen Gurley Brown, alors que celle-ci vient d’être nommée rédactrice en chef du magazine féminin. L’on découvre, au fil du récit, les hauts et les bas d’Helen pour réussir à donner une nouvelle couleur, provocante et novatrice à l’époque, au magazine, et ainsi le faire sortir de la banqueroute qui risque de signer sous peu la fin de sa publication. L’on découvre aussi, simultanément à la naissance d’un nouveau magazine, la naissance d’une jeune femme, Alice elle-même, qui va, à New York, devenir enfin elle-même, et s’épanouir enfin pleinement.



Mais, malgré cette lecture qui se laisse glisser facilement, il faut dire que j’ai trouvé l’ensemble plutôt couru, voire parfois caricatural, autant quant aux personnages que quant aux situations : pas ou peu de surprises au fil du récit, les personnages agissent comme l’on peut s’y attendre à la vue de leurs portraits liminaires, et les situations mènent exactement là où l’on les attend aussi, jusqu’au happy-end final.



Park Avenue Summer a été pour moi une lecture parfaite pour démarrer l’été, surtout après quatre mois de boulot chaotique : pas prise de tête à lire, mais pour autant rien d’original qui rend l’ensemble inoubliable. Je remercie les éditions Belfond et NetGalley de m’avoir permis de découvrir ce roman.
Lien : https://lartetletreblog.com/..
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Glamour sur la 5e Avenue

Qui ne connaît pas la marque de cosmétiques de luxe iconique Estée Lauder ?



En tant que passionnée de livres mais aussi de cosmétiques , ayant travaillé de nombreuses années en parfumerie, combien de fois ai-je pu conseiller, promouvoir et vendre cette marque , aujourd'hui et depuis des années leader mondial du marché mondial de la beauté de prestige, rien que ça !



Mais sait-on qui se cache derrière ce nom ?

Je vous avoue que je ne m'y étais jamais penchée, et c'est tout ce que cette fiction historique MAGNIFIQUEMENT romancée, tirée évidemment d'éléments réels de la vie d'Estée Lauder, va nous apprendre.



Comment ne pas être emportée dès les premières pages ? Ce roman , donne la voix à Gloria , meilleure amie d'Estée qui a vu l'ascension fulgurante de sa plus proche .

On va découvrir Estée dans ses yeux , elle qui lui a ,malgré des éloignements , toujours porté un soutien et une affection indéfectibles.



Nous sommes aux États-Unis, dans les années 30, durant " La Grande Dépression " après le crash de Wall Street .



Estée Lauder, cette femme qui n'est partie de rien .

Mais elle a un rêve plus grand qu'elle : " créer sa marque de cosmétiques, et que les personnes les plus prestigieuses d'alors louent ses vertus et qu'elle devienne une marque à la renommée mondiale .

Elle se voit déjà détrôner les marques existantes au magasin Saks de la 5eme Avenue à New-York et y avoir son corner de soins à elle.

Je ne sais pas si vous pouvez vous imaginer que cette immense chaîne de magasins aux EU qui s'est multipliée depuis, était l'ultime consécration ! Il s'agit en équivalence de nos Galeries Lafayette Haussman à Paris ou du Bon Marché par exemple.

Bref...Cette femme ordinaire en apparence avait des rêves extraordinaires et quelle source d'inspiration pour chacun(e) d'entre nous !

Elle vendait ses petits pots de crèmes qu'elle préparait elle-même en essayant de se faire connaître et de tester ses soins sur toutes les femmes rencontrées dans des petits salons de coiffure et beauté qui ne payaient pas de mine.



Estée Lauder disait " Tout commence par une vision , un rêve ", et " Le pouvoir des femmes est illimité ".

Et du pouvoir elle en avait sous la " pédale " à force de travail acharné, de détermination sans failles , de motivation à couper le souffle et plus que cela elle croyait en ce qu'elle promouvait.



Elle était très opportuniste et n'a pas toujours eu une morale à toutes épreuves mais une telle " niaque" force le respect, l'admiration et la fascination.



Elle nous montre que tout est possible.

J'ajouterais que l'on dit souvent que derrière chaque grand homme se cache une femme , mais derrière chaque grande femme peut aussi se cacher un homme . Mention spéciale à son dévoué mari , " Joe", et son plus fervent admirateur , qui a bien des égards l'a facilitée...



Espiègle, audacieuse , ambitieuse , prête à tout pour parvenir à ses objectifs, même quand 1 coup de mou se mettait sur sa route, elle se ressaisissait quasi instantanément.

Rien n'était plus important pour elle que de magnifier les femmes, considérant que c'était sa mission sur terre .



Ce petit bout de femme à la destinée exceptionnelle qui a créé un véritable empire , ne doit son succès qu'à sa ténacité et je remercie Renée Rosen de l'avoir si bien racontée dans ce roman ! L'écriture est fluide et totalement prenante , ça m'en a parfois fait des frissons !



Une vraie délectation à lire où puiser de l'inspiration , j'en ai eu les larmes aux yeux de voir ce que le mental et le travail peuvent produire même en partant de rien !
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L'Âge d'or

Le seul nom de Julian Fellowes me fait frémir de plaisir et le visionnage de l'excellente série "the Gilded Age" m'a donné envie de lire le roman qui l'avait inspirée et qui met en scène la lutte féroce qui opposent deux femmes de la haute société new yorkaise à la fin du 19ème siècle, Caroline Astor et Alva Vanderbilt.

Entre l'aristocrate sûre de sa domination et la parvenue richissime qui veut trouver sa place, c'est un assaut de manifestations extravagantes, d'étalage de richesses, de coups tordus qui n'épargnent pas les sensibilités.

La période historique est bien illustrée et le changement subtil des mentalités à la fin du siècle avec une émergence des revendications féministes donne à ce roman une touche sociologique bienvenue.

Malgré l'argent qui coule à flot, la condition des femmes est loin d'être idyllique et les relations familiales souvent conflictuelles. La fortune ne préserve ni de la maladie, ni de la mort, ni même des trahisons et la douleur qui se donne à voir aux yeux de tous est encore plus difficile à supporter.

Finalement ces deux femmes que tout oppose n'auraient elles pas beaucoup de choses en commun ?

J'ai bien aimé ce livre qui retrace une époque révolue dont pourtant de nombreuses caractéristiques semblent encore diablement contemporaines.

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L'Âge d'or

L'âge d'or new-yorkais est cette période située entre 1870 et 1910. Durant cette quarantaine d'années, la bonne société régnait encore en maitre sur la Grosse Pomme. Parmi eux, deux grandes familles, les Vanderbilt et les Astor. Là où les premiers ont l'argent mais pas l'ancienneté et les manières, les Astor ont, eux, les manières mais un peu moins d'argent. On parle dans les deux cas de clans richissime. Mais, quand on n'a pas le savoir ivre et l'éducation, rien n'y fait et l'on ne sera jamais accepté dans le beau monde.

Alva Vanderbilt se bat pour gagner sa place auprès de ceux qui comptent mais des gens comme Caroline Astor consacrent leur vie à leur rappeler qu'ils seront à tout jamais différents.

C'est donc cette rivalité que nous expose l'autrice dans un récit vraiment passionnant, où tous les coups sont permis.
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