Sur son bras droit, Frankie Hernandez, vingt-sept ans, avait fait tatouer Love has no gender, l'amour n'a pas de genre. C'est lui qui avait appris à sa petite sœur comment marcher sur des talons hauts.
Il y a trois ans, il a quitté la Louisiane pour la Floride, il se disait qu'il serait plus simple de vivre librement, comme il l'entendait.
Frankie aimait Beyoncé, c'est l'une des dernières choses qu'il a entendues, juste avant les tirs et les cris.